Tarif C
Dès 3 ans – 30 min.
Dès 6 ans – 50 min.

LE DRAKKAR
Samedi 16 novembre – 11h
Dès 3 ans – 30 min.
Samedi 16 novembre – 15h
Dès 6 ans – 50 min.

Séances scolaires :
jeu. 14 et ven. 15 nov. – 10h et 14h30

SALTI

COMPAGNIE TOUJOURS APRÈS MINUIT

Dans le Sud de l’Italie, on guérit les piqûres de la venimeuse taranta par la danse : la tarentelle.

Si la musique et la danse sont bien ce que l’on prescrit au malade pour le délivrer des fièvres, ces remèdes s’avèrent aussi contagieux. Mais il s’agit d’une contagion joyeuse, festive. Ce contexte propice à l’imagination, nous invite à vivre des situations étranges, absurdes et nourrit un conte drôle, cruel, et fantastique.

Dans Salti trois amis qui s’ennuient se donnent une règle de jeu : tirer au sort celui ou celle qui sera désigné·e pour jouer le tarantolato ou la tarantolata, les deux autres incarneront les personnages de danseurs-soigneurs. Chacun aura à inventer tant les pas que les mots, car les comptines, chants et autres formules magiques accompagnent souvent les fables…


Au son d’une musique percussive, ils se lancent dans une ronde joyeuse, puis dansent face à nous, comme pour faire jaillir la force vivifiante du rituel de la tarentelle. – Sceneweb
Un conte dansé plein de fraîcheur, d’énergie et de drôlerie – L’œil d’Olivier

Conception, mise scène, chorégraphie : Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna – Texte : Montllo/ Seth – Lumières : Guillaume Tesson – Musiques : Hugues Laniesse – Musiques additionnelles : Musiques traditionnelles italiennes – Et Bruno Courtin (version longue) – Avec (en alternance) : Jim Couturier, Ariane Derain, Antoine Ferron, Louise Hakim, Alix Kuentz, Lisa Martinez, Théo Pendle – Régie (en alternance) : Hugues Laniesse, Stéphane bottard, Guillaume Tesson.

© Photo : Christophe Raynaud de Lage

Coproduction : Scène nationale d’Orléans, l’Équinoxe - SN de Châteauroux – Accueil en résidence : La Pratique - Atelier de Fabrique Artistique, Chaillot - Théâtre National de la Danse – La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France et reçoit le soutien du département du Val-de-Marne.

Site de la compagnie

La tarentelle prend ses sources dans l’Antiquité méditerranéenne, et depuis le Moyen Âge nous parviennent de nombreuses descriptions de la tarentelle, phénomène curieux dans lequel la musique et la danse interviennent pour sauver le ou la malade.

«  Le mordu de la tarentule, presque moribond sous l’action du venin, plaintif, angoissé, agonisant, presque privé de ses sens extérieurs et intérieurs… dès qu’il a entendu le son des instruments revient aussitôt à lui, ouvre les yeux, tend l’oreille, se met debout, commence d’abord par remuer légèrement les doigts des pieds et des mains, puis gardant le rythme de la mélodie, qui lui est agréable et favorable, se met ensuite à danser avec entrain, gesticulant avec les mains, les pieds, la tête et toutes les parties de son corps, travaillé dans tous ses membres par une agitation diverse. »

Epifanio Fernandino, Centrum historiae seu observationes, Venise, 1621

Le traitement n’a pas changé depuis ce témoignage, et on trouve encore aujourd’hui ces rituels dans quelques villages du sud de l’Italie. Ce phénomène existait aussi en Andalousie et en Sardaigne.
Le tarantolato (ou la tarantolata) est au centre, entouré des musiciens et des danseurs qui l’accompagnent dans sa guérison. Chaque tarantolato (ou tarantolata) réagit différemment selon les musiques proposées, et lorsqu’il ou elle semble clairement sensible à l’une d’elles le traitement peut commencer. Plusieurs heures, durant plusieurs jours sont nécessaires, et s’il arrive que les musiciens fatiguent et modifient quelque peu le rythme la maladie revient, il faut alors aussitôt veiller à ce que le malade puisse reprendre la transe et jouer en conséquence.
Au XVIIème siècle on peut lire les premières tentatives d’analyse scientifique de la musicothérapie ( Athanasius Kircher Rome, 1641).

