THÉÂTRE D’OBJETS
Tarif C / Mobilité douce
Dès 2 ans - 30 min.
MAISON JACQUES PRÉVERT
Mercredi 14 mai – 16h
Samedi 17 mai – 11h
Un voyage onirique à la rencontre des créatures qui peuplent les fonds marins.
Une petite fille solitaire n’hésite pas à plonger dans une crevasse pour sauver des eaux son coquillage. Dans l’immensité de l’océan, là où le temps s’écoule sereinement, elle rencontre ses habitants, des poissons, des tortues et des baleines.
Pour son nouveau spectacle, Angélique Friant part à la découverte d’un autre monde, vaste et onirique, une source intarissable pour l’imaginaire, où mille histoires sont possibles. Un monde mystérieux peuplé de créatures magiques et majestueuses, un monde connu de tous et pourtant inexploré : l’univers sous-marin.
En partenariat avec la Maison Jacques Prévert.
Texte et mise en scène : Angélique Friant – Illustrations : Élise Boual – Création musicale : Uriel Barthélémi – Régie générale : Nicolas Poix – Assistante à la mise en scène : Léonor Ilitch – Construction : Catherine Hugot et l’équipe du spectacle – Avec : Chiara Collet et Sylvain Ménard en alternance avec Léonor Ilitch – Remerciements à : Corinne et Jean-Marie Noël, Kalvin et Elyot Friant Hardy, Margot Laurent et Yannick Stasiak.
© Photo : Christophe Manquillet
Production : cie Succursale 101 – Coproductions : La Comète - SN de Châlons-en-Champagne – Soutien : Jardin Parallèle - laboratoire marionnettiste de Reims, Le Manège - SN de Reims, MJC Intercommunale d’Aÿ-Champagne – La création du spectacle est soutenue par la DRAC Grand Est, la Région Grand Est, le Département de la Marne et la Ville de Reims – La compagnie Succursale 101 est conventionnée par la DRAC Grand Est et par la Région Grand Est. Elle est soutenue par le Département de la Marne et la Ville de Reims.
Pour son nouveau spectacle, Angélique Friant nous plonge dans l’immensité de l’océan. Ce monde vaste et mystérieux, connu de tous et pourtant encore en grande partie inexploré, est un lieu d’aventures et de découvertes sans fin, une source intarissable pour l’imaginaire, où mille histoires sont possibles.
C’est cette dynamique d’imagination et d’émerveillement que nous voulons éveiller chez notre jeune public, avec sur toile de fond le r espect de la nature, le désir d’apprendre et la curiosité. Avec cette création, nous explorons les mondes aquatiques magiques et fantasmés. C’est un voyage, à la rencontre de leurs habitants extraordinaires : coquillages, crustacés, céphalopodes, poissons, mammifères marins… dont les couleurs, les façons de se déplacer, de se mouvoir, les capacités étonnantes sont terriblement inspirantes pour créer un univers fascinant qui parle aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
L’océan, c’est aussi une sorte de poésie inhérente à la lenteur imposée par l’eau. Quelque chose à la fois de doux et d’intense. Chaque vague comme le vers d’un poème infini.
« Mes créations s’inscrivent dans une lignée marionnettique, théâtrale, chorégraphique et plastique. De la création en direction du jeune public, au spectacle marionnettique pour adulte, tout en passant par les installations plastiques et les nombreuses collaborations avec des chorégraphes, danseurs, plasticiens, musiciens, conteurs, vidéastes, mon travail d’écriture dramaturgique et théâtrale est une exploration transdisciplinaire du genre marionnettique.
Avec cette nouvelle création, je me lance dans l’exploration des mondes mystérieux et fantasmés que sont les univers aquatiques, dont les habitants extraordinaires sont des sources inépuisables d’imagination.
Les couleurs, les façons de se déplacer, de se mouvoir, les capacités étonnantes de ces créatures sont terriblement inspirantes pour créer un univers fascinant, aussi bien pour les enfants que pour les adultes.
Il y a une sorte de poésie inhérente à la lenteur imposée par l’eau. Quelque chose à la fois de lent et d’intense. Chaque vague comme le vers d’un poème infini. Un voyage merveilleux et surprenant s’offre à notre exploration de l’océan ».
