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THÉÂTRE

Tarif A - 1h30
Dès 14 ans

GRANDE SALLE
Mardi 10 décembre – 20h


À HUIS CLOS

KERY JAMES

Un tête-à-tête sans concession entre un juge et un avocat sur fond de bavure policière.

Après avoir défendu lors d’un concours d’éloquence que l’État n’était pas seul responsable de la situation en banlieue, Soulaymaan est devenu avocat. Quand son frère Demba est abattu d’une balle dans le dos par un policier, il est fortement affecté mais pas ébranlé dans ses convictions : pour lui, ce sont les choix de Demba, fiché au grand banditisme, qui l’ont mené à cette fin tragique. Il est convaincu que le policier, jugé pour homicide volontaire, sera condamné. Lors du procès en assise, Soulaymaan assiste à ce qu’il vit comme une parodie de justice dans laquelle le policier sera finalement acquitté. À ce moment-là, quelque chose se brise en lui : il réalise qu’aux yeux des institutions de son pays, toutes les vies ne se valent pas.

Animé par la colère, il pénètre de force et armé dans l’appartement du juge, avec la ferme intention d’attenter à sa vie.


Les mécanismes sourds des violences policières et des rapports de domination sociale se traduisent dans une langue brute et poétique. – La Terrasse
Un spectacle engagé et tonique pour intelligemment réfléchir. – Télérama

Mise en scène & scénographie : Marc Lainé – Avec : Kery James et Olivier Werner – Dramaturgie : Agathe Peyrard – Assistant mise en scène : Olivier Werner – Collaboration artistique : Naïlia Chaal – Régie générale : Thomas Crèvecoeur – Création lumières : Kevin Briard – Régie lumières : Kevin Briard, Juliette Labbaye, Samuel Kleinmann – Création et régie vidéos : Baptiste Klein & Yann Philippe – Création sonore : Clément Rousseaux – Costumière : Marie-Cécile Viault – Remerciements à Fursac.

© Photo : Koria, Simon Gosselin

Production : Astérios Spectacles et Otto Productions – Coproduction : Chaillot-Théâtre National de la Danse, Les Quinconces - L’Espal SN du Mans, Le Radiant-Bellevue - Caluire-et-Cuire, La Machinerie Théâtre de Vénissieux, Maison de la Musique de Nanterre, La Filature - SN de Mulhouse, Théâtre Jean Vilar - Vitry-sur-Seine, Théâtre de Dreux, La Comédie de Valence - CDN Drôme Ardèche, Théâtre-Sénart – Coréalisation : Théâtre du Rond- Point - Paris.

Site de la compagnie

Cinq ans après À Vif, pièce présentée au Théâtre du Rond-Point lors de sa saison 2017-2018, le rappeur, auteur, compositeur, scénariste, réalisateur et poète Kery James fait son retour sur les planches de théâtre avec un nouveau spectacle.

Intitulé À huis clos, il est conçu comme une suite à sa première pièce, qui voyait s’affronter deux jeunes élèves avocats issus de « deux France » différentes autour d’un concours d’éloquence.
La question qui leur était posée : « L'État est-il seul responsable de la situation actuelle des banlieues en France ? »

Soulaymaan (interprété par Kery James), jeune avocat issu d’une banlieue parisienne, répondait par la négative, prenant le spectateur à contre-pied. Yann (interprété par Yannik Landrein), jeune avocat issu d’un milieu favorisé, répondait par l'affirmative.

Pour À huis clos, Kery James convoque à nouveau son personnage fétiche de Soulaymaan désormais avocat. Après le meurtre suspect de son grand frère d'une balle dans le dos par un policier, Soulaymaan est persuadé que ce dernier sera condamné. Mais lorsque le policier est relaxé, alors que tout démontre qu'il a fait un usage excessif et disproportionné de son arme, Soulaymaan tombe de haut et découvre que la loi française n'est pas toujours une pour tous.

Meurtri, il fait irruption dans l'appartement du juge qui a permis au meurtrier de son frère de ressortir libre du tribunal, le prend en otage et menace de l'exécuter.

