28 août > 1er octobre

EMILIA PEREZ

FILM FRANÇAIS DE JACQUES AUDIARD (2024 – 2 H 10)
AVEC KARLA SOFÍA GASCÓN, ZOE SALDANA, SELENA GOMEZ
PRIX DU JURY & PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE, CANNES 2024

Une femme avocate, Rita Moro Castro, est chargée d'aider Manitas, un chef de cartel mexicain en fuite, à subir une chirurgie de réattribution sexuelle pour à la fois échapper aux autorités et affirmer son genre.

HORAIRES

mercredi 14h15 - 16h30 - 18h45
jeudi 18h30 - 20h45
vendredi 18h15
samedi 16h30 - 18h45 -21h
dimanche 16h30 - 18h45
mardi 14h15 - 16h30 - 18h45 - 21h

mercredi 16h15 - 18h30 - 20h45
jeudi 16h30 - 20h45
vendredi 14h15 - 18h30
samedi 16h30 - 18h45 - 21h
dimanche 18h30
mardi 14h15 - 16h30 - 18h45 - 21h

mercredi 18h15 - 20h30
jeudi 18h15
samedi 14h15 - 16h30 - 20h45
dimanche 15h
mardi 14h15 - 16h30 - 18h45

mercredi 18h
jeudi 18h - 20h30
vendredi 17h30
samedi 17h30
mardi 14h30

jeudi 18h15
samedi 18h30
mardi 18h D

L'IMMANQUABLE

Jacques Audiard

Avocate mexicaine douée, Rita est mal à l’aise au service d’un cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Une porte de sortie inespérée se présente à elle, une proposition qu’on ne peut pas refuser : aider le terrible narcotrafiquant Manitas à se retirer des affaires et à disparaître pour toujours. Manitas a un plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir, enfin, la femme qu’il a toujours rêvé d’être…

Cette étonnante histoire a germé dans la tête de Jacques Audiard en 2018 à la lecture du roman Écoute de Boris Razon dans lequel figure un personnage de trafiquant transsexuel. Le réalisateur songe d’abord à en faire un opéra et il engage le compositeur Clément Ducol (collaborateur de Leos Carax sur Annette) et sa compagne la chanteuse Camille. Leur travail d’écriture à six mains ramène le projet vers le cinéma : il s’agira d’une comédie musicale. Et comme l’action se déroule au Mexique et que Jacques Audiard aime décidément les défis, il s’agira d’une comédie musicale en espagnol ! Après de longues recherches, le réalisateur rencontre enfin celle qui sera son Emilia : Karla Sofía Gascón, une actrice transsexuelle. Il pense confier le rôle de Manitas à un homme mais la comédienne, qui déclarera plus tard « Emilia Pérez, c’est un peu comme si la Belle et la Bête étaient enfermées dans un même corps », parvient à le convaincre : elle incarnera les deux personnages. Tourné principalement en studio, à Paris, dans le plus grand secret, le film est présenté au Festival de Cannes 2024 auréolé de mystères. Ovationné à la fin de la projection, il décroche le Prix du jury et un prix d’interprétation féminine collectif. Il faut dire que le résultat est absolument époustouflant. On se croirait au coeur du Dia de los muertos, l’exubérante fête des morts célébrée au Mexique chaque 1er novembre : un tourbillon de chansons, de chorégraphies, de passions violentes et de folies furieuses.

SOUTIEN DU GROUPE INÉDITS
Tourné en langue espagnole dans un Mexico reconstitué en studio, Emilia Perez surprend par ses audaces tant scénaristiques que formelles, Jacques Audiard sachant manifestement associer les talents. Tour à tour film de cartel, comédie musicale et mélo aux accents almodovariens, c’est un film hybride, pour ne pas dire transgenre, qui fait siens ces différents registres presque contradictoires avec une fluidité et un brio déconcertants. Pensée comme un opéra, cette quête de rédemption imprégnée de violence atteint l’émotion grâce à ses flamboyants personnages féminins. Insensé et puissant !

Stéphanie Debaye Cinéma Trianon, Sceaux
Membre du groupe Inédits
https://www.art-et-essai.org

LE MOT DU COMITÉ 15-25
Si je vous parle d’une comédie musicale sur la transidentité avec pour toile de fond les cartels mexicains, réalisé par Jacques Audiard, avec Selena Gomez, il va peut-être vous falloir un petit temps devant tant d'informations ? Le film bénéficie d'un casting féminin impeccable - elles brillent toutes par leur interprétation viscérale. Emilia Pérez vous emporte visuellement avec une photographie colorée, parfois clipesque. Vos oreilles pourront profiter d’une bande-son savoureuse qui vous restera en tête ! Bref, Emilia Pérez fait du bien, autant pour son engagement fort pour la communauté LGBTQIA+ sous-représentée au cinéma, mais également pour ses qualités audiovisuelles démentes. Un voyage sensoriel à ne pas louper !

Mylène Frogé - Cinéma La Tournelle, L'Haÿ-les-Roses.
https://www.art-et-essai.org

EXTRAITS DE PRESSE
Le réalisateur signe un film immense, visuellement époustouflant et extrêmement profond. Le Parisien
Emilio Pérez, le splendide dixième long métrage du cinéaste français, introduit les questions de genre dans l'univers du narcotrafic. Un mélange étonnant de danse, de chansons, de drame et de comédie. L'Humanité
Emilia Perez est une prouesse, puissante, audacieuse et salvatrice. Bande à part
Peps du musical, frisson de série noire, drôlerie de soap opera et larmes de mélodrame, Emilia Perez est une bombe queer. Du Almodaudiard ! L'Obs
Avec un goût inné pour l’irrévérence, Jacques Audiard se livre à un habile exercice de style aussi réjouissant que maîtrisé. La Croix
Viscéral et mélo, délicat et bourrin, féroce et émouvant. Mi-Almodovar mi-Michael Mann. Fou. CinemaTeaser
Après tant d’années à regarder les hommes tomber, Audiard regarde les femmes lutter dans cette comédie musicale transgenre, à la fois mélo et film noir. Télérama
Avec ce film musical sur la transition de genre d’une narcotrafiquante dans un Mexique fantasmé, doublement primé à Cannes, le cinéaste trouve son souffle dans l’outrance et le déchaînement des sentiments. Libération
Film transgenre dans son essence, Emilia Perez frôle l’angélisme, mais bascule plutôt dans le camp de la rédemption, de la justice et du combat contre le déterminisme. Tournage en studio en France. Traitement inédit. Séquence finale bouleversante. Flamboyant ! La Voix du Nord
Pour en apprécier le spectacle, il faut laisser au vestiaire l’exigence du réalisme et de la vraisemblance, et se laisser happer par l’énergie sentimentale et les ressorts archétypaux qui en gouvernent la dramaturgie, sous les auspices de la dissonance et de l’impureté. Le Monde
Jacques Audiard signe un éblouissant et émouvant film au-delà des genres, entre thriller, mélo, comédie musicale, sur la transidentité. Sud Ouest