INCONTOURNABLES

GRANDS CLASSIQUES ET FILMS CULTES RÉÉDITÉS EN VERSION NUMÉRIQUE À REDÉCOUVRIR SUR GRAND ÉCRAN.


Dimanche 27 juillet – 16h
EN VERSION RESTAURÉE
Séance présentée par Malavida, distributeurs du film.

LA REINE MARGOT

FILM FRANÇAIS DE PATRICE CHEREAU (1994 – 2 H 41)
AVEC ISABELLE ADJANI, DANIEL AUTEUIL, JEAN-HUGUES ANGLADE
✪ PRIX DU JURY & PRIX D'INTERPRÉTATION FÉMININE, CANNES 1994
✪ 5 CÉSARS 1995

Août 1572 : Marguerite de Valois, sœur du Roi Charles IX, est belle, jeune et catholique. Pour renforcer les positions de la France et apaiser les conflits religieux, sa mère Catherine de Médicis la marie de force au protestant Henri de Navarre...
INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Il s'agit de l'adaptation du célèbre roman La Reine Margot d'Alexandre Dumas père, déjà porté à l’écran par Jean Dréville en 1954. Patrice Chéreau souhaite éviter l'académisme des reconstitutions historiques pour revendiquer une filiation avec le film de gangsters et la saga mafieuse dans le sillage de Francis Ford Coppola et Martin Scorsese. Grand homme de théâtre, Chéreau a alterné dans son parcours cinématographique films à grand spectacle et films intimistes. Il réunit ces deux approches dans ce film à propos duquel il déclarera : « C’est avec La Reine Margot que j’ai appris à faire du cinéma ».

Isabelle Gibbal-Hardy - Le Grand Action, Paris
https://www.art-et-essai.org

EXTRAITS DE PRESSE
Un film splendide et furieux, où tout Chéreau semble s’être rassemblé, concentré. (…) Une inégalable énergie vitale. Une jubilation feuilletonnesque que Chéreau a formidablement saisie. Le Monde
Ça n’est pas vraiment du Dumas. Ce n’est peut-être pas non plus de l’Histoire. Mais, assurément, c’est du Chéreau. Du grand Chéreau (…) Un feuilleton familial hallucinant. Télérama
Le film de Chéreau est beau, porté par un souffle romantique prodigieux, par la virtuosité étourdissante de la mise en scène, par une trajectoire shakespearienne qui nous emporte autour d’un tourbillon narratif toujours fascinant. La Croix
Saluons une distribution hors pair avec trois champions : Adjani, secrète, rebelle, humaine ; Auteuil, subtil, malicieux, généreux dans le rôle ingrat d’Henri de Navarre ; Anglade, incroyable de folie, de délire, d’innocence criminelle dans le rôle en or de Charles IX. (…) La Reine Margot nous intéresse, nous étonne, nous surprend, nous épate. Le Point
Propulsé par un souffle qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors, Jean-Hugues Anglade se dédouble littéralement dans le film de Patrice Chéreau : à la fois enjoué et maléfique, enfantin et adulte, souffreteux et autoritaire. Une saisissante métamorphose. Libération