Dans un face-à-face où Soulaymaan met en scène le procès du juge, les mots jaillissent et éclatent sur les murs. Le verbe est au coeur de ce théâtre politique qui met en difficulté les certitudes et les préjugés des deux protagonistes. Les deux hommes échangent sur des sujets aussi divers que les violences policières, la démocratie, la résilience, la réparation ou l'amour.

Au fur et à mesure des digressions, leur débat devient un dialogue, leur opposition un échange et leur affrontement une rencontre. Seulement, la tragédie est en marche…

Un spectacle d'une heure et quinze minutes écrit par Kery James, avec Kery James et Jérôme Kircher. Un huis clos tendu et musclé mis en scène par Marc Lainé qui résonne avec l'actualité de notre pays.

Kery James
Né de parents haïtiens, ayant grandi en Guadeloupe et issu d’une famille en grande difficulté sociale, Kery James, Alix Mathurin de son vrai nom, se distingue très jeune par la qualité de ses textes ciselés et sa sensibilité à fleur de peau. Il est une référence du hip-hop hexagonal. A onze ans, le jeune Kery James se fait remarquer à la MJC d’Orly pour ses talents d’auteur, de danseur et de rappeur. En 1991, paraît l’album Qui sème le vent récolte le tempo, de MC Solaar, comprenant son premier featuring. Un an plus tard, il crée avec ses amis le groupe Ideal J, et fait partie du collectif Mafia K’1 Fry.
Figure majeure du rap français depuis près de trente ans, Kery James ne cesse de se renouveler et de surprendre. Son rap teinté d’un engagement ardent contre les inégalités s’inscrit dans une démarche humaniste, guidée par un optimisme pugnace. Multipliant les succès, l’artiste a vendu plus de 700.000 albums ces dernières années, rempli 7 Olympia, 4 Zénith et 2 Bercy/AccorHotels Arena.
La première pièce que Kery James a écrit et interprète « À VIF », quant à elle a réuni près de 100.000 spectateurs au théâtre. Son dernier spectacle exceptionnel consacré à l’ensemble de sa carrière, le Banlieusards show, de la MJC d’Orly à l’AccorHotels Arena le 2 décembre 2019 fut un immense succès, réunissant plus de 12.000 personnes. Le concert est retransmis sur CultureBox et France 2.
2019 fut marquée par le triomphe sur Netflix du premier long métrage écrit et coréalisé par Kery James : Banlieusards, ayant déjà réuni, au bout de deux semaines de diffusion, 2.634.101 foyers.
Kery James sera pour cette la saison prochaine Auteur Associé du théâtre de Chaillot et de son directeur Rachid Ouramdane.
Kery James prépare un nouveau long-métrage et un nouvel album. Il se produira dans le cadre du Mélancolique Tour, un concert acoustique et intimiste à l’occasion duquel il reprend les titres les plus marquants de sa carrière.
Dès ses premières esquisses en tant que scénariste, Kery James fut salué par ses paires. Après avoir été finaliste du Grand Prix Sopadin du Meilleur Scénariste, Kery James fut lauréat à l’unanimité de la prestigieuse Association Beaumarchais (SACD) pour son premier scénario pour le Cinéma, Banlieusards (ex. Ne manque pas ce train).
Kery James travaille à présent à l’écriture d’une série, de trois nouveaux projets  de  longs- métrages, dont Amal et Frances, qui s’inscrivent naturellement dans la continuité de son œuvre  et  de  ses engagements.

