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saison 2023/2024

SPECTACLE VISUEL

EN FAMILLE | JEUNE PUBLIC

Bulle
Cosmogonies pour tout-petits

THÉÂTRE | DÈS 6 MOIS
Angélique Friant | Compagnie Succursale 101
Soutien DSN

SAMEDI 6 AVRIL
11h | Durée 30 mn
Le Drakkar

Tarif C

Séances scolaires
Jeu. 4 & ven. 5 avril 9h30, 10h30 & 15h

« L’histoire commence il y a très longtemps. Dans un espace où ni le jour, ni la nuit n’existent encore. Où les odeurs et les sons ne demandent qu’à apparaître... Comme les couleurs... Pour donner la vie. »
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Sous un dôme aménagé comme un cocon, un magicien suspendu sur un nuage puise dans les racines du monde et, par ses mots, transforme l’espace pour donner à voir l’invisible. En famille, rassemblés sur des petits coussins sous un ciel étoilé, laissez-vous porter par les mythes ancestraux, les contes inuits et les légendes du monde.
Bulle est un pur moment de poésie qui invite les tout-petits à embarquer dans un voyage sensoriel avec, pour guide, une marionnette suspendue entre ciel et terre.

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« Bulle est une immersion dans un monde à expériences sensorielles et sensibles, un espace d’illusion hors du temps et du quotidien. » L’Union

Conception, texte & mise en scène Angélique Friant. Avec Rodolphe Dekowski et Léonor Ilitch. Création sonore & musicale Uriel Barthélémi. Violoncelliste Thomas Kpadé. Création graphique Élise Boual. Création lumière & vidéo Nicolas Poix. Création costumes Marianne Merillon. Conception marionnettes d’ombre David Girondin Moab. Construction des marionnettes Léonor Ilitch, Marcelline Curry et Silvia Lhuillier. Recherches du dispositif sonore Philippe Le Goff et Nicolas Canot.

© Photo : Nicolas Poix

Coproduction : La Comète – Scène Nationale de Châlonsen- Champagne. Soutiens : Césaré – Centre national de création musicale – Bétheny ; La Filature – Espace Socio-Culturel – Bazancourt ; Saint-Ex, culture numérique – Reims ; La Bibi, lieu culturel alternatif de Caen ; Le Jardin Parallèle – Reims ; Laboratoire marionnettique – Reims. La Compagnie Succursale 101 est conventionnée par la DRAC Grand Est et par la Région Grand Est. Elle est soutenue par le Département de la Marne et la Ville de Reims. 

Site de la compagnie

La création de Bulle est basée sur l’expérimentation des matières en direction du très jeune public. Chercher la façon dont chaque matière proposée au plateau va interagir avec les enfants, provoquer des sensations, éveiller, étonner, émerveiller.

La scénographie s’inspire de la magie dans laquelle nous entraine le planétarium, et de la douceur rassurante du mobile sonore au-dessus du berceau.

Elle dirige le regard du spectateur vers la voûte céleste.

Un espace circulaire, sorte de piste recouverte d’un dôme, enveloppe le public.

À la frontière de l’installation visuelle, l’espace scénique représente un ciel rempli d’étoiles, nous y voyons les constellations, imaginons les planètes, pour une possible plongée dans la Voie lactée.
Nous expérimentons les projections vidéos par l’extérieur, mêlées au théâtre d’ombre et aux matières plastiques.

Au centre de l’espace scénique, suspendu entre la terre et le ciel, un homme.

Ce personnage, interprété par un comédien, accompagné d’une marionnettiste, évolue tout au long du spectacle.

C’est le sage, le faiseur de rêve, le magicien des étoiles, le souffleur de vie,...

Sous nos yeux, il imagine des formes, ses pensées se construisent, s’envolent, disparaissent, laissant leurs ombres planer et disparaître à leur tour, loin, très loin, vers d’autres galaxies... et se créer la lumière.

Le dôme géodésique
Un dôme géodésique est une structure sphérique, ou partiellement sphérique, en treillis dont les barres suivent les grands cercles de la sphère. L’intersection des barres géodésiques forme des éléments triangulaires qui possèdent chacun leur propre rigidité, provoquant la distribution des forces et des tensions sur l’ensemble de la structure, qui est de ce fait autoporteuse, laissant l’intérieur entièrement disponible (sans pilier).

