MUSIQUE
Autrice-compositrice-interprète accomplie, Sarah McCoy s’est affirmée en quelques années comme l’une des figures les plus flamboyantes de la scène musicale actuelle.
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Entre soul fracassée, blues sensuel, ragtime punk et jazz sauvage, cette diva haute en couleurs partage ses histoires cabossées, ses émotions, comme on partage un verre, sans retenue et à cœur ouvert. Son grain évoque celui d’Amy Winehouse ou de Billie Holliday et sa puissance vocale fait irrémédiablement penser à Janis Joplin, Big Mama Thorton ou encore Tom Waits. En live, son charisme, son énergie et sa voix s’imposent dès les premières mesures et envoûtent immédiatement le public.
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« Avec un son qui rappelle la soul de ses débuts, mêlée à des lignes de basse qui claquent comme des tours électriques, McCoy frappe fort pour nous rappeler que l’amour est aveugle mais pas faible. » Radio France
Lead Sarah McCoy. Basse & Synth bass Jeffrey Hallam. Batterie & synthé Antoine Kernino.
© Photo : Anoush Abrar, Anka
Production : W Live.
S’étant affirmée en quelques années comme l’une des figures les plus flamboyantes de la scène musicale actuelle, la chanteuse et pianiste américaine Sarah McCoy est de retour avec SORRY FOR YOU, extrait de son nouvel album HIGH PRIESTESS, qui sort le 27 janvier 2023. Enregistré avec le chevronné producteur Renaud Letang (Feist, Keren Ann, Charlotte Gainsbourg...) et sous l’aile bienveillante de Chilly Gonzales (reconnu pour la touche intimiste de ses albums Solo Piano et ses collaborations avec Jarvis Cocker, Feist, Drake ou Daft Punk), ces nouvelles œuvres marquent un tournant pour l’autrice-compositrice-interprète accomplie, dont la voix puissante laisse percer de douloureuses fêlures.
Rompue à l’exercice en solo de son premier album BLOOD SIREN, elle évolue maintenant vers des sonorités électroniques et modernes, voire futuristes, qu’un tout nouveau public va découvrir, tout en gardant cette conviction viscérale de chansons gorgées de vie qu’elle nous a amenées tout droit de la Nouvelle Orléans et qui lui ont valu une adoption instantanée dans le milieu du jazz/blues européen.
L’Album HIGH PRIESTESS sortira le 27 janvier 2023
Les compositions de HIGH PRIESTESS creusent de plus en plus profondément vers cet intérieur, pour révéler une artiste en constante évolution, à tel point qu'aucun « genre » ne lui colle longtemps à la peau. Nous avons tous changé depuis ces dernières années d'isolement profond. Sarah McCoy, elle, a bâti l'architecture d'un album dans son univers singulier qui expose « la dissection et l'interrogation de soi et de la santé mentale avec un couteau musical douloureux mais gentil ». C’est un album « thermonucléaire », dit-elle, avec des basses profondes et bouillonnantes, des synthés, des beats, un piano sombre et, bien sûr, son incantation vocale toujours obsédante qui remet en question les soi-disant certitudes de la réalité et donne des textures post apocalyptiques au tout.
« Je ne suis pas sûre que qui que ce soit puisse définir le “genre” de High Priestess, mais c'est étonnamment amical pour l'intensité de la musique… Tout est lié à l'atmosphère dans laquelle les chansons sont nées. La Nouvelle-Orléans est une anomalie très spécifique aux États-Unis, et c'est là que j'ai nourri cette musique de Blood Siren, qui est à la fois sombre comme un bar hanté au fond de la mer… et légère, comme quand on a la tête dans les nuages. Avec mon nouvel album, on a plutôt les mains dans la terre. Quand je chante High Priestess, je m'attaque à quelque chose de très différent. C'est la dissection de ma relation personnelle avec moi-même. »
Née en Caroline du Sud en 1985 dans une famille profondément Catholique irlandaise, Sarah McCoy suit une formation contraignante de piano classique durant son adolescence. A 16 ans, elle n’en peut plus et se lance dans une traversée des États-Unis, laissant derrière elle le piano et le joug familial. Avec rien d’autre qu’une guitare en bandoulière, Sarah sillonne durant cinq ans les routes américaines de l’est à l’ouest avant de se poser à La Nouvelle-Orléans.
