Tarif A - 55 min.
Dès 14 ans
GRANDE SALLE
Samedi 26 avril – 20h
Une pièce puissante comme un uppercut !
Sur scène, des robes. De soirée, de mariée, de chambre, de tous les jours, de bal. À paillettes, longues, bouffantes, ajustées, trop grandes. Des robes qui volent, qui brillent, qui craquent, qui tournent, qui traînent ou qui tombent. Des robes Empires, à baleines, de celles qui valsent sur Léonard Cohen ou bien des robes en pleurs, mal cousues, légères, sans armatures, nouées sur le ventre. Et puis des robes seules, rebelles, enjouées sur fond de basses électroniques.
Leïla Ka propose sa première pièce de groupe, y dévoile et habille, dans tous les sens du terme, les fragilités, les révoltes et les identités multiples portées par cinq interprètes femmes et quarante robes pour tenter une exploration du féminin.
Entre fusion et distance, adhésion et rejet, une échappée féministe follement émancipatrice. – Télérama
Les danseuses font voler en éclats les carcans et semblent exhorter toutes les femmes à partir à la conquête d’elles-mêmes. – L’Œil d’Olivier
Chorégraphie : Leïla Ka – Interprétation : Océane Crouzier, Jennifer Dubreuil Houthemann, Jane Fournier Dumet – Assistante chorégraphique : Jane Fournier Dumet – Création lumière : Laurent Fallot – Régie lumière : Laurent Fallot – Régie son : Rodrig De Sa.
© Photo : Nora Houguenade
Production : CENTQUATRE-PARIS et Cie Leïla Ka – Production déléguée : CENTQUATRE-PARIS – Coproduction : La Garance - SN de Cavaillon, SN Théâtre Malakoff, SN Théâtre d’Angoulême, Théâtre de Suresnes Jean Vilar - festival Suresnes Cités Danse 2024, CCN d’Orléans - Direction M. Le Pladec, CCN Ballet de Lorraine direction P. Jacobsson (Accueil-studio), Les Quinconces et L’Espal - SN du Mans, Espaces Pluriels - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création - Danse de Pau, La Manufacture - CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux/La Rochelle, La Passerelle - SN de Saint-Brieuc, Fondation Royaumont, Espace 1789 - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la danse de Saint-Ouen – Soutien : Le Quatrain – équipement culturel de Clisson Sèvre et Maine Agglo, Ville de Gouesnou - Centre Henri Queffélec – Mécénat : Caisse des Dépôts – Aide à la résidence : Fondation Royaumont/Fondation d’entreprise Hermès – Leïla Ka est artiste associée au CENTQUATRE-PARIS, à POLE-SUD - CDCN de Strasbourg et à DSN-Dieppe Scène Nationale, artiste complice à La Garance - SN de Cavaillon et en résidence longue à l’Espace 1789 - scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la danse de Saint-Ouen – Leïla Ka est accompagnée par le réseau TREMPLIN - réseau interrégional Grand Ouest + Paris jusqu’en 2024 – Ce spectacle est en tournée avec le 104ontheroad.
Sur scène, des robes. De soirée, de mariée, de chambre, de tous les jours, de bal. A paillettes, longues, bouffantes, ajustées, trop grandes. Des robes qui volent, qui brillent, qui craquent, qui tournent, qui traînent ou tombent. Des robes empires, à baleines, de celles qui valsent sur Léonard Cohen ou bien des robes en pleurs, mal cousues, légères, sans armatures, nouées sur le ventre. Et puis des robes seules, rebelles, enjouées sur fond de basses électroniques.
Sur scène, elles sont cinq à porter ces robes.
Cinq qui transpirent parce que vivantes.
Leïla Ka
Après une trilogie commencée avec Pode Ser en 2018 puis C’est toi qu’on adore en 2020 et clôturée avec Se faire la belle en 2022, Leïla Ka propose sa première pièce de groupe Maldonne. La chorégraphe y dévoile et habille, dans tous les sens du terme, les fragilités, les révoltes et les identités multiples portées par cinq interprètes femmes et quarante robes pour tenter une exploration du féminin.
Leïla Ka – chorégraphe et interprète
Leïla Ka commence à danser à Saint-Nazaire.
Après avoir été interprète pour Maguy Marin dans la célèbre pièce May B, elle créée son premier solo en 2018 Pode Ser primé six fois à l’international et joué plus de 200 fois depuis sa création.
En 2020, elle crée une seconde pièce, le duo C’est toi qu’on adore puis en 2022, le solo Se faire la belle récompensé par le prix « Révélation chorégraphique » des Syndicats de la critique.
Cette même année, elle remporte le premier prix du Concours Danse Elargie du Théâtre de la Ville de Paris avec Bouffées, courte pièce pour cinq interprètes.
En parallèle de tourner avec ses quatre premières pièces, Leïla Ka crée Maldonne en novembre 2023, sa première pièce de groupe pour cinq interprètes femmes.