La construction des coupoles géodésiques a été particulièrement développée par l’architecte américain Richard Buckminster Fuller. L’une de ses géodes les plus remarquables est un dôme géodésique transparent de 80 m de diamètre, qui fut construit sur l’île Sainte-Hélène à Montréal en 1967 pour être le pavillon des États-Unis à l’exposition universelle de Montréal et qui abrite aujourd’hui la Biosphère.

La cosmogonie est le récit de la création du monde.
Du grec ancien « cosmos » (monde) et « gonos » (procréation), la cosmogonie est une théorie sur la création du monde et de l’univers, qui prend soit la forme de légendes et de mythes, soit d’hypothèses scientifiques.

Avec le spectacle Bulle, Angélique Friant se plonge dans les cosmogonies pour imaginer l’histoire de la création du monde et inviter les spectateurs à la vivre en se laissant prendre par leurs sensations.
Nous retrouvons ainsi dans le spectacle Bulle, des contes de différentes origines.
Nous pouvons reconnaître, entre autres, des bribes de légendes indiennes et le conte du renard et du corbeau.
Dans ce conte Inuit, les animaux comme les hommes ont le don de la parole.
A chaque instant le renard appelle la nuit pour se cacher dans son obscurité et pouvoir se nourrir, tandis que le corbeau, lui, appelle le jour, la lumière, pour pouvoir voler sans se blesser. Une longue querelle où les cris des animaux sonnent l’arrivée du soleil et de la lune de façon chaotique.
C’est en trouvant un terrain d’entente que le renard et le corbeau, ensemble, créeront le jour qui succède cycliquement à la nuit.

Les univers visuel, plastique, sonore, vibratoire… sont autant de pièces qui composent le puzzle sensoriel du spectacle.

“ Mes créations s’inscrivent dans une lignée marionnettique, théâtrale, chorégraphique et plastique. Chaque création est une invitation à une nouvelle collaboration avec des chorégraphes, danseurs, plasticiens, musiciens, conteurs, vidéastes...
De la création en direction du jeune public, au spectacle marionnettique pour adulte, tout en passant par les installations plastiques, mon travail d’écriture dramaturgique et théâtrale est une exploration transdisciplinaire du genre marionnettique.

La marionnette
La marionnette n’est plus un genre en soi et ne se cantonne plus, dans son usage contemporain, à une technique unique. Elle se transforme sur le plateau en fonction des réalités dramaturgiques et des nécessités qui s’en emparent.
Elle est un langage protéiforme qu’il faut apprendre à parler, à la fois objet traditionnel, à préserver et à transmettre et à la fois objet ultra-contemporain dans son fond et sa forme, comme en témoignent les explorations plastiques, les prouesses techniques et les inventions mécaniques qui la propulsent sur le devant de la scène et lui donnent sa pleine qualité d’expression, sa force de révélation sur le plateau.

Le jeune public
La création pour le jeune public est un espace de liberté, sans limite ni frontière. Une sorte de « tout est possible » où s’ouvrent des désirs de dramaturgie non linéaire et de folie créatrice sans carcan. Ce sont autant de berceaux de recherche qui exhortent l’étonnement, la réflexion et stimulent l’imagination.
L’enfant spectateur est disponible pour vivre de multiples expériences sensorielles. Jouant des formes, des couleurs, des sons, des images, des mots, l’univers se créé pour transporter le spectateur dans un « ailleurs ».
Les notions d’imaginaire onirique et de merveilleux, sont au cœur de ce qui anime mon travail de création. La marionnette est indispensable à la conception de ces univers et vient les conforter comme les magnifier. C’est l’objet magique dans lequel on voit et on découvre l’autre dans son altérité.

La marionnette est un prolongement exceptionnel du comédien, elle transforme le quotidien en fragments de rêve et questionne le réel où l’on baigne sans trop savoir pourquoi.

Le spectacle pour le jeune public est aussi porteur d’une responsabilité : Qu’est-ce que je montre à l’enfant et pourquoi ?
C’est par ce qu’il voit et ce qu’il vit au quotidien, que l’enfant se construit, construit l’adulte qu’il porte en lui. En créant des spectacles pour ces adultes en devenir, nous participons à cette construction. ”

Angélique Friant

Des spectacles puzzles
Chaque matière est un morceau du puzzle : la lumière, le comédien, sa voix, la musique, les images fantasmées… toutes ces matières créent ensemble des morceaux d’un puzzle dramaturgique. Trois directions de travail essentielles s’entrecroisent dans la création de Bulle.