SALTI raconte la tarentelle, et le rituel festif qui s’est tissé au fil du temps. Aujourd’hui, seuls quelques villages du sud de l’Italie ont conservé ce cérémonial séculaire. Mais, les musiques et les danses de la tarentelle perdurent, car elles ont toujours le pouvoir d’exercer des changements émotionnels, de permettre d’atteindre d’autres niveaux de conscience, de purger les corps et les esprits. Dès lors, peu importe que l’on soit mordu ou non par l’araignée, ce qui compte c’est le rassemblement des êtres dans un élan fougueux, vivifiant et, s’il se peut, « réparateur des âmes ».

Un remède « contagieux » Pour chasser l’ennui, la tristesse, la solitude, les injustices et les peurs, la danse est un remède prodigieux. À la fois festive et régénératrice, elle se vit en partage. Et nos trois amis grâce à leur jeu – « plouf plouf ce sera toi qui sera tarantelato-ta » – vont nous embarquer dans un tumulte joyeux, et nous offrir le récit de ce mythe.

Une façon de conter
Dans SALTI, la manière dont on conte est ludique, on s’exprime aussi dans le flot des mots sur différents rythmes, comme un bégaiement ou au contraire un débit ultra rapide, des suspensions, des chuchotements, des onomatopées, …
La parole narrative qui soutient le fil dramaturgique de l’histoire, en ponctuant la transe, offre des respirations, des pauses et des rebondissements.
Les mots et la musique des mots, la respiration, le tremblement, les vibrations, les sauts, sont comme autant de perceptions visuelles et sonores qui composent le langage de SALTI. Les manifestations du corps sont toujours en relation avec la pensée; le texte, la danse, la musique sont indissociables.

Roser Montlló Guberna est née à Barcelone où elle a étudié la danse classique, contemporaine, espagnole et le théâtre à L’Institut del Teatre de Barcelona. Elle obtient le premier prix au Concours National de Danse Classique en Espagne. Arrivée en France en 1982, et ne parlant pas français, elle débute sa carrière avec les chorégraphes : Maguy Marin, Brigitte Farges, Adriana Borriello (en Italie), Angelin Preljocaj, Charles Cré-Ange, Jean-Christophe Bleton et collabore avec Tomeo Verges dès la création de la compagnie Man Drake. Elle étudie également la danse baroque espagnole avec Ana Yepes et la danse baroque française avec Francine Lancelot et Béatrice Massin. Elle participe entre 1986 et 1989 à la création de plusieurs spectacles où le théâtre, la danse et la musique sont liés, avec les metteurs en scène Jean-Claude Penchenat, Stéphane Verrue, et à la direction musicale Jean-Claude Malgoire. Puis au théâtre elle travaille, en tant que comédienne, avec des metteurs en scène comme Jean-Marie Maddeddu, Patrice Bigel, Benoît Bradel. De 1994 à 1999, elle travaille régulièrement avec Sophie Loucachevsky (Théâtre Feuilleton à l’Odéon et une série de spectacles réalisés en Afrique du Sud), et avec Jean-François Peyret (collaboration artistique et interprétation) pour La méduse les trois Traités des Passions et Faust, une histoire naturelle. Elle crée deux soli qu’elle interprète Sombra, Solita y Sol et Invito. Elle travaille en tant que collaboratrice artistique avec André Wilms pour le spectacle La philosophie dans le boudoir de Sade à Munich. Elle tourne au cinéma en tant qu’actrice avec Ricard Reguan El Temps, Fernando Solanas Tango l’exil de Gardel, Charles Cré-Ange Sur l’enveloppe il y avait une croix , Angelin Preljocaj Noces de Stravinsky, Jean-Marie Maddeddu Entracte International et Mort de rire .

Brigitte Seth, Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, se forme à l’Ecole des Arts et Techniques du Cirque et du Mime au Nouveau Carré Sylvia Monfort à Paris. Elle écrit et est interprète au sein de différentes structures de théâtre contemporain. Elle tourne durant trois ans avec le groupe itinérant Théâtre Emporté (plus tard Zingaro) : L’alchimiste de Ben Jonson, La foire aux patrons - création. Elle crée une première compagnie, le Théâtre Incarnat, dont elle coécrit les deux premiers spectacles dans lesquels elle joue : Loin et longtemps et Le nain. Puis en tant qu’interprète, elle travaille avec des metteurs en scène et des chorégraphes, notamment Patrice Bigel, Eloi Recoing, Tomeo Verges, Jean- François Peyret. De 1994 à 2000, elle codirige le collectif Les Pénélopes avec Anne Koren, Martha Moore et Roser Montlló Guberna. Elle assiste Sophie Loucachevsky pour deux projets en Afrique du Sud : Fragments, a playshop et Once upon a time en 1996 et 1997.

