16 > 29 octobre

ALL WE IMAGINE AS LIGHT

FILM INDIEN DE PAYAL KAPADIA (2024 – 1H54)
AVEC KANI KUSRUTI, DIVYA PRABHA, CHHAYA KADAM
GRAND PRIX, CANNES 2024

Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s'interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d'un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin une possible liberté...

HORAIRES

mercredi 20h30
samedi 16h - 18h
dimanche 16h15 - 18h15
mardi 18h30 - 20h45

mercredi 16h30
jeudi 20h45
samedi 20h45
dimanche 17h
mardi 18h30 D

Dossier de presse

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Après Toute une nuit sans savoir (Oeil d’or, 2021), où Payal Kapadia explorait déjà le rapport au temps, elle remporte avec All We Imagine as Light, son premier long métrage de fiction, le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes. À Mumbaï, ville d’une grande complexité, rude et précaire, trois femmes considérées comme libres - elles travaillent et vivent seules - sont prisonnières des carcans traditionnels et sociaux. Après une première partie filmée dans l’effervescence de la mégalopole et de leur quotidien professionnel qui échappe à la vie, la seconde partie ouvre un horizon dans un village du littoral. La lumière change, le temps se dilate, la forme se diversifie encore (après les incursions du documentaire, elle emprunte au fantastique, à la fable) et la "lumière" qui se glisse dans l’obscurité de ce que leur impose la société indienne agit comme un autre possible. Une déconstruction de leur condition, une perspective inédite, une autre façon d’être femme ensemble dans un système patriarcal.

Sylvie Presa - Studio 43, Dunkerque
https://www.art-et-essai.org

EXTRAITS DE PRESSE
Délicat et sensuel. Marianne
Une chronique indienne intime et lumineuse. Télérama
Vaporeux et sensitif. La Voix du Nord
Une boucle parfaite qui sonde la capacité des êtres à sécher leurs larmes, à panser leurs plaies, sans oublier ni regretter pour qui et pour quoi battait leur cœur. Les Inrockuptibles
Après Toute une nuit sans savoir, documentaire ayant remporté l’Oeil d’Or en 2021, Payal Kapadia réussit à merveille son passage à la fiction avec All We Imagine as Light, Grand Prix au Festival de Cannes. Bande à part
La réalisatrice indienne Payal Kapadia suit le cheminement de trois femmes bien décidées à assumer leurs désirs dans un très beau film récompensé par le grand prix du jury au dernier Festival de Cannes. La Croix
Grand prix au Festival de Cannes, le superbe film de l’Indienne suit les trajectoires de trois femmes solitaires aux envies contrariées qui rêvent de grand large. Libération
Dans ce long-métrage d’une grande beauté, délicat, souvent silencieux, Payal Kapadia affirme un féminisme qui n’est jamais démonstratif. Sud Ouest
Il faut ici saluer la grâce avec laquelle la réalisatrice filme la métropole comme un manège faussement enchanté. Le retour de Parvaty vers son village d’origine, dans la région côtière de Ratnagiri, est l’occasion d’une seconde partie plus solaire, et rêveuse, où les tempéraments des trois femmes s’affirmeront. Le Monde
Le premier long métrage de fiction de l’Indienne Payal Kabadia est un très grand film. La belle et singulière texture de l’image fascine comme celle d’un tissu chatoyant. Cette histoire d’amitié entre deux infirmières et une amie trouble par sa profondeur. Les Fiches du Cinéma