La résidence matière
Temps de travail nécessaire de recherches et d’expérimentations, la résidence-matière permet de trouver les directions, orientations du spectacle, assembler des matières, les confronter, les imbriquer.
Cette première étape permet à l’ensemble de l’équipe de s’imprégner du projet et de participer à sa création : comédiens, plasticiens, créateur sonore, graphiste, vidéaste, créateur lumière, costumier, scénographe, dramaturge sont présents et apportent des matières au plateau. Ces éléments, comme des pièces de puzzle, s’assembleront ensuite sur le plateau pour créer un monde aux codes particuliers, une histoire inédite et fascinante.

L’écriture dramaturgique au plateau
Espace-temps solitaire de vide et de recentration sur le projet, ce moment d’écriture intervient à différentes étapes de la création.
Qu’ai-je envie de raconter ? Comment ? Ces questions se posent en amont de la première résidence-matière, lorsque je pose les premières bases de l’écriture du spectacle.

Cette écriture est plurielle : penser le texte pour et avec le plateau. Choisir les morceaux du puzzle, les rêver, les fantasmer, les transformer, pousser jusqu’au bout les expérimentations esquissées. L’écriture dramaturgique et la mise en scène de mes spectacles sont en cela indissociables.

Un spectacle qui se construit avec l’enfant
Quand je travaille sur un spectacle pour les tout-petits, je pense qu’il est essentiel de travailler avec l’enfant. Pour l’amener à vivre une histoire sensible, jouer sur ses perceptions, le surprendre sans l’effrayer, lui ouvrir de nouvelles portes.
Régulièrement, pendant les temps de création, de petits groupes d’enfants sont invités à découvrir le travail en cours. Ces temps de présentation sont suivis d’un temps d’échange entre les enfants et les artistes.
C’est aussi ce qui me plait dans ce type de création : voir un petit groupe d’enfants devant une esquisse de travail, prendre le temps de les observer, essayer de les surprendre, comprendre comment ne pas leur faire lâcher le fil tenu d’une dramaturgie visuelle, lire dans leurs réactions des choses auxquelles on n’avait pas pensé, leur poser des questions, inventer avec leur lecture, imaginer de nouvelles directions, s’ouvrir à eux.

Création sonore

La musique du spectacle Bulle a été conçue par Uriel Barthélémi, en prenant en compte l’espace dans lequel se joue le spectacle, un dôme géodésique. Ce dôme donne une impression de cocon, un petit monde doux et la musique est comme partie de ce dôme. Elle n’est pas là pour accompagner l’histoire qui se déroule devant les yeux des spectateurs, elle est là comme une entité qui flotterait dans cet espace et qui raconterait cette histoire, devenant une actrice à part entière, une actrice impalpable.
L’approche assez narrative qui a été adoptée pour construire cette musique renvoie à un imaginaire intime et subtile. Les deux instruments principaux utilisés, le piano et le violoncelle, se lient et se meuvent avec l’électronique pour créer une narration et un monde onirique à la fois doux et joyeux, profond et léger.
Utilisant un petit dispositif sonore et plastique imaginé par Philippe Legoff, la musique devient aussi parfois plus tangible, se manifestant très près des spectateurs, leur glissant des sons un peu étranges, qui viennent chatouiller la curiosité et éveiller les imaginaires.

La présence de la marionnette

Le théâtre d’ombre
Le dôme géodésique qui entoure les spectateurs se transforme en un théâtre d’ombres circulaire géant. Les spectateurs sont plongés au centre des décors projetés dans lesquels évoluent les personnages des contes. La notion de distance se perd, les décors deviennent nos paysages et les personnages sont proches.

La kokoshka
Cette technique particulièrement ludique pour les comédiens, laisse apparaître leur visage sur un petit corps. La disproportion amène un effet à la fois troublant et drôle pour les petits spectateurs.
Le sage du spectacle est interprété par ce type de marionnette, lui permettant de voler au milieu des nuages.

La technique de la kokoshka s’est présentée comme une évidence dans le spectacle très jeune public pour venir chercher le jeune spectateur et l’amener dans le monde imaginaire.
Mi-comédien, mi-marionnette,
Mi-humain, mi-objet,
Mi-réalité, mi-imaginaire.
Ce personnage devient le lien entre l’enfant et l’histoire. D’une certaine façon, je lui donne la fonction du passeur dans le théâtre nô, suspendu entre le public et le ciel.