Jim Couturier
Après un cursus de danse contemporaine au Conservatoire National Supérieur de Paris, Jim Couturier rencontre Aurore Godfroy et Thalia Ziliotis. Ensemble, ils créent en 2012 un premier spectacle, «Locked Space In». Entre curiosité et intuition, il crée au sein de la compagnie A.J.T. un mouvement félin, masculin, acrobatique et inventif et apporte au groupe une gestuelle singulière, masculine, féline, inventive, nourrie de classique, contemporain, jazz, cirque, hip-hop et yoga. Il intègre par la suite la compagnie Toujours après minuit avec le spectacle Esmérate ! et poursuit les spectacles mêlant la danse à une autre discipline. Il travaille régulièrement avec Hela Fattoumi et Eric Lamoureux dont il est interprète sur 3 de leurs spectacles. En 2020- 2021, il fait partie de la création « Nexus » de la compagnie les yeux de l’inconnue et du « Portrait Kafka » du CDN de Caen.

Ariane Derain
Ariane commence très jeune la danse modern jazz et la danse classique, avant de se former à la danse contemporaine au CRR de Paris, puis au CNSMDP dont elle est diplômée en 2012. Elle danse pour Christine Bastin, Daniel Dobbels, Serge Ricci, Tatiana Julien, Arthur Pérole, Elodie Sicard. En 2015 elle crée son premier projet chorégraphique en duo avec Eva Assayas, puis un solo. Puis elle collabore avec la metteuse en scène Catherine Gendre pour la création d'un diptyque mêlant danse, théâtralité, musique, matières et vidéo, dans un rapport sensible et vivant. Elle accompagne par la danse les projets de metteurs en scène, musiciens et artistes plasticiens tels que Ricardo Suanes, Valentine Vera et Laurence Ayi. En parallèle Ariane mène des ateliers de danse et intervient régulièrement auprès d'enfants handicapés. Cherchant à développer le lien entre danse et santé, elle s'est formée à la naturopathie, au yoga, au massage et à la réflexologie qu'elle utilise dans un but de prévention, récupération et bien-être.

Antoine Ferron
Après le conservatoire de Nantes, Antoine Ferron intègre en 2006 L’EPSAD à Lille dirigée par Stuart Seide. En 2009 il joue dans Beaucoup de bruit pour rien de W. Shakespeare mis en scène par G. Richardeau. Cette même année, il fait partie du collectif Si Vous Pouviez Lécher Mon Coeur créé par Julien Gosselin avec qui il joue Gênes 01 de F. Paravidino, puis Tristesse Animal Noir d’Anja Hilling, Les Particules élémentaires d’après le roman de M. Houellebecq créé au festival d’Avignon en 2013 puis 2666 de Roberto Bolaño et Joueurs, Mao II, Les Noms de Don DeLillo. Il joue aussi avec J-P Naas et Arnaud Anckaert. En parallèle il joue et danse dans Change or die d’après des textes de Robert Walser mis en scène par Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth. Il danse pour Orphée et Eurydice de C.W. Gluck mis en scène par Pierre Audi et chorégraphié par Arno Schuitemaker. Il tourne aussi dans deux films pour la télévision réalisés par Josée Dayan: Diane de Poitiers et Capitaine Marleau.

Louise Hakim
Très jeune Louise Hakim étudie la danse aux Lilas (Seine-Saint-Denis), la musique, le chant, les claquettes et la gymnastique. Elle se forme à la danse contemporaine aux Lilas, Montreuil, Boulogne-Billancourt puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris de 2008 à 2012 et étudie le chant Carnatique (Inde du sud) et le théâtre. Elle travaille ensuite avec les chorégraphes Brigitte Seth et Roser Montllò Guberna, Tatiana Julien, Stefan Dreher, Aurélie Berland, Hervé Diasnas et Valérie Lamielle, Willi Dorner, le Collectif Warn!ng, le Collectif IO, avec les metteurs en scène Catherine Gendre, Vincent Goethals, Elise Vigier ainsi qu'avec Agnès Desarthe, écrivaine. En 2015 elle crée la compagnie les Yeux de l'Inconnu, basée aux Lilas, mêlant danse, théâtre et musique. Louise donne une grande importance à la pédagogie et au lien entre la danse et les autres arts vivants. Passionnée de yoga depuis quinze ans, professeure diplômée à Ashtanga Yoga Paris en 2016, elle enseigne actuellement le yoga à un public divers.  

