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DANSE | DÈS 10 ANS
Angelin Preljocaj | Ballet Preljocaj
Pour cette saison 2023-2024, DSN vous présente deux ballets historiques du grand chorégraphe Angelin Preljocaj, et sa toute nouvelle création.
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ANNONCIATION a été créée en 1995 pour deux danseuses. Dans cette rencontre chorégraphique entre la Vierge Marie et l’Archange Gabriel, les corps s’approchent, se connaissent puis se soumettent. D’étreintes charnelles en gestes brusques, ce duo à la grande force dramatique questionne la création, du virtuel et de son passage à l’incarnation, au réel. Attention, tension, douceur et agressivité des mouvements et de la musique, le style athlétique et exigeant du chorégraphe est porté avec brio par ses deux danseuses.
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TORPEUR, nouvelle création d’Angelin Preljocaj, nous plonge dans cet état de corps si particulier. Un état très particulier qui nous ramène à nos souvenirs d’enfant, quand l’été semble durer une éternité. Quand la chaleur apporte au corps une sorte d’état un peu étrange, presque métaphysique, comme s’il ne voulait pas être dérangé, le faisant glisser dans un état presque flottant.
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NOCES est une pièce majeure de l’oeuvre d’Angelin Preljocaj créée en 1989 pour dix danseurs sur une partition de Stravinsky autour de l’étrange tradition des mariages dans les Balkans, d’où sont originaires les parents du chorégraphe, tous les deux albanais. Pas, pirouettes, sauts, déferlement continu, dans cette ronde effrénée à mi-chemin du folklore et de la modern dance, cinq poupées de chiffon, mariées candides et pathétiques, sont lancées en l’air, étirées, désarticulées comme dans un rituel barbare. Les couples s’attirent, s’apprivoisent mais ne cherchent pas à s’écouter car la messe est dite, dans une certaine mesure.
Chorégraphie Angelin Preljocaj. Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Aharon Van den Bosch. Choréologue Dany Lévêque. Avec Mirea Delogu, Antoine Dubois, Matt Emig, Chloé Fagot, Clara Freschel, Verity Jacobsen, Florette Jager, Erwan Jean-Pouvreau, Florine Pegat-Toquet, Maxime Pelillo, Valen Rivat-Fournier, Lin Yu-Hua.
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ANNONCIATION Musique 79D. Costumes Elenora Peronetti. Lumière Éric Soyer.
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TORPEUR Musique & costumes (en cours). Lumières Éric Soyer. Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Aharon Van den Bosch. Assistante répétitrice Cécile Médour. Choréologue Dany Lévêque.
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NOCES Musique Igor Stravinsky (Noces). Interprétation Les Percussions de Strasbourg & le Choeur contemporain d’Aix-en-Provence. Dirigé par Roland Hayrabedian. Costumes Caroline Anteski. Lumières Jacques Chatelet.
© Photo : JC Carbonne
Annonciation Photos © Jean-Claude Carbonne Production : Ballet Preljocaj Résidence : TNDI – Châteauvallon Chorégraphie primée au Bessie Award 1997 à la 13e édition du New York Dance & Performance Award.
Torpeur Coproduction : Festival Montpellier danse.
Noces Commande 1989 de la Biennale nationale de danse du Val-de-Marne. Coproduction : Maison des Arts de Créteil, Châteauvallon- Liberté – Scène nationale de Toulon ; Alpha – FNAC ; Arsenal – Metz ; Centre National des Arts d’Ottawa ; Compagnie Preljocaj Avec l’aide à la création du Conseil général du Val-de-Marne, Ministère de la culture et de la communication – Direction de la Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique), ADAMI, SPEDIDAM Soutiens : Théâtre du Merlan, Marseille, Services culturels de l’Ambassade du Canada.
Ballet Preljocaj, CCN est subventionné par le Ministère de la Culture – DRAC PACA, Région Sud PACA, le Département des Bouches-du- Rhône, Métropole Aix-Marseille Provence Ville d’Aix-en-Provence Et soutenu par le Groupe Partouche – Casino Municipal d’Aix-Thermal, Particuliers et entreprises mécènes ainsi que des partenaires.
« Quelle clé détient le concept de l’Annonciation ? Qu’est censé ouvrir en nous cet événement fondateur d’une religion ?
Alors que de nombreux peintres depuis deux millénaires ne cessent d’interroger ce catapultage de symboles antinomiques qu’est l’Annonciation, il est étonnant de constater que ce thème à la problématique si proche du corps soit quasi-évacué de l’art chorégraphique.
Pourtant, ce qui est en jeu ici est évidemment fascinant.
Dans l’iconographie traditionnelle, Marie est souvent représentée dans un jardin clos qui symbolise sa virginité. Une similitude se dégage alors entre son espace intérieur et son environnement.