Angélique Friant Metteur en scène
Angélique Friant se forme en art dramatique dans les Classes de la Comédie de Reims sous la direction d‘Emmanuel Demarcy Mota. Parallèlement, elle s’intéresse au cinéma, à la dramaturgie, à la danse et plus particulièrement au butô. Elle se forme à l’art de la marionnette auprès de David Girondin Moab de la compagnie Pseudonymo, puis rapidement collabore à ses créations et installations plastiques.

Elle fonde sa compagnie Succursale 101 en 2006 et commence son expérimentation marionnettique. Elle crée et interprète Colette Michard - 2008, met en scène De la porte d’Orléans - 2008, Petit-Bleu et Petit-Jaune - 2009, Le Laboratorium - 2010, De paille, de bois ou de brique... - 2011, Erotic Michard - 2011, Gerda - 2012, les Spécimens - 2012, L’ autre sommeil - 2013, Couac - 2013, Gretel – 2014, Coco, de Koltes - 2015, Crépuscule - 2016, Les 3 brigands d’après l’album de Tomi Ungerer - 2017, Du sang sur mes lèvres - 2018. Elle créé les installations plastiques Sous les paupières – 2014 et Autour de Couac – 2015. Elle joue dans Nuits - 2007 et Imomushi - 2008 de la compagnie Pseudonymo. Elle collabore aux spectacles mis en scène par David Girondin Moab : Un phénomène tout à fait ordinaire - 2009, Glouchenko - 2010, Poisons - 2011, Octopoulpe le Vilain - 2011, Le grand architecte - 2013, Verrue – 2014, Squid – 2015, et aux installations plastiques Objets possédés - 2006, La part invisible - 2007, Fabrique Fétiches - 2009.

Elle crée en 2013 au Festival Mondial des Théâtres de Charleville Mézières L’Orée des Visages avec David Girondin Moab, Christian et François Ben Aïm. La même année, elle conçoit avec David Girondin Moab l’installation plastique immersive Les esprits de la forêt, labyrinthe marionnettique à la Condition Publique de Roubaix. En 2016, elle met en scène Chambre Minuit, un spectacle de Yael Rasooly, artiste israélienne et participe à la création d’André Mondarino, Loin et si proche en 2017.

En 2010, David Girondin Moab et Angélique Friant mettent en place Le Jardin Parallèle, fabrique marionnettique et laboratoire d’écritures nouvelles. Ce lieu de fabrication, de recherches et d’expérimentations marionnettiques est missionné par le ministère pour le compagnonnage et soutenu par la Région Grand Est. Ils créent et co-dirigent, depuis 2010, le Festival Orbis Pictus, festival de formes brèves marionnettiques, au Palais du Tau à Reims.

Membre active de THEMAA, association nationale des Théâtres de marionnette et des arts associés, elle en devient présidente de 2015 à 2018.

En 2016, le Théâtre de Marionnettes de Genève lui commande la création d’un spectacle pour les tout-petits, Angélique Friant écrit et met en scène Eclipse en 2017 avec une équipe franco-suisse. En 2017, elle intervient auprès des élèves de l’ESNAM, Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville Mézières. Elle les met en scène dans un texte de Fabrice Melquiot, Navires/astronautes.

En 2019, Angélique Friant recrée Le Laboratorium en anglais et crée Bulle en 2020 son nouveau spectacle pour les tout-petits. En 2021, l’installation immersive Infiniment Grand voit le jour. La rencontre de l’artiste Stéphane Blanquet donne naissance à une belle collaboration et à la création de trois boîtes Lambe Lambe, Les leçons d’anatomies chimérique. En 2022 Angélique Friant se lance dans une nouvelle création ados adultes Les Chaussons Rouges inspirée de l’œuvre de Hans Christian Andersen.

