23 > 27 octobre

L'HISTOIRE DE SOULEYMANE

FILM FRANÇAIS DE BORIS LOJKINE (2024 – 1H43 - )
AVEC ABOU SANGARE, NINA MEURISSE
PRIX DU MEILLEUR ACTEUR ET PRIX DU JURY - UN CERTAIN REGARD, CANNES 2024

Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt…

HORAIRES

23 > 29 OCTOBRE
mercredi 18h30
jeudi 17h
vendredi 20h45
samedi 17h
dimanche 19h D

Dossier de presse
Dossier pédagogique

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
L’Histoire de Souleymane c’est ce récit de vie que nous entendons en voix-off à travers les écouteurs d’un smartphone. Mais c’est aussi ce quotidien qui nous happe dès les premières images du film : celui d’un livreur à vélo qui pédale dans Paris, tombe, se relève, prend des coups mais ne plie pas. Impossible de baisser la garde quand tout est danger et menace. À travers un personnage qui n’est pas tout à fait de fiction, puisqu’il est porteur de tant d’histoires et de réalités vécues, Boris Lojkine réalise un film qui percute fort, un film en forme de thriller ultra-documenté. Le cinéaste nous invite à soutenir ce regard perçant, celui de Souleymane – Abou Sangare (Prix d’Interprétation – Un Certain Regard – Cannes 2024), qui ne peut pas nous traverser sans nous ébranler et questionner notre humanité. Un grand film !

Noémie Dumas - Le Six n'étoiles, Six-Fours-les-Plages
Membre du groupe Inédits
https://www.art-et-essai.org

LE MOT DU COMITÉ 15-25
L'Histoire de Souleymane se distingue par une performance magistrale de son acteur principal, qui apporte une intensité viscérale à chaque scène. Le film est un véritable voyage sensoriel, où la photographie réaliste nous plonge au cœur de la capitale française, entre symphonie de klaxons et ballet incessant de taxis et vélos. L’œuvre de Boris Lojkine est bien plus qu'un simple drame sur l'immigration et la précarité : c'est un témoignage poignant sur la résilience humaine et le combat pour la dignité. Ce film met en lumière les invisibles, ceux que nous croisons sans jamais les voir, mais qui sont pourtant essentiels à notre quotidien. Boris Lojkine réussit à capturer avec une grande sensibilité les émotions d'un homme en quête de reconnaissance et d'un futur meilleur, tout en critiquant les dynamiques sociales et économiques qui perpétuent l'injustice.

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EXTRAITS DE PRESSE
Un thriller à couper le souffle. - Télérama
Que celui qui ne finit pas dévasté nous jette la première pierre. CinemaTeaser
L’Histoire de Souleymane dessille le regard et aide à combattre l’indifférence. Un film important, essentiel même en ces temps de remous démocratiques. - Bande à part
Un film fort, dont les choix esthétiques l’emmènent au-delà du constat documentaire et de la chronique sociale. - La Voix du Nord
À travers quelques coups de fil que donne Souleymane à sa famille, le film décrypte avec beaucoup de finesse et d’émotion les raisons qui ont poussé ce tout jeune homme à traverser la Méditerranée au péril de sa vie. - Le Parisien
La durée du film se cale sur les deux jours, de pur suspense, qui séparent Souleymane de cet entretien, dont la mise en scène ne nous prépare pas vraiment au poignant épilogue. Le Monde
Car, chose rare, si le film est bon, s’il nous plaît, c’est qu’il endure sa condition et la sublime pour nous, mais au risque que ce don ou ce talent ne lui soient d’aucun secours. Libération
Une fiction à l’os, construite comme un documentaire, qui ne verse jamais dans la caricature ou la sensiblerie et portée par ses interprètes, tous non professionnels. La Croix
Solaire et confondant de naturel, déjouant lui aussi tous les poncifs, l'acteur a remporté le prix d'interprétation à Cannes cette année dans la section Un certain regard : c'est entièrement mérité. Une révélation, à l'image de ce film refusant d'asséner à la truelle une doxa politique indigéniste pour se concentrer sur l'humain et la dramaturgie. Bingo : on est conquis. Le Point
On oublie les fictions démagogiques croulant sous le poids de leurs bons sentiments. Dans son nouveau film, un des plus impressionnants de l’année du côté du cinéma français, Boris Lojkine suit à la trace un sans-papiers confronté aux réseaux de l’économie souterraine et à l’absurdité administrative. À découvrir d’urgence. Marianne
Par là même, « l’Histoire de Souleymane » se distingue des standards du cinéma naturaliste, évoquant la tragédie froide et la tristesse infinie du « Samouraï » de Melville, autre portrait d’un homme en fuite rendu à l’état d’abstraction.
L'Obs
Un grand film incarné par un immense acteur non- professionnel (comme 99% du casting à l’exception de Nina Meurisse, déjà héroïne de Camille), Abou Sangaré, lui-même, dans la vraie vie, en quête d’une régularisation qui lui a été refusée… Première