On n'a pas fini d'épuiser les multiples lectures et jouissances de ce pur objet de fascination. Les Inrockuptibles
David Lynch orchestre un vertigineux jeu de pistes dans les collines de Hollywood. Magnifiquement déroutant. Télérama
Lynch invente une élasticité des lieux, des temps, des expériences, des identités, qui loin de n'obéir qu'à une gratuité au terme de laquelle tout serait possible, met à nu un refoulé insane. Mulholland Drive est ainsi un voyage d'une rigueur parfaite dans la psyché féminine, suite logique en cela des interrogations de Lost Highway constatant, on s'en souvient, une impossible fusion des hommes et des femmes. Le Monde
S'il sème quelques indices sur le chemin, Lynch donne moins à comprendre qu'à ressentir. L'expérience est inoubliable. A condition de se perdre. L'Obs
Fiction. Mieux : où est le jour et où est la nuit ? D'accord, le soleil brille et le ciel est bleu dans Mulholland Drive, ou au contraire, il règne un noir d'encre. Mais chaque image est aussi complexe, aussi inventive, c'est-à-dire aussi fictive, qu'un tableau. La palette colorée de Lynch (ses bleus, ses jaunes, ses marron, ses glacis même) offre d'étranges réminiscences du baroquisme hermétique d'un Salvador Dali. Libération
[Un] monument jouissif et déconcertant, drôle et tétanisant, érotique et repoussant. Même en retrouvant ses esprits, on voit mal comment Lynch pourrait aller au-delà de cette expérience limite. Ecran Large
Comme Hollywood, Mulholland drive opère donc par envoûtement maléfique. Bande son ensorceleuse, réalisation serpentine et caressante, lumières hypnotiques, corps de rêve, ses atours dégagent en superficie une sensualité exacerbée que l'on pressent pourtant vite être dangereuse. Chronic'art