Uriel Barthélémi Créateur sonore et musical
Uriel est batteur, compositeur / électro-acousticien. Il collabore avec de nombreux domaines du spectacle vivant depuis 2002 : danse, marionnettes contemporaines, théâtre, ainsi que les arts visuels. Conjointement à son travail de composition, il joue en tant que batteur/performeur pour plusieurs projets et mène un travail de recherche sur la liaison batterie et ordinateur, développant ses propres logiciels dans Max-Msp. Ces multiples axes l’amènent à réfléchir sur la notion de performance et d’improvisation, à prendre en compte les notions de plasticité & physicalité du son, ainsi qu’à questionner la place de l’interprète (gestes, énergies, intentions) et les contextes psychologiques frictionnels. Mêlant intimement batterie et électronique, écriture souple et improvisation, il a reçu des commandes de la FIAC, du festival Maerzmusik, de la fondation Lafayette Anticipation, du Théâtre National de Chine, de Sharjah Art Foundation. Il est compositeur associé à la compagnie Soundtrack, a été sélectionné Shape Artists 2018, et sera artiste en résidence à la fondation Rauschenberg en 2021. Ses travaux apparaissent dans les livres «Arts en gare» éditions 2016 et 2017, dans les catalogues Maerzmusik (2017), «The past, the present , the possible : Sharjah Biennal 12» (2015) et il apparait en caméo dans le livre « 12 Clues » de Hassan Khan. Régulièrement invité dans des émissions de radio telles Le cri du Caméléon, Tapage Nocturne (France musique), pour parler de son travail, il a également donné des workshops dans des institutions tels les beaux-arts de Paris ou Zentrum Paul Klee à Bern. Soutenu par la Drac-idf, ses prochains projets sont commandés par Césaré-cncm, Le Manège- scène nationale de Reims, et Inter arts center / Inkonst à Malmö, Suède.

Il collabore et partage la scène avec de nombreux artistes tels que Kazuyuki Kishino (KK NULL), Hélène Breschand, Tarek Atoui, Tim Etchells, Nikhil Chopra, Hassan Khan, Taro Shinoda, Lucie Antunes, Mike Ladd et s’est produit dans des évènements tels que Jazzmandu (2009, Katmandu, Nepal), The Jerusalem show (2010, Jerusalem Est), Irtijal (2010, Beirut, LB), Performa (2011, N.Y., U.S.), Sharjah Biennial 11 & 12 (2013 & 2015, Emirats Arabes Unis), Ruhr Triennale 2013 (Essen, Allemagne), Festival Croisements (Beijing, Chine, 2014), Akademie der Kunste der Welt (Cologne, 2016), FIAC (Paris, 2016-2018), Serendipity arts festival (Inde, 2016), Maerzmusik (Berlin, 2017), Biennale NEMO (Paris, 2017-2018), festival Voilah (Singapour, 2018), Nyege Nyege festival (Ouganda, 2018), Bruits Blancs (Paris 2018), Mois de la francophonie (tournée Chine, 2019), Siren’s call (Luxembourg, 2019), Emerge (Montreal, 2019).

Elise Boual Graphiste, plasticienne et vidéaste
Elise est diplômée des écoles d’Art de Reims et Bourges en 2003, son travail mélange étroitement vidéo, dessin et film d’animation.
Elle a réalisé les affiches et créations vidéos des spectacles Syllabaires de Catherine Basile, Out Focus de la Cie Mobilis Immobilis/Maflohé Passedouet, Alb’atroz I / Alb’atroz II / Redressage, Redresser, Redresses-toi et Le vrai faux film muet qui vous parle de la cie Veronica Vallecillo (danseuse/chorégraphe trashic), The Bee / Himmelweg / Mer / Simon la Gadouille / Un fils de notre temps / Master et Orphelins de la Strada cie, Chauve-souris des Escargots ailés/ André Mandarino. Elle collabore régulièrement sur les projets du batteur/compositeur, Uriel Barthélémi, notamment pour la confection des dessins animés de Yama’s path, inspiré de l’imaginaire tibétain et Unbreathing ; dernièrement l’Apparition des lucioles de la Mécanique des Limbes/Jade Collet. D’autres compagnies ont fait appel à ses compétences pour des teasers (cie Gingolph Gateau, cie Ka, cie Papiertheatre, cie Nanoua, cie Théatr’âme...)

Nicolas Poix Créateur lumières et vidéo
Passionné de petite reine, pourfendeur de kilomètres, la marionnette lui a fait poser pied à terre. A l’issue d’un Master en Administration et Décentralisation des Entreprises Culturelles, Nicolas Poix va très vite basculer des bureaux au plateau sous la houlette d’Angélique Friant et David Girondin Moab, metteurs en scène respectifs des compagnies Succursale 101 et Pseudonymo. Autodidacte, il intègre les équipes des deux compagnies sur les tournées de leurs différents spectacles où il multiplie les casquettes en tant que régisseur plateau sur les spectacles Gretel (Compagnie Succursale 101) et Squid (Compagnie Pseudonymo), régisseur général (reprise des régies lumières, vidéos et son) sur les spectacles Erotic Michard, Tout Doit Disparaitre, Petit-Bleu Petit-Jaune et Couac (Compagnie Succursale 101) ainsi que Verrue et Squid Performance (Compagnie Pseudonymo).
Parallèlement, il accompagnera l’émergence du Jardin Parallèle, fabrique marionnettique et laboratoire d’écritures nouvelles à Reims, en tant que régisseur général du lieu et régisseur pour les différents festivals de la structure (Orbis Pictus, Orgeval Pictus et Garden Paradis).
En 2017, il collabore à la création lumière du spectacle Eclipse mise en scène par Angélique Friant pour le Théâtre des Marionnettes de Genève. En 2018, il signe la création vidéo et lumière du spectacle Les 3 Brigands de la Compagnie Succursale 101, également mis en scène par Angélique Friant.