Angélique Friant
Océan est un théâtre d’ombres colorées de grand format, rythmé par un récit cadre et des scènes elliptiques utilisant diverses techniques marionnettiques.
Théâtre d’ombre et vidéo
Le théâtre d’ombre a des racines dans de nombreuses cultures, notamment en Chine, en Indonésie, en Turquie et en Europe, chaque région ayant sa propre tradition et son propre style. Le théâtre d’ombre peut ainsi mettre en scène de petites silhouettes de papier, de cuir, des ombres corporelles à taille humaine, des masques de profils… Dans Océan, il est allié à de la projection vidéo. Pour cette création nous avons expérimenté beaucoup de matériaux pour réussir à transformer l’habituelle silhouette d’ombre noire, en une silhouette colorée et sans contours obscurs pour rendre au mieux la diversité des couleurs éclatantes des fonds marins.
Les silhouettes articulées représentent le personnage principal et les créatures aquatiques de l’histoire, elles permettent d’amener du vivant et de la narration.
Les dessins d’Elise Boual projettés en vidéo créent des décors fantastiques et colorés. Leur animation apporte du mouvement à chaque scène.
Théâtre au noir et marionnettes portées
Le théâtre au noir est une technique empreintée à la magie. Elle permet aux marionnettistes vêtus de noir de disparaître complètement sur le fond noir du plateau. Elle ne laisse apparaître à la vue du public, dans un couloir de lumière, que les objets et marionnettes manipulés. Manipulée par derrière, la marionnette portée a la particularité de posséder des contrôles. Ce sont des prises directes que le marionnettiste dirige tout en finesse dans le noir pour faire se mouvoir sa marionnette.
La création pour le jeune public est un espace de liberté, sans limite ni frontière. Une sorte de « tout est possible » où s’ouvrent une diversité de dramaturgies non linéaires et une folie créatrice sans carcan. Ce sont autant d’endroits de recherche qui exhortent l’étonnement, la réflexion et stimulent l’imagination. L’enfant spectateur est disponible pour vivre de multiples expériences sensorielles. Jouant des formes, des couleurs, des sons, des images, des mots, l’univers se créé pour transporter le spectateur dans un «ailleurs». Les notions d’imaginaire onirique et de merveilleux sont au cœur de ce qui anime mon travail de création. La marionnette est indispensable à la conception de ces univers et vient les conforter comme les magnifier. C’est l’objet magique dans lequel on voit et on découvre l’autre dans son altérité.
À la fois autre et endroit d’acceptation de l’autre, la marionnette est un prolongement exceptionnel du comédien, elle transforme le quotidien en fragments de rêve et questionne le réel où l’on baigne sans trop savoir pourquoi.
Le spectacle pour le jeune public est aussi porteur d’une responsabilité : qu’est-ce que je montre à l’enfant et pourquoi ?
C’est par ce qu’il voit et ce qu’il vit au quotidien que l’enfant se construit, construit l’adulte qu’il porte en lui. En créant des spectacles pour ces adultes en devenir, nous participons à cette construction. »
Angélique Friant
Des spectacles puzzles
Chaque matière est un morceau du puzzle : la lumière, le comédien, sa voix, la musique, les images fantasmées… toutes ces matières créent ensemble des morceaux d’un puzzle dramaturgique. Trois directions de travail essentielles s’entrecroisent dans la création de Océan.
La résidence matière
Temps de travail nécessaire de recherches et d’expérimentations, la résidence-matière permet de trouver les directions, orientations du spectacle, assembler des matières, les confronter, les imbriquer. Cette première étape permet à l’ensemble de l’équipe de s’imprégner du projet et de participer à sa création : comédiens, plasticiens, créateur sonore, graphiste, vidéaste, créateur lumière, costumier, scénographe, dramaturge sont présents et apportent des matières au plateau. Ces éléments, comme des pièces de puzzle, s’assembleront ensuite pour créer un monde aux codes particuliers, une histoire inédite et fascinante.
L’écriture dramaturgique au plateau
Espace-temps solitaire de vide et de recentration sur le projet, ce moment d’écriture intervient à différentes étapes de la création.
Qu’ai-je envie de raconter ? Comment ? Ces questions se posent en amont de la première résidence-matière, lorsque je pose les premières bases de l’écriture du spectacle.