Alix Kuentz
Élevé au sein d'une famille d'artistes, Alix poursuit d'abord des études d’électrotechnique avant de (re)découvrir le théâtre en 2006. Avec une licence d'études théâtrales et 4 ans aux conservatoires du 11ème et du Centre. Il étudie le jeu, la danse, la marionnette et l’opéra de Pékin, notamment en Chine. Il danse quatre années de suite au théâtre Silvia Montfort dans les spectacles de Nadia Vadori, avec qui il fera plusieurs performances, notamment au Théâtre National de Chaillot. Depuis 2014 il donne régulièrement des ateliers de danse et de jeu et rejoint la Compagnie Modes d'emploi, dirigée par Johanne Débat. Il collabore également avec la Compagnie de l'Absinthe et depuis 2019 il travaille avec David Lescot dans Une Femme se Déplace au Théâtre de la Ville. En parallèle, il codirige le Studio-Théâtre de Charenton avec le Super Théâtre Collectif. En 2022/2023 il est en tournée avec Casting et Incroyable Mais Vrai, de la Compagnie Modes D’emploi. En tournée aussi avec Une Femme se Déplace et La Force qui Ravage Tout, de David Lescot.

Lisa Martinez
Née en 2001, Lisa Martinez quitte le sud-est de la France à l’âge de 15 ans pour étudier la danse jazz au CRR d’Avignon avant d’intégrer l’année suivante le CNSMD de Lyon en cursus danse contemporaine. Durant quatre ans, elle y explore différentes techniques allant des processus post modern à la danse-théâtre avec Anne Martin, en passant par le répertoire de Claude Brumachon ou encore la technologie du mouvement house dance avec la performeuse Katerina Andreou. Elle questionne son rapport à la danse en s’appuyant en parallèle sur d’autres médias tels que le théâtre, le cinéma, la photographie, l’écriture. En 2021, dans le cadre de ses stages de fin d’études elle rencontre Maguy Marin avec qui elle travaille actuellement sur une reprise de rôle dans May B. C’est la même année qu’elle fait la connaissance de Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna lors d’un stage sur la création de Salti, qu’elle rejoint avec enthousiasme en juin 2022.

Théo Pendle
Théo commence la danse à l'île Maurice. Il rentre ensuite à Montpellier afin de suivre un Baccalauréat Musique Danse couplé d'un cursus à Epsedanse et au Conservatoire de Montpellier où il obtient un diplôme d'Études Chorégraphiques. Il poursuit sa formation à la London Contemporary Dance School, The Place (2012-2015) à Londres et à la Salzburg Experimental Academy of Dance (2014) en Autriche. En 2015, Théo co-crée le Sparse collective, groupe de plusieurs danseurs à Londres pour des performances in-situ. Entre 2016 et 2023, Théo travaille avec Ricardo Rozo, Karine Saporta, Chenglong Tang, Fanny Gombert, Paul Les Oiseaux, Aurore Floreancig, Dai Jian à l'Opéra de Pékin, Marco Chenevier au Torino Danza Festival, Pal Frenak au Théâtre National de la Danse de Budapest et Clément Aubert à Paris. Il participe actuellement à la production d'Orféo à l'Opéra de Montpellier. Entre 2018 et 2023, il crée la compagnie Soli avec laquelle il fait 3 soli : Vous Pouvez Répéter ? Mimeo et Christina.

Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth sont « auteures de spectacles » , à la fois metteures en scène, chorégraphes, dramaturges et interprètes.