Marc Lainé
Né en 1976, Marc Lainé est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Il travaille d’abord régulièrement en tant que scénographe pour le théâtre et l’opéra pour lesquels il a réalisé plus de soixante-dix scénographies.
Depuis 2008, Marc Lainé conçoit ses propres spectacles. Affirmant une écriture résolument « pop » et une démarche transdisciplinaire, il y croise le théâtre, le cinéma, la musique live et les arts plastiques.
Il met en scène ses premiers spectacles avec l’auteur britannique Mike Kenny: La Nuit électrique, produit par La Comédie de Valence en Comédie itinérante et nommé aux Molières 2009 (catégorie Meilleur spectacle jeune public), puis Un rêve féroce (CDDB– Théâtre de Lorient, CDN ; Théâtre du Rond-Point, Paris).
À partir de 2010, il crée sa propre compagnie, La Boutique Obscure, et écrit désormais ses spectacles. Il présente d’abord un cycle sur les grandes figures de la culture populaire américaine : Norman Bates est-il? ; Break Your Leg ; Just For One Day ! (La Ménagerie de Verre, Paris ; Théâtre de Chaillot ; CDDB–Théâtre de Lorient, CDN).
Les  créations  suivantes  inaugureront  des  collaborations  musicales  et  scéniques avec Moriarty, pour Memories From The Missing Room (La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée ; Théâtre de la Bastille, Paris) puis Vanishing Point, les deux voyages de Suzanne W. (CDDB–Théâtre de Lorient, CDN; Théâtre de Chaillot / Prix du syndicat de la critique 2014/2015, catégories Meilleure création d’une pièce en langue française et du Meilleur compositeur de musique de scène), avec Bertrand Belin pour Spleenorama (Théâtre de la Bastille ; CDDB–Théâtre de Lorient, CDN), avec aussi le groupe Valparaiso pour My Whispering Hosts, lecture musicale d’un texte de Roberto Bolaño.
Et tâchons d’épuiser la mort dans un baiser, spectacle musical d’après l’opéra inachevé de Debussy, La Chute de la maison Usher (produit par le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence; La Comédie de Saint-Étienne, CDN) est présenté en 2017 à La Comédie de Valence en Comédie itinérante. La même année, il écrit et met en scène Hunter (Scène nationale 61 ; Théâtre de la Ville, Paris) et le spectacle jeune public La Chambre désaccordée (Scène nationale 61 ; Théâtre de la Ville, Paris) il présente La Fusillade sur une plage d’Allemagne, de Simon Diard (Théâtre Ouvert, Paris ; TNS) et il crée une adaptation de Construire un feu de Jack London pour l’ouverture de saison du Studio-Théâtre de la Comédie-Française avec les comédiens du Français.
En janvier 2020, il prend la direction de La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme Ardèche.
En 2021, Marc Lainé crée avec les habitant·e·s de Valence l’O.V.N.I. Sous nos yeux, premier volet d’une trilogie fantastique dont le deuxième est En travers de sa gorge créé en septembre 2022 pour 5 comédiens dont Marie-Sophie Ferdane et Bertrand Belin, artistes de l’Ensemble artistique.
En 2021, Marc Lainé crée à huis clos Nosztalgia Express au CDN de Rouen, spectacle en tournée au Théâtre de la Ville, Paris et présenté à Valence en 2022.
En septembre 2021, Marc Lainé crée Nos paysages mineurs en Comédie itinérante. En janvier 2024, il créera En finir avec leur histoire dans laquelle on retrouvera Liliane et Paul, les deux personnages de Nos paysages mineurs, seize ans après leur rupture.
Les textes de ses spectacles sont publiés chez Actes Sud-Papiers.
Marc Lainé enseigne la scénographie dans différentes écoles d’architecture et d’art dramatique et notamment l’ENSATT et l’École de la Comédie de Saint-Étienne.