Cette écriture est plurielle :
penser le texte pour et avec le plateau. Choisir les morceaux du puzzle, les rêver, les fantasmer, les transformer, pousser jusqu’au bout les expérimentations esquissées. L’écriture dramaturgique et la mise en scène de mes spectacles sont en cela indissociables.
Un spectacle qui se construit avec l’enfant
Quand je travaille sur un spectacle pour les tout-petits, je pense qu’il est essentiel de travailler avec l’enfant. Pour l’amener à vivre une histoire sensible, jouer sur ses perceptions, le surprendre sans l’effrayer, lui ouvrir de nouvelles portes.
Régulièrement, pendant les temps de création, de petits groupes d’enfants sont invités à découvrir le travail en cours. Ces temps de présentation sont suivis d’un temps d’échange entre les enfants et les artistes.
C’est aussi ce qui me plait dans ce type de création : voir un petit groupe d’enfants devant une esquisse de travail, prendre le temps de les observer, essayer de les surprendre, comprendre comment ne pas leur faire lâcher le fil tenu d’une dramaturgie visuelle, lire dans leurs réactions des choses auxquelles on n’avait pas pensé, leur poser des questions, inventer avec leur lecture, imaginer de nouvelles directions, s’ouvrir à eux.
Angélique Friant – Metteur en scène
Angélique Friant se forme en art dramatique dans les Classes de la Comédie de Reims sous la direction d‘Emmanuel Demarcy Mota. Parallèlement, elle s’intéresse au cinéma, à la dramaturgie, à la danse et plus particulièrement au butô. Elle se forme à l’art de la marionnette auprès de David Girondin Moab et rapidement collabore à ses créations et installations plastiques. Elle fonde la compagnie Succursale 101 en 2006 et commence son expérimentation marionnettique. Elle crée et interprète Colette Michard - 2008, Erotic Michard - 2011 L’autre sommeil – 2013. Elle conçoit et met en scène De la porte d’Orléans - 2008, Petit-Bleu et Petit-Jaune de Léo Lionni – 2009, Gerda - 2012. Coco, de Koltès - 2015, Le grand animal, de Pascal Adam - 2017, Les 3 Brigands, de Tomi Ungerer - 2016, Ah les rats, de Catherine Lefeuvre (coproduction avec la Coopérative 326) en 2022. Elle écrit et met en scène Le Laboratorium - 2010, De paille, de bois ou de brique... - 2011, Les Spécimens - 2012, Couac - 2013, Gretel - 2014, Tout doit disparaître - 2015, Crépuscule - 2016, Du sang sur mes lèvres - 2018, Grincements - 2020, Bulle - 2020, Les Leçons d’Anatomies Chimériques, avec Stéphane Blanquet – 2021 et Océan – 2023. Elle crée les installations plastiques Sous les paupières - 2014, Autour de Couac – 2015 et Infiniment Grand - 2021. Pour la compagnie Pseudonymo, elle joue dans Nuits - 2007 et Imomushi – 2008, et devient la collaboratrice artistique du metteur en scène David Girondin Moab sur plusieurs spectacles : Un phénomène tout à fait ordinaire - 2009, Glouchenko - 2010, Poisons - 2011, Octopoulpe le Vilain - 2011, Le grand architecte - 2013, Verrue - 2014, Squid - 2015, Noirs comme l’ébène - 2018, Faustroll - 2019, Téléportation - 2022 et les installations plastiques Objets possédés - 2006, La part invisible - 2007, Fabrique Fétiches - 2009. Les esprits de la forêt – 2013. Elle crée avec David Girondin Moab, Christian et François Ben Aïm sur L’Orée des visages en 2013 ; met en scène Chambre Minuit de Yaël Rasooly en 2016, collabore avec André Mandarino sur Loin et si proche en 2018 ; co-met en scène avec Nevil Tranter Chante ! de Yaël Rasooly en 2023, met en scène Orange au pays des angles de David Baudemont pour la compagnie Les Enfants Sauvages en 2024 ; collabore avec Entissar Al Hamdani et Uriel Barthélémi sur Off, spectacle de danse Hip hop jeune public en 2024. En 2016, le Théâtre de Marionnettes de Genève lui commande la création d’un spectacle pour les toutpetits, Angélique Friant écrit et met en scène Éclipse en 2017 avec une équipe franco-suisse. En 2017, elle intervient auprès des élèves de l’ESNAM de Charleville Mézières. Elle les met en scène dans un texte de Fabrice Melquiot, Navires/astronautes. Membre active de THEMAA, association nationale des théâtres de marionnettes et des arts associés, elle en devient présidente de 2015 à 2018. Impliquée dans le milieu associatif, elle est trésorière du groupement d’employeurs E222 dont elle est une des membres fondatrices et qui regroupe aujourd’hui une vingtaine de compagnies. Elle est également présidente de UDA, association d’édition d’art contemporain. Depuis 2010, Angélique Friant co-dirige avec David Girondin Moab Le Jardin Parallèle, fabrique marionnettique et laboratoire d’écritures nouvelles. Ce lieu de fabrique, de recherches et d’expérimentations marionnettiques est missionné par le Ministère pour le compagnonnage. Ils créent et co-dirigent, depuis 2010, le Festival Orbis Pictus, festival de formes brèves marionnettiques, au Palais du Tau à Reims et dans les lieux du patrimoine Rémois.