Elle est aujourd’hui artiste associée au CENTQUATRE-PARIS, à POLE-SUD, centre de développement chorégraphique national de Strasbourg, à la Garance, scène nationale de Cavaillon, en résidence longue à l’Espace 1789, scène conventionnée d’intérêt national Art et création danse de Saint-Ouen et est accompagnée par Tremplin, réseau interrégional Grand Ouest + Paris pour le soutien aux chorégraphes émergents, jusqu’en 2024.
Océane Crouzier – interprète
Océane Crouzier débute son parcours par la danse jazz qu’elle croisera avec d’autres influences au conservatoire d’Annecy et Chambéry. Elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en 2016. Durant son parcours elle traverse le répertoire d’Hervé Robbe, Thomas Guerry, Rachid Ouramdane et Laly Euguadé. Elle travaille avec Ambra Senatore sur la reprise du solo Altro piccolo progetto domestico. Au Jeune Ballet elle traverse des pièces de divers chorégraphes telles que Sharon Eyal, Carolyn Carlson, Anne Martin et Sasha Waltz.
Diplômée en 2020, elle est interprète pour Louison Valette dans la création Mues et pour le post- diplôme de Grégoire Manhès Killing Time. Intéressée par la performance, Océane Crouzier découvre le travail de l’autrice et metteuse en scène Mathilde Segonds avec qui elle présente l’installation déambulatoire Dans le silence des fossiles aux Subsistances de Lyon puis elle sera interprète pour le chorégraphe Willi Dorner pour sa performance de rue Bodies in Urban Spaces. Elle est également interprète dans le moyen métrage chorégraphique de Grégoire Manhès Killing Time sélectionné dans le festival Côté court 2022.
Elle performe au CCB de Lisbonne avec le spectacle musical et chorégraphique de Miguel Filipe Bochecha- sementes para um futuro.
Océane Crouzier intègre la compagnie Ma’ de Marion Alzieu pour la création Si c’est une fille et celle de Leïla Ka pour Bouffées et la recréation à 5 interprètes de C’est toi qu’on adore en 2023.
Jennifer Dubreuil Houthemann – interprète
Native de Brest, Jennifer Dubreuil Houthemann commence la danse à 5 ans au Conservatoire. Elle intègre ensuite l’école des Ballets du Nord de Roubaix où elle se forme en danse classique pendant quatre années.
A 17 ans, elle rentre au CNSMD de Lyon en danse contemporaine et est ensuite sélectionnée pour le D.A.N.C.E, programme européen pour jeunes danseurs à Dresden (Allemagne) sous la direction des chorégraphes W. Forsythe, A. Preljocaj, W. Mc Gregor et F. Flamand.
Elle intègre ensuite en tant qu’interprète permanente la Compagnie nationale norvégienne de danse contemporaine – Carte Blanche pendant sept années.
Depuis 2018, elle est interprète dans la Cie VOETVOLK de Lisbeth Gruwez, notamment dans la pièce The Sea Within. De retour à Brest, elle crée la CAD Plateforme avec une autre chorégraphe brestoise Guiomar Campos.
Depuis, elle a écrit cinq pièces : NOR.A, Le petit jardin, ANTES, Voyez comme on dort et La Rêveuse.
Jane Fournier Dumet – interprète
Jane Fournier Dumet est née à Carcassonne. En 2016, elle termine ses études au CNSMD de Lyon et après avoir passé un an à la Modern Theatre School d’Amsterdam, elle part au Cambodge enseigner la danse à l’orphelinat de Siem Reap.
En 2018, elle crée la Compagnie Fernweh avec la chorégraphe et interprète Loulou Carré. Ensemble, elles écrivent leur premier duo Dans tes bras.
En 2019, elle rejoint le Collectif La Méandre. Une rencontre qui donnera naissance à BIEN PARADO, un duo écrit à sept mains.
Aujourd’hui, elle est interprète pour Leïla Ka dans le duo C’est toi qu’on adore, FULL FUEL créé par l’Oxyput Compagnie, BIEN PARADO du Collectif Méandre et participe aux performances inclassables des HOODS FLAKES.
Zoé Lakhnati - interprète
Zoé Lakhnati est une artiste chorégraphique basée entre Bruxelles et Sète. Elle est diplômée en danse classique du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en 2019 et de P.A.R.T.S en 2022 où elle a travaillé avec les chorégraphes P. Gehmacher, M. Hassabi ou encore A. T. De Keersmaeker.
En 2021, Zoé Lakhnati assiste la chorégraphe R. Orlin au Théâtre National de Bretagne et co-organise « De L’impertinence », une résidence de recherche/rendez-vous danse à Sète qui a lieu chaque été depuis.
Elle est actuellement danseuse interprète pour les chorégraphes M. Ingvartsen et Leïla Ka.
Jade Logmo – interprète
Originaire de l’Ile de la Réunion, Jade Logmo débute la danse classique à l’âge de 5 ans. Plus tard, elle fait également du Jazz et de la danse contemporaine jusqu’à la fin de ses études secondaires. Elle rejoint le CNSMD de Lyon en cursus contemporain en parallèle d’une Licence en Arts du Spectacle et de la scène.
