Dimanche 2 mars – 14h15

SPECTACLE & CINÉMA

Autour du spectacle Black Label
TARIF UNIQUE : 4€

LA NOIRE DE ...

FILM FRANCO-SÉNÉGALAIS D'OUSMANE SEMBENE (1966 - 1H)
AVEC THÉRÈSE M'BISSINE DIOP, ANNE-MARIE JELINEK, ROBERT FONTAINE

Une jeune bonne sénégalaise suit ses patrons français retournant à Antibes. Le plaisir de la découverte de ce nouveau monde se transforme vite en déconvenue profonde. Elle subit l’isolement, le mépris des patrons, le racisme ambiant, les tâches ménagères incessantes...

Dossier de presse

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
En 1966 est montré pour la première fois La Noire de… à l’occasion du « Festival mondial des arts nègres » porté à Dakar par Leopold Sedhar Senghor. C’est un évènement libérateur inégalé : Ousmane Sembène offre à l’Afrique subsaharienne son premier long-métrage, et livre une œuvre d’une force politique majeure tant elle parvient à se dégager du prisme colonial pour mieux le dénoncer. Diouana (magnifique Mbissine Thérèse Diop) quitte tout pour « venir travailler pour les Blancs », et son exil prend la forme d’une humiliation cloitrée et d’une lente agonie. À travers elle, c’est à toute l’Afrique bafouée par l’héritage colonialiste que Sembène rend hommage, en lui restituant sa part féminine oubliée. Clair, net, précis et d’une grande beauté formelle, La Noire de… est un conte antiraciste inoubliable, et dont il faut profiter du retour en salle pour le partager avec une jeune génération qui saura être touchée par ce joyau.

Pierre Magne LUX Scène nationale de Valence
https://www.art-et-essai.org

EXTRAITS DE PRESSE
Une œuvre majeure des cinémas d'Afrique. FranceInfo Culture
Reprise : avec « La Noire de… », Ousmane Sembène affronte la banalité du cauchemar colonial.
Le Monde
Ressortie d’un joyau du cinéma mondial, La Noire de… est un récit profondément troublant sur le racisme ordinaire des années soixante, qui se perpétue. Une grande leçon comportementale à méditer et à voir absolument. Abus de ciné
Le film majeur d’Ousmane Sembène sur la tragédie d’une domestique sénégalaise employée par des Français ressort en salles, dans un climat où plusieurs œuvres subissent les campagnes de dénigrement de l’extrême droite. Libération
Ce récit d’une aliénation révéla le talent du cinéaste sénégalais Ousmane Sembène. Du grand art ! AvoirAlire
“La Noire de…” d’Ousmane Sembène : Thérèse Mbissine Diop, héroïne inoubliable de ce brûlot postcolonial. Ce film de 1966 sur les rapports de domination issus de la colonisation reste d’une implacable puissance. Il ressort en salles en version restaurée. Télérama