Après avoir orchestré la dernière édition de Rue des vikings, la compagnie Annibal et ses Éléphants ouvre ce mois de la comédie avec sa fantaisie théâtro-cinématographique ludique, pédagogique et burlesque.
Sous prétexte d’une simple mise en son d’un film muet, les huit comédiens, musiciens, bruiteurs, projectionnistes nous entraînent dans une expérience drolatique. Comme dans leur première baraque de cinéma forain créée en 1920, la famille Annibal projette de façon archaïque The Wild Witness, premier long-métrage de western français tourné en 1919 par Jean Fort ! Non seulement, ils réalisent en direct la bande-son (dialogues, musiques, bruitages…), mais ces cow-boys du rire profitent de chaque changement de pellicule pour agir sur l’histoire en cours, avec l’aide des spectateurs. Le film devient alors prétexte à une réflexion permanente sur les personnages, leurs motivations, la vraisemblance de l’histoire ou encore le choix des musiques et fait renaître le rendez-vous jubilatoire du film du dimanche soir qui faisait le bonheur de toute la famille.
« Plus proche de la série B que de la super-production, ce western sera néanmoins le succès de l’été. Ne ratez donc pas la prochaine séance. » TÉLÉRAMA (TTT)
“ Tout est là pour nous captiver maintenir notre attention par le rire et la surprise, assagir les assoiffés de qualité technique et de démonstrations pédagogiques. Le spectacle apparaît comme un OVNi dans la jungle des déjà-vus et lieux communs du théâtre de rue. Les comédiens comblent tous les domaines d’exigence, quelle générosité!”
Julie Lemaire – Rue du Théâtre -Namur
“ Ce Film du Dimanche Soir tient en haleine son public familial 90 minutes durant. “
Emmanuelle Dreyfus – Stradda
"Du rire, avec la compagnie Annibal et ses éléphants et son très drôle Film du dimanche soir." Geraldine Kornblum - L'Humanité
" Triple A pour le western de série B. Autant le dire d'emblée : "Le film du dimanche soir" de la Cie"Annibal et ses éléphants" est une délicieuse sensation de ce "Villeneuve-en-scène" cru 2013.Mené a un train (sifflera troisfois) d enfer ce gig avec guitare-harmonica et guimbarde ne quitte jamais les etriers. Une épopée grandiose qui prend vie sur l'écran mais aussi et surtout dans les cabines des bruiteurs, sur la plate-forme des projectionnistes, sur la scènede la baraque foraine et dans les gradins. Pas Vilarien, ce théâtre la, mais diablement populaire "
La Provence
“ Le Film du Dimanche Soir a eu pour effet d’entraîner le public dans une aventure digne d’une chevauchée fantastique;”
Le Télégramme de Brest
“ Ces cinéastes, pas du tout sages comme des images, offrent un voyage bourré d’humour, de trouvailles scéniques, de références aussi; Au delà de la fantaisie permanente de ce spectacle ambitieux, c’est une belle leçon de 7eme art qui est proposé au public. Avec en point d’orgue cette réflexion si juste : le véritable cinéma, c’est celui que le spectateur se fait dans sa tête.
L’Avenir – Namur
" Le film du dimanche soir est aussi une astucieuse façon de montrer le cinéma en train de se faire, d'en comprendre les ressorts techniques et scénaristiques et de mesurer que le cinéma, c'est aussi du spectacle bien vivant. Les personnages du western échappent à leur rôle, sortent du cadre, reprennent leur liberté, les acteurs entrent dans l'écran « à force de vivre, souffrir et mourir » ensemble, l'identification est totale. Et le spectateur devient acteur... presque malgré lui. La magie enfantine du western opère. C'est jubilatoire."
Le Midi Libre