L’intrigue génère un suspense qui va crescendo, et met sous tension le spectateur qui se demande bien où le maître de cérémonie va l’emmener. Le Parisien
A 94 ans, le réalisateur américain livre un film de procès complexe, au scénario retors, dans une filiation assumée avec « Douze hommes en colère », de Sidney Lumet. Le Monde
À travers l’histoire captivante d’un juré qui découvre sa responsabilité dans la mort de la victime, Clint Eastwood traite magistralement de la justice. Télérama
Avec cette solide fable morale, Eastwood livre une réflexion sur la justice et la vérité qui ne manque pas d’incarnation. Les Fiches du Cinéma
En ces temps de binarité mortifère nourrie par les réseaux sociaux, parasitant toute nuance et vérité dans le rendu de la justice, la démonstration paisible mais ferme de Juré n° 2 fait un bien fou. Et se clôt sur un plan d'une force dévastatrice que l'on n'est pas près d'oublier. À voir de toute urgence. Le Point
La réussite de ce procédé narratif, outre la grande qualité du découpage classique d’Eastwood, est due à l’excellence de l’acteur anglais Nicolas Hoult, au jeu facial en parfaite adéquation avec le déchirement intérieur éprouvé par son personnage. Bande à part
Car « Juré n°2 » raconte plus que tout le malaise généré par les Blancs privilégiés au sein d’une Amérique plurielle dont les institutions sont pensées pour eux seuls. Est-ce à dire que Clint Eastwood a viré woke à 94 ans ? Sans aller jusque-là, son film déconstruit un monceau de présupposés et se délecte à jeter le trouble dans tout ce qui ressemble de près ou de loin à un semblant d’ordre établi. L'Obs
Si "Cry Macho" était le chant du cygne d’un cavalier solitaire, un langoureux document sur la vieillesse et la dégénérescence d’un corps, "Juré n°2" est un film qui respire l’extrême vitalité. Conduit dans un appareillage brillamment dosé entre vitesse, concision et limpidité, le nouveau Eastwood exalte à chaque plan de son élégant classicisme que sur le terrain du cinéma, il n’a pas pris une ride. Les Inrockuptibles
De bout en bout, et comme à son habitude, rien n’échappe au regard méticuleux et à l’objectivité souveraine d’Eastwood, qu’il s’agisse des étapes ordonnées propres à la mise en place du procès (on retient surtout la phase de sélection des jurés, ici retranscrite avec autant de précision que dans un roman de John Grisham) ou la prédominance de la phase de délibération sur celle du procès. Abus de Ciné