L’intrusion de l’ange dans cet univers intime apporte avec lui l’annonce du bouleversement métabolique de son corps. C’est pourquoi, bien que dans le texte la Vierge exprime une soumission sereine à l’événement, de nombreux artistes lui ont donné des attitudes exprimant le doute, l’inquiétude, voire la révolte.
Cette simultanéité étrange entre soumission et révolte, cette déflagration de l’espace et du temps, nous signifient qu’au moment même où le message est délivré le processus biologique de la fécondation est en route. On est en fait dans l’acte concepteur.
Cette genèse par glissements successifs nous ramène évidemment au mécanisme même de la création artistique, le message passant du virtuel au réel. Ce que l’on appelle aujourd’hui l’art conceptuel ne serait-il pas, plutôt qu’un art abouti, l’annonce d’un art nouveau, l’Annonciation d’un art à naître ? » Angelin Preljocaj
« Annonciation raconte la scène où l’Archange Gabriel apprend à Marie qu’elle va donner naissance au fils de Dieu. Le duo prend source dans la tradition picturale de la Renaissance Italienne mais il illustre aussi, très littéralement, les versets de l’Evangile : Marie traverse tous les états émotionnels décrits par Luc (1, 35) : attente vague, frayeur soudaine, stupéfaction, incompréhension, lutte et acceptation. Puis, au-delà des versets, la pénétration mystique devient charnelle. L’Ange s’empare du corps timide de la jeune femme et la fécondation de Marie prend un tour solennel, douloureux, violent comme les gestes guerriers de Gabriel, comme la musique de Stéphane Roy qui vient s’opposer au Magnificat de Vivaldi et transcender la sensualité de la Vierge. Car danser l’Incarnation, même immaculée, la transforme forcément en oeuvre de chair… » Agnès Freschel
Chronique d’un talent annoncé
« Annonciation est un duo étonnant, aux images léchées, plein de violence acoquinée à une musique agressive, entre mysticisme et révélation qui, en l’occurrence, révèle un pur talent soucieux d’esthétisme, celui d’un chorégraphe surdoué. » Le Provençal, 1996
Une cathédrale pour l’Ange d’Angelin
« … le chorégraphe a conçu une pièce forte et dramatique qui dépasse de très loin l’imagerie mièvre et naïve des Annonciations sulpiciennes. Les rapports entre les deux femmes sont d’ailleurs complexes et ambigus… Les attitudes sont belles et très picturales : la Vierge assise et effrayée et l’Ange à genoux, un doigt toujours tendu vers le ciel, évoquent souvent la Renaissance italienne, bien que les deux danseuses, Vierge intimidée et ange porteur de lumière, soient vêtues de courtes petites robes modernes. Le langage chorégraphique d’Angelin Preljocaj est riche et varié, très expressif dans le jeu des visages, élégant et inventif dans la gestuelle des bras et des mains… » Le Figaro, 1996
Marie pleine de grâce sanctifiée par le chorégraphe Angelin Preljocaj
« On reconnaît tout le talent de Preljocaj dans sa maîtrise à passer des étreintes les plus charnelles aux gestes les plus brusques. Rien n’est gratuit dans ce va-et-vient entre l’humain et le divin. Et surtout pas le choix de reprendre les clichés liés à la représentation picturale de l’Annonciation… Le chorégraphe ne souhaite pas casser le symbole, il l’enrichit simplement d’une dimension fondamentale, celle de la complexité des sentiments humains. L’Annonciation a la force de l’étreinte amoureuse ou celle de l’accouchement. De ce mélange d’extase et de douleur, on ne ressort pas indemne. » Le Journal de Genève, 1995
« L’Annonciation… s’est accaparée d’un des thèmes les plus sacrés de l’iconographie catholique, et l’a mis sens dessus dessous. L’étonnement de la Vierge Marie à l’écoute de la nouvelle de sa grossesse imprévue, un moment de révélation sublime : il y avait plus qu’un peu d’attirance entre l’ange sensuel et la nubile Marie. La langueur post-organique de l’ange, et l’ambivalence émouvante de la Vierge à la fin de leur événement béni sont des images inoubliables, d’une sexualité enchevêtrée. » San Francisco Chronicle, 1998
« Aussi loin que remonte ma mémoire, les Noces ont toujours sonné pour moi comme une étrange tragédie : tradition des Balkans ou regard d'un enfant fantasque, je savais qu'autour de la mariée, toujours absente des convivialités, le mystère s'épaissirait à mesure que les demoiselles d'honneur s'occuperaient d'en faire cette monnaie d'échange qui passera d'une famille à une autre, et puis, qu'elle apparaîtrait au moment ultime, lorsque toutes les consciences embuées par une journée de douce ivresse, se tourneraient vers elle pour ne plus ignorer ce pressentiment du drame dont elle était le reflet voilé. Alors s'offrant comme une forme renversée d'un rituel funèbre, elle verserait les larmes en s'avançant vers le rapt consenti. » Angelin Preljocaj