Olivier Werner
Olivier Werner est acteur et metteur-en-scène. Il vit entre la France et la Suisse. Il a suivi sa formation d’acteur et de metteur en scène à l’ENSATT, à l’école du TNS et à l’Institut Nomade de la Mise en scène. Il a également été reçu au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD).
Comme acteur, il a notamment travaillé sous la direction de Elsa Granat, Daniel Janneteau, Christophe Rauck, Marc Lainé, Christophe Perton, Yann-Joel Colin, Richard Brunel, Yves Beaunesnes, Lluis Pasqual, Jorge Lavelli, Adel Hakim, Anne-Laure Liégeois, Christian Rist, Jean-Marie Villégier, Urszula Mikos, René Loyon, Simon Eine, Marc Zammit, Claudia Morin, Mali Van Valenberg, Guillaume Clayssen, Gérard Vernay...
Il a mis en scène plusieurs spectacles : Pelléas et Mélisande (Maurice Maeterlinck), Les Revenants (Henrik Ibsen), Les perses (Eschyle), Les hommes dégringolés (Christophe Huysman, création collective), Béatrice et Bénedict (opéra – concert d’Hector Berlioz), Rien d’humain (Marie N’diaye), Mon conte Kabyle (Marie Lounici), Occupe-toi du bébé (Dennis Kelly),  After the end (de Dennis Kelly), La pensée (Leonid Andreïev), Le vieux juif blonde (Amanda Sthers), Show room Nouveau drame (Suzanne Joubert), Semelle au vent (de Mali Van valenberg), Versant Rupal ( de Mali Van Valenberg).
Il conçoit aujourd’hui les scénographies de ses spectacles, et parfois ceux de la compagnie Jusqu’à m’y fondre, implantée en Valais.
Au cours de son parcours, il a dirigé plusieurs stages de formation d’acteurs pour des CDN (Reims, Angers, Valence), pour des écoles de  théâtre  (HETSR  de  Lausanne,  Conservatoire  de  Montpellier), également pour un public scolaire et universitaire (Lorient, Valence), pour un centre de réinsertion (Bondy) et pour des centres pénitentiaires (Fleury-Mérogis, Valence).
Il joue actuellement dans « Des châteaux qui brûlent » de Arno Bertina dans  une  mise-en-scène  de  Anne-Laure  Liégeois  (Théâtre  de  la Tempête). Son dernier spectacle, « Versant Rupal » sera repris la saison prochaine dans quatre théâtres de Suisse romande.

Jérôme Kircher
Élève du Conservatoire National Supérieur d’ Art Dramatique de 1985 à 1988, Jérôme Kircher est notamment l’élève de Michel Bouquet. Dès sa sortie du conservatoire, il joue dans le Hamlet de Patrice Chéreau (1988) aux côtés de Gérard Desarthe qui avait été également son professeur. À partir des années 1990, il devient un comédien de théâtre réputé.
En 2000, il interprète Lorenzaccio sous la direction de Jean-Pierre Vincent dans la Cour d’honneur du Palais des papes à Avignon. Il travaille avec les plus grands metteurs en scène : André Engel, Bernard Sobel, Luc Bondy, Irina Brook, Joël Jouanneau ou encore Denis Podalydès. En 2009, il est le Lopakine inoubliable de La Cerisaie mise en scène par Alain Françon. Il est nommé à trois reprises aux Molières.
À partir des années 2010, il travaille principalement sur des créations avec des auteurs et metteurs en scène aussi différents que Wajdi Mouawad, Emmanuel Meirieu, Guy Cassiers, Nicolas Bedos, Patrick Pineau ou Amos Gitaï.
De 2017 à 2018, il joue près de trois cents fois un seul en scène adapté du Monde d’hier de Stefan Zweig mis en scène par Patrick Pineau.Pour France Culture, il enregistre de très nombreuses fictions radiophoniques.
En parallèle, il tourne régulièrement au cinéma ou pour la télévision dont Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, Sauvages de Tom Geens, dans La Famille Bélier d’Éric Lartigau, dans Chevrotine de Laetitia Masson ou encore dans de nombreux téléfilms de Josée Dayan.Il signe les mises en scène de Berthe Trépat, médaille d’or de Cortazar en 2001, Je sais qu’il existe des amours réciproques (mais je ne prétends pas au luxe) d’après Romain Gary quatre ans plus tard, et avec Patrick Pineau Le Monde d’hier d’après Stefan Zweig ou encore Le Sourire d’Audrey Hepburn de Clémence Boulouque.
En 2022, il joue dans Biographie : un jeu, de Max Frisch au Théâtre du Rond-Point et interprète également, au Théâtre de La Colline, le rôle de Talyani Waqar Malik avec Wajdi Mouawad dans la dernière création de ce dernier, Racine carrée du verbe être.