La multiplicité des cultures et des expériences les conduit, lorsqu’elles se rencontrent, à mêler plusieurs langues, plusieurs langages :

« Nous parlons plusieurs langues quotidiennement (français, espagnol, catalan). Il nous est donc possible de choisir la langue dans laquelle, ce jour-là, ces mots-là expriment le mieux l’idée de l’instant. De la même manière, nous possédons plusieurs techniques et langages (danse, théâtre, musique). Pour nous il s’agit de moyens d’expression que nous utilisons sans préjugé, en toute liberté. Comme nos deux cultures coexistent pleinement, ces différents langages sont en complémentarité, en harmonie.
Notre recherche repose sur la dissociation, par conséquent le mélange de plusieurs éléments est indispensable. Ce travail profond, éprouvant parfois, est au service d’un "mieux dire utopique". Nous favorisons la recherche du sens par la dissociation et l’accumulation, la complémentarité de langages différents et un mode adressé, ouvert qui requiert la participation du spectateur. »

Depuis sa naissance en 1997 la compagnie Toujours après minuit a réalisé de nombreux spectacles :
El Como Quieres (1997), Personne ne dort (1998), Suite pour quatre (2000), L’Entrevue (2001), Rosaura (2002), Revue et corrigée, es menschelt… (2004), Epilogos, confessions sans importance (2004), Je te tue, tu me tues, le premier de nous tous qui rira… (2006), Récitatifs toxiques (2007), Galeria (2008), À la renverse (2008), Genre oblique (2010), Avant-propos, un récit dansé (2011), Change or die (2013), Coûte que coûte (2014), ¡ Esmérate ! Fais de ton mieux ! (2015), Le bruit des livres (2016), Sisters (2016), Visites décalées au Théâtre National de Chaillot (2017), À vue (2018), Gertrude Stein, sa compagne Alice Toklas, son ami Pablo Picasso (2019), Family machine ( 2019), La merveille du Siècle, portrait d’Élisabeth Jacquet de la Guerre (2020), Parades (2020), Salti ( 2021), Odisea, nos voyages avec vous ( 2022), invisibles (2022)

Les deux metteures en scène-chorégraphes sont également sollicitées pour réaliser des chorégraphies et/ou des mises en scène d'opéras. De 1999 à 2000 elles collaborent à la trilogie Monteverdi sous la direction musicale de Jean-Claude Malgoire ; en 2001, elles chorégraphient Madeleine aux pieds du Christ d’Antonio Caldara à l’Abbatiale au festival de la Chaise-Dieu, direction musicale de Arie Van Beck. En mai 2007, sous la direction musicale de Jean-Claude Malgoire, elles créent la mise en scène et la chorégraphie de Orfeo Ed Euridice de Gluck.
La compagnie Toujours après minuit réalise de nombreuses performances, regroupées sous le nom générique de Luna i Lotra Performing hors les murs : à domicile, maisons de quartier, bibliothèques, médiathèques…

Les acteurs et danseurs Antoine Ferron, Louise Hakim et Jim Couturier, avec lesquels nous avons déjà souvent travaillé *, et tissé des liens artistiques profonds, rejoints par Ariane derain, Alix Kuentz, Lisa Martinez, Théo Pendle forment un vivier d’où se dégage une forte complicité. Nous créons toujours dans le souci de favoriser la complémentarité, l’écoute et le partage. Il en découle un état de veille qui accroît la théâtralité du jeu, du mouvement, de la parole. Et c’est tout naturellement que, dès le départ, pour ce projet, nous avons pensé à eux.
* Travelling, Change or die, Esmérate ! , Le bruit des livres, Visites décalées, Family machine.

« Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna dévoilent une pièce jeune public comique et prenante, qui initie au rituel de la tarentelle. (...)on se prend au jeu de ces trois amis, qui racontent avec originalité un pan de la culture italienne. » Belinda Mathieu | Sceneweb.fr

« Adressé au jeune public, leur théâtre chorégraphique se veut une initiation au rituel en passe de disparaître, mais surtout un encouragement à inventer des manières collectives de se réjouir, d’opposer aux tragédies en cours un fort message de vie. » Anaïs Heluin | Journal La Terrasse

« les deux artistes, partenaires de création depuis 1997, créent un tourbillon de numéros follement dansés par un trio de jeunes interprètes, dans une échappée revigorante. » Rosita Boisseau | Télérama

« Avec « Salti » les chorégraphes et metteures en scène Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth ont entraîné les danseurs Jim Couturier, Louise Hakim et Lisa Martinez dans une sarabande contagieuse. (...) Franchement réjouissant. » Gérald Rossi | L'Humanité

« Salti est une création vivement recommandée pour tous, dès 2 ans. Un spectacle gai et rythmé qui fait du bien. » La Nouvelle République