Pendant ses études, elle participe aux pièces chorégraphiques D’indicibles violences de C. Brumachon et B. Lamarche, Avant les gens mourraient du Collectif (LA)HORDE et Publique de M. Monnier.
En parallèle de ses activités d’interprète, elle se forme en poursuivant des stages notamment avec P. Découflé, Maud Le Pladec, Ohad Naharin, D. Chamblas et D. Zambrano.
Elle commence à travailler avec Leïla Ka en 2022.
Mathilde Roussin – interprète
Mathilde Roussin est originaire de Domancy et a débuté la danse à Sallanches et à Annecy en danse classique et contemporaine. En 2015, Mathilde rejoint la Copenhagen Contemporary Dance School. Elle poursuit ensuite sa formation à SEAD à Salzbourg où elle est diplômée en 2020. Elle débute sa carrière d’interprète auprès des chorégraphes Emeline Nguyen dans le spectacle Rouge Carmin et Rita Cioffi dans le spectacle Slow. Elle rejoint en 2022 la compagnie de Oona Doherty dans la création et tournée du spectacle Navy Blue. En 2022, elle participe au concours Danse Élargie auprès de la chorégraphe Leïla Ka dans le spectacle Bouffées. Leur collaboration se poursuit avec une reprise de rôle dans le duo C’est toi qu’on adore.
Laurent Fallot – créateur lumière
Laurent Fallot fait ses premiers pas dans le spectacle vivant à ONYX – Scène conventionnée de Saint-Herblain. Il y découvre le travail de compagnies de renommée internationale et participe également à l’accompagnement en création de plusieurs compagnies locales. Après une formation à l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle (ISTS) à Avignon, il fait ensuite ses armes sur différents plateaux comme technicien lumière puis avec des compagnies, dans le CCNN – Centre Chorégraphique National de Nantes alors dirigé par C. Brumachon et B. Lamarche pour lesquels il travaillera plus de 10 ans en tan tque régisseur lumière en tournée.
Depuis 20 ans, il éclaire des corps en mouvement collaborant aux créations d’Esther Aumatell, de Jacky Achar, de la Compagnie O., de Pauline Tremblay, d’Olivier Sagazan, d’Alexandre Fandard. Mlaurent Fallot accompagne Leïla Ka en création et en tournée depuis le premier solo Pode Ser en 2018.
Rodrig De Sa – régisseur son
Rodrig De Sa est musicien depuis son plus jeune âge. Il pratique le violon et la guitare.
Il se forme pendant 3 années à la régie et à la création sonore pour le spectacle vivant au DN MADE spectacle du Lycée Guist'Hau à Nantes.
L'univers créatif et technologique de la 3D sonore le passionne. Il s'intéresse particulièrement à la spatialisation sonore, fixe ou en mouvement, où l’immersion du public dans la proposition artistique est essentielle.
C'est notamment en travaillant à l'IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) au centre Georges Pompidou à Paris qu'il aura ses premières expériences de concert immersif.
Il travaille avec des compagnies principalement dans la danse, le théâtre et la performance. Il collabore notamment avec La Houlala Compagnie, Alexandre Fandard, Leïla Ka, Olivier De Sagazan, Le Collectif Scale ainsi que la compagnie MALE.
« Avec son écriture au ras de la peau, travaillant les angles aigus et les émotions tranchantes, elle affirme un point de vue très personnel sur l’histoire du féminin, emportée par des musiques de Chostakovitch ou des chansons de Lara Fabian. » Rosita Boisseau, Télérama
« Et puis il y a les robes, une trentaine de tous les styles, que les danseuses enfilent tout au long de la pièce, laissant apparaitre autant de femmes que d’habits, élargissant le spectre des figures données à voir et convoquant, plus qu’un groupe de femmes, une véritable communauté. La révolte, la colère et l’injustice se diffusent jusqu’au titre de la création, Maldonne, synonyme d’une partie de cartes mal distribuées. Avec cette pièce, Leila Ka met en scène la sororité dans ce qu’elle a de plus évident, et rend un hommage des plus justes aux combats menés, à ceux qu’il reste à mener. Une pièce artistiquement et symboliquement brillante. » La terrasse, Louise Chevillard
« La variété des robes colore le mouvement, métamorphose sous nos yeux les danseuses en représentantes de femmes tour à tour soumises ou fières. Leur pouvoir évocateur est saisissant : de prudes à banales, ces pièces de tissu deviennent voile, burqa, serpillière ou tenue de cérémonie. Et quand cette danse de résistance devient débauche de mouvements empreints d’une colère libératrice, ces robes se muent en bannières. » Claudine Colozzi, L'oeil d'Olivier
« Portant tour à tour une multitude éclectique de robes chamarrées, symbolisant les si nombreuses façons d’être une femme, les cinq interprètes s’en donnent à cœur joie dans cette création poétique et percutante, dont l’énergie folle confine parfois à la transe libératrice. » Journal ventilo