Agathe Peyrard
Agathe Peyrard se forme en classes préparatoires littéraires et intègre la section Dramaturgie de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon en 2014. Elle continue sa formation en pratiquant l’écriture dramatique et scénaristique, notamment à Paris III, auprès de Michel Azama et Koffi Kwahulé.
Elle est assistante à la mise en scène auprès de Cyril Teste sur le spectacle White Room, d’Alexandra Badéa, avec la Promotion 27 de la Comédie de Saint- Étienne en 2015 puis sur ADN de Dennis Kelly, avec l’ESAD, au CENTQUATRE, en 2017. Elle participe ensuite au comité de lecture du Théâtre du Rond-Point en tant que collaboratrice littéraire pour l’année 2018. Elle co-écrit et met en scène Foufurieux puis Lear Factor, présenté au Théâtre de la Bastille lors d’un festival dédié à la jeune création. En parallèle, elle dirige des ateliers d’écriture, notamment en milieu carcéral à la prison de Fresnes.
Elle signe la dramaturgie et la co-adaptation de spectacles d’Anne Barbot (Le baiser comme une première chute, d’après l’Assommoir, de Zola, TGP, en 2021, puis La Terre, de Zola, 2024). Elle travaille comme dramaturge  et collaboratrice à l’adaptation auprès de Guillaume Barbot pour Et si je n’avais jamais rencontré Jacques Higelin, Théâtre de Chelles, Alabama Song, Théâtre de la Tempête et Icare, DSN. Elle signe la dramaturgie et la co-adaptation d’Un conte de Noël, d’après le film d’Arnaud Desplechin, spectacle mis en scène par Julie Deliquet et présenté lors du Festival d’Automne en 2020.
En 2022, elle retrouve Julie Deliquet pour Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres, d’après trois pièces de Molière, spectacle présenté à la Comédie Française, et dont elle co-signe l’adaptation et la dramaturgie. Cette même année elle accompagne Fabien Gorgeart à la dramaturgie pour l’adaptation du roman de Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, qu’il met en scène au Studio-Théâtre de la Comédie Française puis le retrouve à nouveau pour Les Gratitudes, présenté au Centquatre.

« Évitant les trop faciles clichés, les deux hommes s’affrontent sur la liberté, l’amour, le pardon, la rédemption. » F.P. - Télérama sortir 

« Loin de tomber dans le réquisitoire anti-police, Kery James montre davantage les failles d'une démocratie qui comporte des dérives. "Où sont les policiers qui ont le courage de faire face au corporatisme et dénoncer les exactions de leurs collègues ?! [...] Dans la police, on ne se balance pas ! On se protège les uns les autres !", rétorque Kery James. Des actes, des paroles, des comportements qui interrogent, révoltent. Une pièce à fleur de peau profondément actuelle et proche des minorités. La réflexion de Kery James s'impose comme un cri d'alarme et de détresse, d'utilité publique. » Yemcel Sadou - FranceTVInfo 

« La langue est Kery James est très particulière. Très écrite. Pas dialoguée, d'une manière ordinaire. Il assume, en poète, en amoureux d'un style ample, emphatique, des tirades qui n'ont rien d'un relâchement naturel. Ce style amplifie les arguments de l'un et de l'autre. Et donne aux menaces, aux reproches de Maître Souleymann, quelque chose d'implacable. Sous la direction de Marc Lainé, qui signe également la scénographie, ce moment de théâtre, malgré le caractère parfois sans nuances de la société décrite par l'avocat, est touchant. » Armelle Héliot - Marianne 

« La pièce s’achève, nous laissant, nous public, tristes, submergés par une vague de colère et de soulagement que ce sujet soit présent au théâtre, car nous ne pouvons plus détourner le regard. La salle est unanime : applaudir la prise de parole et les « bravo » ne sont que le fin mot de la fin pour résumer ce moment plein de force. » Baz'art 

« On pourrait parler d’efficace et intelligent spectacle «politique», un genre plus trop à la mode frileuse du temps. Car y sont décryptées les violences du monde en monologues et duos quasi hugoliens, capables de bousculer comme de consoler un public captivé ici par le sens du récit, du suspense, du rythme. Le verbe de Kery James, 45 ans, reste raffiné et rugueux à la fois. » Fabienne Pascaud - Télérama