Uriel Barthélémi – Créateur sonore et musical
Uriel est batteur, compositeur / électro-acousticien. Il collabore avec de nombreux domaines du spectacle vivant depuis 2002 : danse, marionnettes contemporaines, théâtre, ainsi que les arts visuels. Conjointement à son travail de composition, il joue en tant que batteur/performeur pour plusieurs projets et mène un travail de recherche sur la liaison batterie et ordinateur, développant ses propres logiciels dans Max-Msp. Ces multiples axes l’amènent à réfléchir sur la notion de performance et d’improvisation, à prendre en compte les notions de plasticité & physicalité du son, ainsi qu’à questionner la place de l’interprète (gestes, énergies, intentions) et les contextes psychologiques frictionnels. Mêlant intimement batterie et électronique, écriture souple et improvisation, il a reçu des commandes de la FIAC, du festival Maerzmusik, de la fondation Lafayette Anticipation, du Théâtre National de Chine, de Sharjah Art Foundation. Il est compositeur associé à la compagnie Soundtrack, a été sélectionné Shape Artists 2018, et est artiste en résidence à la fondation Rauschenberg en 2021. Régulièrement invité dans des émissions de radio telles Le cri du Caméléon, Tapage Nocturne (France musique), pour parler de son travail, il a également donné des workshops dans des institutions tels les beaux-arts de Paris ou Zentrum Paul Klee à Bern. Soutenu par la Drac-idf, ses prochains projets sont commandés par Césaré-cncm, Le Manège- scène nationale de Reims, et Inter arts center / Inkonst à Malmö, Suède.
Elise Boual – Graphiste, plasticienne et vidéaste
Elise est diplômée des écoles d’Art de Reims et Bourges en 2003, son travail mélange étroitement vidéo, dessin et film d’animation. Elle a réalisé les affiches et créations vidéos des spectacles Syllabaires de Catherine Basile, Out Focus de la Cie Mobilis Immobilis/Maflohé Passedouet, Alb’atroz I / Alb’atroz II / Redressage, Redresser, Redresses-toi et Le vrai faux film muet qui vous parle de la cie Veronica Vallecillo (danseuse/ chorégraphe trashic), The Bee / Himmelweg / Mer / Simon la Gadouille / Un fils de notre temps / Master et Orphelins de la Strada cie, Chauve-souris des Escargots ailés/André Mandarino. Elle collabore régulièrement sur les projets du batteur/compositeur, Uriel Barthélémi, notamment pour la confection des dessins animés de Yama’s path, inspiré de l’imaginaire tibétain et Unbreathing ; dernièrement l’Apparition des lucioles de la Mécanique des Limbes/Jade Collet. D’autres compagnies ont fait appelle à ses compétences pour des teasers (cie Gingolph Gateau, cie Ka, cie Papiertheatre, cie Nanoua, cie Théatr’âme...).