Et c’est pendant ces années de voyages qu’elle découvre sa voix. Pour éviter de s’endormir au volant, Sarah chante à tue-tête et finit par reconnaître que « Attends, est-ce que ça sonne bien ? Je pense que ça sonne bien ? ... Ça sonne bien, chante ! Plus fort ! ». C’est dans le fameux piano-bar de la Nouvelle Orléans, The Spotted Cat, qu’elle se réconcilie avec le piano, y passe cinq années en tant qu'artiste-résidente et trouve une liberté d’expression et d’expérimentation musicale inédite. Seule ou accompagnée, elle joue des « sets » réguliers et fréquents, comme de coutume dans ces types de lieu, aiguisant son jeu.
C’est là qu’elle est repérée en 2013 par le documentariste français Bruno Moynié qui, connaissant du monde dans le milieu du spectacle, lui propose son premier concert en France. Après une prestation très remarquée au festival parisien Les Nuits de l’Alligator en 2014, elle revient jouer plusieurs fois en France et décide de s’y installer en 2017. Enregistré aux mythiques Studio Ferber avec Renaud Letang et Chilly Gonzales, son premier album BLOOD SIREN est acclamé par la presse en Allemagne ( « Meilleur Album Monde 2019 » Télérama, ffff et « Vingt meilleurs de 2019 » Nouvel Obs) et en Allemagne (Vogue, Stern Magazin).
HIGH PRIESTESS est le fruit d’une collaboration étroite entre l’autrice-compositrice-interprète et son réalisateur Renaud Letang. C’est au début l’été 2021 que Sarah arrive au studio avec deux ans de mélodies, de beats, d’arrangements, de sons collectés dans la rue et dans la nature, et même un poème Eat the Peach Until the Pit*. Un album dont on se délecte, jusqu’au bout.
*mangez la pêche jusqu’à son noyau
« Autrice, compositrice, pianiste et interprète, elle s’impose depuis quelques années comme l’une des voix les plus singulières de la scène blues soul actuelle. En équilibre entre puissance et délicatesse, elle laisse entendre ses douloureuses fêlures et ses victoires flamboyantes. (…) » France Inter
« Quand elle apparaît sur scène, Sarah McCoy fait l’effet d’une tornade. Son timbre volcanique cingle l’oreille autant qu’elle la caresse. Nature extravagante, elle se met en scène en diva burlesque, jouant des montagnes russes de sa voix autant que de son piano. Sa mélancolie et sa conviction, sa pétulance et son humour brûlent du feu même du blues, empruntant au rock son énergie, au punk sa colère et au jazz sa musicalité. » Nathalie Lacube - La Croix
« Le second disque de la chanteuse américaine basée à Paris déborde d’une drôle de singularité. Sur des canevas électro pop jazzy bien de leur temps, c’est son interprétation qui fait la différence. Ici, pas de triche, mais des tripes dans la voix, qu’elle a profonde. » Reno Vatain – La Voix du Nord
« En fermant les yeux on pourrait entendre Nina Simone, Billie Holiday et Amy Winehouse » FIP
« Elle interprétait ses chansons avec une telle conviction, ça sentait le vrai, pas de fioriture, pas d’emballage cadeaux, elle déversait une mélancolie tapageuse. Susurre, rugit... on ne savait pas, dans la seconde d’après, quel chemin elle allait prendre. » Djubaka, Par Jupiter, France-Inter
« On ne peut nier qu’elle est spéciale, « barrée », foutraque, imprévisible, parce qu’elle-même ne cesse d’assumer son côté complètement dingue. Mais, allant de pair avec sa franchise sans fard, sa pétulance et son humour revigorant, quelle générosité́ ! » Ouest France