« Dans Noces, l’intelligence avec la musique éclate. La chorégraphie de Nijinska procédait par tableaux assez statiques, ponctuant simplement les mélodies, détachés de l’effrayant magma rythmique. Chez Preljocaj les mouvements des danseurs épousent étroitement ces polyrythmies telluriques, suivent les accents, les changements de tempi et de mesure. Cela va à toute allure, avec une sauvagerie démesurée. Les tessitures des chanteurs sont malmenées : Preljocaj violente ses danseurs, étire leurs corps, explore les limites, les élans primitifs, les chocs. Et pour désarticuler plus encore il se sert de poupées de chiffons qu’hommes et femmes envoient en l’air, manipulent en un rituel barbare et sensé comme la vie. Ce qui se passe entre les époux durant les noces est suggéré avec autant de violence que dans la musique. Russe par son folklore terrien, riche de ses stratifications savantes, elle fait corps avec la danse qui multiplie les couples, superpose les duos, change de direction à tout instant. Les poupées brutalisées répondent à la douleur des voix féminines. Le tout forme un choeur, qui bat au rythme forcené des accents imprévisibles. » Agnès Freschel Extrait de l’ouvrage Angelin Preljocaj Actes Sud, 2003
« Noces : Preljocaj s’attaque à son tour à la géniale partition de Stravinsky et signe un chef d’oeuvre... On est pris à la gorge par l’atmosphère qui s’installe immédiatement, durant le lourd silence qui précède l’explosion de musique de Stravinsky... Il va se dérouler une extraordinaire cérémonie, une danse d’exorcisme des peurs ancestrales, qui nous saisissent devant les mystères de la sexualité et de la mort. » Le Monde, 1989
« La musique entraînante de Stravinski, l’impétuosité des danseurs et les éclairages brumeux de Jacques Chatelet forment un ensemble plus que cohérent. Pas une seule fausse note dans ce ballet frénétique pour cinq couples et mariées de chiffon. Humour, tendresse et violence scandent cette guerre des sexes où chacun épouse une gestuelle sans concession, dense, prenante et enchanteresse. Ovation garantie. » Le courrier de Genève, 1993
« Une danse à mi-chemin du folklore et de la modern dance, où les filles y provoquent des machos prédateurs. L’ordre et le chaos se succèdent dans leurs affrontements, où des poupées de chiffon, dans la candeur des voiles, symbolisent la barbarie des épousailles. » L’Express, 1993
« À la Russie du compositeur semble répondre l’Albanie, d’où est originaire le chorégraphe. Le dispositif, simple, cinq bancs et cinq poupées en robe de mariée, permet de focaliser sur la danse. Preljocaj suit au plus près la partition (…) et imagine ces duos de danseurs comme des couples de jeunes promis. Il y a une vraie violence à l’image des femmes « aveuglées » que l’on guide en scène, ou ce travail autour du cercle qui rappelle le sacrifice de l’Élue du « Sacre du printemps ». L’innocence au temps de ses noces ne semble déjà plus de mise. » Les Échos, 2006
Angelin Preljocaj
Chorégraphe
Né en France de parents albanais, Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner. En 1980, il part pour New York afin de travailler avec Zena Rommett et Merce Cunningham, puis continue ses études en France auprès de la chorégraphe américaine Viola Farber et du français Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en 1984. Il a chorégraphié depuis 56 pièces, du solo aux grandes formes.
Angelin Preljocaj alterne des projets abstraits et radicaux avec des ballets narratifs et s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz Stockhausen), les arts plastiques (Subodh Gupta, Adel Abdessemed), le design (Constance Guisset), la mode (Jean Paul Gaultier, Azzedine Alaïa), le dessin (Enki Bilal), la littérature (Pascal Quignard, Laurent Mauvignier), le cinéma d’animation (Boris Labbé)…
Ses créations tournent dans le monde entier (environ 110 dates par an) et sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes, c’est le cas notamment de La Scala de Milan, du New York City Ballet et du Ballet de l’Opéra national de Paris.
Il a réalisé des courts-métrages et plusieurs films pour lesquels il a reçu, entre autres, le « Grand Prix du Film d'Art », le « Premier prix Vidéo-danse » et celui du Festival de Vidéo de Prague. En 2009, il réalise le film Blanche Neige et en 2011 il signe, pour Air France, le film publicitaire L’Envol, qui reprend la chorégraphie du Parc. En 2016, il chorégraphie et réalise un nouveau film publicitaire, celui du parfum Galop d’Hermès.