Nicolas Poix – Régisseur général
Passionné de petite reine, pourfendeur de kilomètres, la marionnette lui a fait poser pied à terre. A l’issue d’un Master en Administration et Décentralisation des Entreprises Culturelles, Nicolas Poix va très vite basculer des bureaux au plateau sous la houlette d’Angélique Friant et David Girondin Moab, metteurs en scène respectifs des compagnies Succursale 101 et Pseudonymo. Autodidacte, il intégre les équipes des deux compagnies sur les tournées de leurs différents spectacles où il multiplie les casquettes en tant que régisseur plateau sur les spectacles Gretel (Compagnie Succursale 101) et Squid (Compagnie Pseudonymo), régisseur général (reprise des régies lumières, vidéos et son) sur les spectacles Erotic Michard, Tout Doit Disparaitre, Petit-Bleu Petit- Jaune et Couac (Compagnie Succursale 101) ainsi que Verrue et Squid Performance (Compagnie Pseudonymo). Parallélement, il accompagnera l’émergence du Jardin Parallèle, fabrique marionnettique et laboratoire d’écritures nouvelles à Reims, en tant que régisseur général du lieu et régisseur pour les différents festivals de la structure (Orbis Pictus, Orgeval Pictus et Garden Paradis). En 2017, il collabore à la création lumière du spectacle Eclipse mise en scène par Angélique Friant pour le Théâtre des Marionnettes de Genève. En 2018, il signe la création vidéo et lumière du spectacle Les 3 Brigands de la Compagnie Succursale 101, également mis en scène par Angélique Friant.
Marianne Merillon – Costumière
Après des études d’Art plastiques à la faculté d’Amiens, elle débute une formation en couture en 2008. En 2014, elle ouvre son entreprise de création de vêtements et autres accessoires textiles sous le nom TchaTchaTcha. En 2015, elle rejoint l’atelier Hyperespace, espace de travail partagé qui réunit des artisans- créateurs rémois. En parallèle, depuis 2007, Marianne se produit au sein de différents projets musicaux au chant et aux percussions : The Bewitched Hands (2007 - 2014), The Wolf Under the Moon et plus récemment Black Bones. Ces deux derniers possèdent une dimension esthétique et scénographique, c’est par leur biais que le travail du costume pour le spectacle apparaît. Marianne réalise également des costumes et accessoires pour de nombreux spectacles sur tout le territoire national.
Catherine Hugot – Construction
Après ses études de Théâtre à l’Université et au Conservatoire d’Art Dramatique de Besançon, Catherine Hugot se spécialise dans l’Art de la marionnette et devient directrice artistique de « Ka » en novembre 2000. Au sein de cette compagnie bisontine, Catherine Hugot oriente ses recherches sur la marionnette qu’elle confronte à la fois au texte contemporain et au jeu d’acteur, tout en gardant une volonté esthétique et plastique très exigeante et originale. Ainsi elle conçoit, fabrique les marionnettes et met en scène les spectacles : Là Bas (d’après Huysmans 2000), Anatole Felde et Cie (d’après Hervé Blutsch 2001), Gzion (d’Hervé Blutsch 2002), Contes à Rebours (d’après Roald Dahl 2003), Marie des Grenouilles (de Jean Paul Grumberg 2005), L’Araignée dans la Plaie (de Matéi Visniec 2009) et Une Baignoire révolutionnaire (de Matéi Visniec, 2010). La Vie burale (2009) marque le début d’une collaboration plus poussée avec l’écrivain Hervé Blutsch qui accepte sa commande d’écriture marionnettique. En 2012, sera monté une seconde commande : Scènes de la vie ordinaire. Parallèlement à ce travail personnel, Catherine Hugot collabore, en tant qu’interprète ou plasticienne, avec d’autres artistes : David Girondin Moab de la compagnie rémoise Pseudonymo, Hélène Arnaud du Théâtre de l’Esquif de Parthenay, Angélique Friant de la compagnie rémoise Succursale 101 et François Rodinson de la compagnie des Transports de Nancy. Depuis 2010, elle se concentre plus spécialement sur son activité de metteur en scène et sur des collaborations plus plastiques avec des artistes amis de longue date.
