ACTUALITÉ

25 juin > 5 juillet

LOVEABLE (ELSKLING)

FILM NORVÉGIEN DE LILJA INGOLFSDOTTIR (2025 – 1 H 41)
AVEC HELGA GUREN, ODDGEIR THUNE
GRAND PRIX DU JURY & PRIX D’INTERPRÉTATION – LES ARCS FILM FESTIVAL 2024

Maria, 40 ans, jongle entre ses quatre enfants et une carrière exigeante tandis que son second mari, Sigmund, voyage de plus en plus pour son travail. Un soir, ils se disputent violemment et Sigmund finit par annoncer qu’il veut divorcer. Pourquoi Maria est-elle autant en colère ? À qui en veut-elle ? Comment aimer et être aimée ? De séances de thérapie en règlements de comptes familiaux, elle va aller jusqu’au bout de cette angoissante question…

HORAIRES

jeudi 16h30 - 21h
vendredi 14h30 - 16h30 - 18h15
samedi 16h30 - 18h30
mardi 18h30 - 20h45

mercredi 19h
jeudi 18h45
samedi 14h30 - 18h45
mardi 16h30

mercredi 18h45
jeudi 19h
vendredi 16h30 - 20h45
samedi 16h15 D

Dossier de presse

L'IMMANQUABLE (juin 2025)

Lilja Ingolfsdottir

Premier long métrage de la réalisatrice norvégienne Lilja Ingolfsdottir, Loveable a un petit air de famille avec Julie (en douze chapitres) de son compatriote Joachim Trier sorti en 2021. Soit le portrait sans fausse pudeur des névroses et espoirs d’une femme d’aujourd’hui, porté par une actrice incandescente : Helga Guren, véritable révélation. On passe du vertige de la rencontre amoureuse au désarroi de la séparation en passant par les éprouvants épisodes de scènes de ménage. Pourquoi Maria est-elle à ce point en colère ? Et contre qui ? De séances chez le psy en règlements de comptes entre parents et enfants, la réalisatrice va pousser le personnage de Maria à aller jusqu’au bout de cette angoissante question. Lilja Ingolfsdottir commente : « Maria a le choix. Elle peut se considérer comme celle qui a été négligée, peut détester son conjoint Sigmund, peut être en colère et désespérée. Mais elle peut aussi choisir de se demander ce que cette crise lui apprend. Je pense que Maria est une véritable héroïne parce qu’elle est capable de se tourner vers sa part d’ombre, de regarder sa peine pour la transformer. (…) Aujourd’hui, vous devez travailler, prendre soin de votre corps, bien manger, avoir une vie sociale, être heureuse. Cette pression est insupportable et très présente dans le couple, même si la relation est bonne. On finit par se blâmer l’un l’autre. Loveable parle aussi de ça. Sigmund essaye de faire son travail, c’est un homme bien, Maria essaye aussi de travailler, les grands-parents ne sont pas là… Ce dont a besoin Maria, c’est de soutien. »

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Dans la lignée d’Ingmar Bergman, le premier long métrage de Lilja Ingolfsdottir explore la complexité de l’intimité du couple. Elle en dissèque les mécanismes, les désillusions et les incertitudes avec un désir de vérité rare. Pour autant, elle s’attache pour l’essentiel à la trajectoire de son personnage féminin. Maria est vulnérable, excessive et à la dérive. Le récit à la croisée de l'étude de mœurs et du portrait psychologique saisit par la qualité de la direction d’acteur, des dialogues et de la mise en scène qui donne à voir et à revoir les situations-clés, permettant à Maria d'accéder de nouveau à elle-même.

Sylvie Presa - Cinéma Studio 43, Dunkerque
https://www.art-et-essai.org

EXTRAITS DE PRESSE
Une magnifique quête d'identité. Elle
La narration à la première personne, le montage en puzzle et l’image au plus près des soubresauts et des imperfections du réel contribuent à la qualité de dissection des aléas d’une relation amoureuse. Télérama
La force du film est en effet dans son grand naturalisme, qui rend la souffrance des personnages palpables et permet aux deux comédiens – formidables – de déployer tout leur talent. Une découverte. Le Point
Rien de très original sur le papier a priori. Et pourtant Loveable vous happe et finit par ne plus vous lâcher. Première
Helga Guren, épatante de vérité, confirme l’immensité de son talent, d’ailleurs récompensé du prix d’interprétation au Festival les Arcs 2024 ainsi qu’au Festival international du film de Karlov Vary. AvoirAlire
"Loveable" nous renvoie à cette inquiétude : nous sommes faits de multiples ruptures intimes qui font que notre existence est irrémédiablement discontinue. Lilja Ingolfsdottir trouve son incandescence dans ce geste plein de sincérité et à travers cette auscultation sans fard de la construction d’une relation amoureuse et de ce qu’elle engage de l’estime de soi. Son premier film nous montre, comme une première fois, une femme dans toute sa complexité. La Septième Obsession