Rodolphe Dekowski Interprète
Rodolphe Dekowski a suivi l’enseignement de Pierre Debauche au Théâtre du Jour à Agen. En 2019, il travaille avec les compagnies normandes AMAVADA - Valéry Dekowski ( Les aventures de Loufock-Holmes, Cami), le Panta théâtre ( festival écrire et mettre-en-scène - dramaturgies portugaises) et l’Invention de moi (Enterrer les chiens - Jérémie Fabre) et fonde l’association Gronde Toujours avec le plasticien Samuel Buckman avec lequel il prépare le spectacle Tout l’Univers ( création 2020 ). Il mène aussi un travail de recherche avec Olivier Bourguignon sur la clochardisation (Liquidation totale). Avec la cie Magique circonstancielle - Delphine Hecquet, il participe au spectacle Nos solitudes qui sera créé en janvier 2020 à la Comédie de Reims. Bulle sera sa deuxième collaboration avec la compagnie Succursale 101 - Angélique Friant, après le vampiresque Du sang sur mes lèvres, créé à l’automne 2018.

Leonor Ilitch Assistante de mise en scène et interprète
Après un baccalauréat spécialité théâtre au lycée Claude Monet et une licence en Art du spectacle à l’université Paris 8, Léonor obtient un diplôme d’Étude théâtrale au conservatoire de Clamart en spécialité marionnette et théâtre d’objet avec Luc Laporte. En 2016, elle crée Birdy, une réécriture du mythe d’Antigone pour le festival M.A.R.T.O au théâtre Jean-Arp. En parallèle, elle joue, assiste et met en scène au sein de la Compagnie Bouche à Bouche dirigée par Marie-Do Fréval. Au cours de ses études, elle se forme également à la danse contemporaine, au contact improvisation et à la construction de masques. En 2017, elle joue aux théâtres du Ranelagh et de l’Epée de bois dans La Mouette de Tchekhov mise en scène par Isabelle Hurtin. En 2018, elle continue de se former auprès de praticiens tels que Philippe Genty, Charlot Lemoine ou Gabriel Hermant Priquet. Elle crée la scénographie de Kadi et ses vies antérieuses au sein de la compagnie Plante un Regard (Paris). En 2019, elle assiste Angélique Friant au sein de la compagnie Succursale 101 (Reims).

La Compagnie Succursale 101 a été fondée en 2006 par Angélique Friant, comédienne-marionnettiste issue de la Classe de la Comédie de Reims.
La dramaturgie, élément vertébral du spectacle vivant, s’impose immédiatement comme vecteur du travail de la compagnie. Autour de cet axe de recherche, tout matériau nécessaire à la représentation peut être engagé dans la création sans souci de code théâtral, sinon celui que suscite le propos initial.
C’est dans cet esprit que la compagnie souhaite explorer les disciplines qui composent actuellement la scène contemporaine et mêler, avec le souci aigu de créer une dramaturgie forte, des domaines artistiques tels que le théâtre, la danse, le masque, la musique, la marionnette et l’objet.

• Colette Michard 2008
• De la porte d’Orléans 2008
• Petit-Bleu et Petit-Jaune 2009
• Le Laboratorium 2010-2019
• De Paille, de bois ou de brique… 2011
• Erotic’Michard 2011 • Gerda 2012
• Spécimens 2012
• L’autre sommeil 2013
• Couac 2013
• Sous les paupières 2014
• Gretel 2014
• Coco 2015
• Crépuscules 2017
• Le Grand Animal 2017
• Les 3 Brigands 2017
• Du sang sur mes lèvres 2018
• Grincements 2020
• Bulle 2020
• Les Leçons d’Anatomies Chimériques 2020
• Infiniment Grand 2021
• Ah, les rats ! 2022
• Les Chaussons rouges 2022