Chiara Collet – Interprète
En 1998, Chiara Collet suit la formation d’art dramatique des Cours Florent, avant de suivre les deux années de formation de l’École Internationale de Mouvement Jacques Lecoq. De 2005 à 2007, elle participe aux créations Teatime, comédie absurde de la Cie Lilith, Arsenic et vieux dentiers, comédie masquée de la Cie La Folie en L et Un problème, création clownesque, au Fringe Festival d’Édimbourg et au Théâtre de 13 à Paris. Elle suit des stages dirigés entre autres par Eloi Recoing et Lionel Spycher. Elle travaille avec la compagnie Pseudonymo et participe au spectacle Un phénomène tout à fait ordinaire mis en scène par David Girondin Moab. En 2008, on la voit dans Variations mis en scène par David Girondin Moab, à la Comédie de Reims (CDN) et au Festival Mondial des Théâtres de marionnettes. Elle rejoint l’équipe de création de Jean Lambertwild avec Comment ai-je pu tenir là-dedans ? , une fable de Stéphane Blanquet et Jean Lambert- Wild d’après La Chèvre de M. Seguin d’Alphonse Daudet, puis Mon amoureux Noueux Pommier créé en décembre 2012 au Théâtre de Chaillot. Comédienne dans Petit-Bleu et Petit-jaune, Couac et Coco, elle retrouvera les joies de la création avec Succursale 101 en 2017 avec Les 3 Brigands. En 2021 elle est manipulatrice dans Ah les Rats spectacle d’Angélique Friant et de Jean Lambertwild.
Sylvain Ménard – Interprète marionnettiste
Sylvain suit une formation art dramatique au 12e adt de Paris avec Carole Bergen. Il est initié au conte par Charles Piquion et au jeu masqué par Olivia Machon. Puis une formation à l’art de la marionnette avec Luc Laporte au conservatoire de Clamart. Sylvain danse avec la cie C.A.R.G.O. dans la pièce chorégraphique Traces de murs – Temps de chien. Il réalise un travail de territoire et d’actions pédagogique en Seine-Saint-Denis avec la cie Jetzt depuis 2019. Il rejoint le collectif Toter Winkel en 2020 avec le projet de l’Entraide et de l’Autre côté, le Monde. Sylvain s’intéresse à la dramaturgie spécifique au théâtre de rue et aux interventions dans l’espace public. Il joue dans ce cadre un solo marionnettique crée en 2020: Père Rubu.
Léonor Ilitch – Assistante de mise en scène et marionnettiste
Suite à un baccalauréat option théâtre, Léonor acquiert une licence Art du spectacle à l’Université de Saint-Denis, puis un DET spécialité Marionnettes et Théâtre d’objet au CRR de Clamart. Elle participe à de nombreux stages et formations autour du théâtre, de la marionnette et de la danse, tels qu’un Parcours pro du TJP mené par Charlot Lemoine et un stage de marionnette mené par Gabriel Hermand Priquet et Virginie Schell. En 2016 et 2017 elle joue dans Mouette de Tchekov mis en scène par Isabelle Hurtin avec la compagnie du Ness, elle fait partie du collectif Toter Winkel en compagnonnage avec le Classis Théâtre et participe à la mise en scène et à l’écriture de la création Protokoll Physique Fragment. Depuis 2018 elle assiste régulièrement Angélique Friant au sein de la compagnie Succursale 101, elle participe à la création et devient interprète du spectacle Bulle et Grincements en 2020.
La Compagnie Succursale 101 a été fondée en 2006 par Angélique Friant, comédienne-marionnettiste issue de la Classe de la Comédie de Reims. La dramaturgie, élément vertébral du spectacle vivant, s’impose immédiatement comme vecteur du travail de la compagnie. Autour de cet axe de recherche, tout matériau nécessaire à la représentation peut être engagé dans la création sans souci de code théâtral, sinon celui que suscite le propos initial. C’est dans cet esprit que la compagnie souhaite explorer les disciplines qui composent actuellement la scène contemporaine et mêler, avec le souci aigu de créer une dramaturgie forte, des domaines artistiques tels que le théâtre, la danse, le masque, la musique, la marionnette et l’objet.
• Colette Michard 2008
• De la porte d’Orléans 2008
• Petit-Bleu et Petit-Jaune 2009
• Le Laboratorium 2010-2019
• De Paille, de bois ou de brique… 2011
• Erotic’Michard 2011
• Gerda 2012
• Spécimens 2012
• L’autre sommeil 2013
• Couac 2013
• Sous les paupières 2014
• Gretel 2014
• Coco 2015
• Crépuscules 2017
• Le Grand Animal 2017
• Les 3 Brigands 2017
• Du sang sur mes lèvres 2018
• Grincements 2020
• Bulle 2020
• Les Leçons d’Anatomies Chimériques 2021
• Infiniment Grand 2021
• Ah, les rats ! 2022
• Océan 2023