Il a également collaboré à plusieurs réalisations cinématographiques mettant en scène ses chorégraphies : Les Raboteurs avec Cyril Collard d’après l’oeuvre de Gustave Caillebotte en 1988, Pavillon Noir avec Pierre Coulibeuf en 2006 et Eldorado / Preljocaj avec Olivier Assayas en 2007. Réalisé avec Valérie Müller, le premier long-métrage d’Angelin Preljocaj, Polina, danser sa vie, adapté de la bande-dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en 2016.
Plusieurs ouvrages ont été édités autour de son travail, notamment Angelin Preljocaj (Actes sud, 2003), Pavillon Noir (Xavier Barral, 2006), Angelin Preljocaj, Topologie de l’invisible (Naïve, 2008), Angelin Preljocaj, de la création à la mémoire de la danse (Belles Lettres, 2011), Angelin Preljocaj (La Martinière, 2015) paru à l’occasion des 30 ans de la compagnie.
Au cours de sa carrière, il a reçu plusieurs reconnaissances parmi lesquelles le « Grand Prix National de la danse » décerné par le Ministère de la culture en 1992, le « Benois de la danse » pour Le Parc en 1995, le « Bessie Award » pour Annonciation en 1997, « Les Victoires de la musique » pour Roméo et Juliette en 1997, le « Globe de Cristal » pour Blanche Neige en 2009. Il est Officier des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d’honneur et a été nommé Officier de l’ordre du Mérite en mai 2006. Il a reçu le « Prix Samuel H. Scripps » de lʼAmerican Dance Festival pour l’ensemble de son oeuvre en 2014. En avril 2019, il est nommé à l’Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
Après Le Lac des cygnes en 2020 et Deleuze / Hendrix en 2021, il chorégraphie et met en scène l’opéra Atys de Lully pour le Grand Théâtre de Genève en 2022. Parallèlement il crée une courte chorégraphie pour l’application Danse Europe!,projet participatif ouvert à tous. Il collabore également à la série télévisée Irma Vep de Olivier Assayas en tant que chorégraphe et acteur. En juillet 2022, Il crée Mythologies sur une musique originale de l’ex Daft Punk Thomas Bangalter à l’Opéra National de Bordeaux.
Aujourd’hui composé de 24 danseurs permanents, le Ballet Preljocaj est installé depuis octobre 2006 au Pavillon Noir à Aix-en-Provence, un lieu entièrement dédié à la danse.
1985 : naissance de la compagnie
Fondée en décembre 1984 par Angelin Preljocaj, très vite rejoint par Nicole Saïd en janvier 1985, la Compagnie Preljocaj devient Centre Chorégraphique National de Champigny-sur-Marne et du Val-de-Marne en 1989.
En 1996, la compagnie est accueillie à la Cité du Livre à Aix-en-Provence et devient Ballet Preljocaj – Centre Chorégraphique National de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, du Département des Bouches-du-Rhône, de la Communauté du Pays d’Aix, de la Ville d’Aix-en-Provence.
En 2006, elle investit le Pavillon Noir.
Une renommée internationale
Le Ballet Preljocaj est aujourd’hui constitué de 24 danseurs permanents, plus de 100 représentations par an sont effectuées en France comme à l’étranger. Depuis la création de sa compagnie, Angelin Preljocaj a créé 55 chorégraphies, du solo aux grandes formes.
Angelin Preljocaj s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz Stockhausen), les arts plastiques (Claude Lévêque, Subodh Gupta, Adel Abdessemed), le design (Constance Guisset), la mode (Jean Paul Gaultier, Azzedine Alaïa), le dessin (Enki Bilal) et la littérature (Pascal Quignard, Laurent Mauvignier) et le cinéma d’animation (Boris Labbé)…
Ses créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes. C’est le cas notamment de La Scala de Milan, du New York City Ballet, du Staatsoper de Berlin et du Ballet de l’Opéra national de Paris.
Une implantation locale
Outre la diffusion de ses pièces dans le monde entier, le Ballet Preljocaj multiplie les actions de proximité à Aix-en-Provence et dans la région afin de faire découvrir la danse au plus grand nombre : lectures, vidéo danse, répétitions publiques, stages et ateliers de pratique, interventions dansées dans l’espace urbain… un dispositif complet a été mis en place pour permettre au public de voir la danse autrement.
2006 : l’ouverture d’un lieu pour la danse à Aix-en-Provence
En octobre 2006, le Ballet Preljocaj a investi son nouveau lieu conçu par l’architecte Rudy Ricciotti : le Pavillon Noir, premier centre de production construit pour l’activité qu’il abrite où les artistes peuvent mener leur processus de création en intégralité, du travail en studio à la représentation sur scène.
Dans son Théâtre et ses quatre studios, des rencontres et des spectacles de danse sont proposés toute l’année : ceux d’Angelin Preljocaj et de compagnies invitées.