Azimut : de l’arabe al-Samat, droit chemin, toutes les directions, de tous côtés à la fois.
Les performances pluridisciplinaires à l’honneur…
Tous azimuts ! est un Temps Fort de saison, présenté tous les deux ans, explorant l’énergie des écritures croisées. La règle du jeu est simple : 3 jours de préparation pour 2 jours de présentation publique !
Dieppe Scène Nationale propose deux soirées – l’une déambulatoire dans la cité dieppoise et quelques lieux emblématiques, l’autre sur le grand plateau transformé de la Scène – deux soirées exceptionnelles, artistiquement performatives, mais aussi audacieusement culinaires.
En effet, DSN a demandé une co-écriture unique à Karelle Prugnaud – metteuse en scène et en sens – et à Bruno Verjus, grand chef de cuisine, de nous concocter ces deux soirées/événements où, artistes hors du commun, auteurs et publics se rencontreront en deux dîners fantastiques… biscornus, baroques et infernaux, donc… joyeusement décadents.
Béatrice Demi Mondaine, Nicolas Bigards, Bernard Menez, Ingrid Astier, Eugène Durif, Angela Laurier, Denis Lavant… tant à la mise en scène qu’à l’écriture, au jeu ou à la musique, plus de 20 auteurs et artistes, venus d’horizons divers, mijoteront textes, « numéros », chansons, vertiges et embuscades culinaires… petits et grands plats sortant de l’ordinaire… servis les 7 et 8 avril 2017.
Philippe Cogney, directeur de DSN
« De la façon dont l'on se nourrit décide du monde dans lequel on vit ». Voici en quelques mots l'esprit et la lettre de la philosophie de ma cuisine. Celle qui a donné naissance à mon restaurant Table à Paris.
Lorsque Karelle Prugnaud et Nicolas Bigards m'ont proposé de les rejoindre pour le projet Tous azimuts !, j'ai immédiatement accepté. Ils nourrissent l'esprit comme je nourris les corps, avec la passion du juste, du beau, du sensible, du vivant.
Alors, je me suis imprégné des embruns de Dieppe, j'ai parcouru la ville, l'ai embrassée, apprivoisée, j’ai humé les coquilles Saint-Jacques échouées sur le port, près du Pollet, caressé les galets de la plage en face de l'Aguado, rêvé de lapins sautant à pattes jointes les buissons de genièvre...
Puis j'ai esquissé les étapes d'un parcours pour les papilles, pour les sens, pour célébrer l'art et le vivant.
Bruno Verjus, dramaturge culinaire
Mangeons et buvons, jouissons de tout ce qui nous fait plaisir, car demain nous mourrons. (John Locke)
Tous azimuts ! c’est l’ici et maintenant ouvert à tous ! Pas hier, pas demain, là tout de suite, là maintenant, sans lendemain, l’instant de création saisi à vif en arrêt sur image, dans toute sa splendeur, dans toute sa liberté, dans toute sa vulnérabilité... Pas le temps de penser, juste le temps de créer, de rêver à cœur ouvert, sans filtre, sans filets, l’extase et la jubilation du grand saut sans avoir calculé la chute... Seul l’instinct mis en exergue, l’instinct de vingt artistes qui en trois jours doivent tracer un chemin, préparer un grand festin... la poésie de l’éphémère, car demain plus rien. Tous les sens sont mis à nu, le gros big bang, le chaos, le crash des genres, le choc des cultures, l’adrénaline, la sueur, la peur, la jubilation, le grand vertige, l’étripage des cœurs, du bonheur que du bonheur, la folie à mettre en boîte, l’anarchie sans son ruban, l’enfant à remettre en éveil, l’infarctus en bit techno, la faim à rassasier sans faire ses courses, ouvre la bouche et ferme les yeux, boire du rêve en soupe, mettre du cacao dans son moteur, plus de nuit plus de jour, que du temps en suspend, les mots en soubresauts qui scratchent les langues, pas le temps d’aller à la ligne, on joue à qui perd gagne!!!
Karelle Prugnaud, directrice artistique
PENDANT 2 JOURS,
DSN emprunte des chemins
audacieusement extravagants
et vous présente
un événement exceptionnel
et totalement inédit :
TOUS AZIMUTS !
La metteuse en scène
KARELLE PRUGNAUD
(cie L’Envers du décor),
le grand chef
BRUNO VERJUS
et DSN ont créé
ce temps fort spécialement
pour Dieppe, entre
performances artistiques
et dîners fantastiques.
PLUS DE 20 ARTISTES
AUX UNIVERS
TRÈS DIFFÉRENTS
se rencontreront tous
azimuts autour de plats
raffinés concoctés par
le chef Bruno Verjus
et nous entraîneront
dans une virée fantasque
et un peu perchée !
UN GRAND DÉFI :
3 jours de répétitions,
2 jours de spectacles !
AU MENU
deux formules insolites
et gustatives, deux repas
gastronomiques au choix.
DINER DÉAMBULATOIRE EN PETIT TRAIN
Durée estimée 2h30
"Je vous invite à un périple gastronomique, artistique, esthétique et gustatif. Ouvrez vos yeux tout aussi grands que votre bouche. On va faire ce voyage à bord de ce train fantôme et culinaire en compagnie de notre pilote Maxime qui va nous emmener dans ce périple digne de celui d’ulysse, une odyssée en miniature, à travers Dieppe la profonde. Etymologiquement c’est son origine. Nous allons découvrir au cours de ce pèlerinage pas très catholique de très beaux lieux de cette ville, des lieux que vous ne reconnaîtrez peut-être pas, et de délicieuses surprises préparées par l’excellentissime chef Bruno Verjus. Des étapes marquantes, je peux vous l’assurer. Une sorte de grande roue de l’imaginaire, des sens, les yeux écarquillés, et les papilles en explosion.Vous êtes prêt mon cher Maxime!!!"
voir les photos des répétitionsÉcriture Eugène Durif
Le guide Bernard Menez
•
Le nyotaimori est une ancienne tradition de restauration japonaise. Le terme signifie littéralement « le corps décoré d'une femme », que l'on offrait aux samouraïs après leur victoire. Trois « corps tables » savoureusement cuisinés par Bruno Verjus danseront tout en contorsion sous le chant électroacoustique des sirènes. Ces divinités de la mer séduisaient les navigateurs qui, attirés par les accents magiques de leur chant, de leurs lyres et flûtes perdaient le sens de l’orientation, fracassant leurs bateaux sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteresses... à déguster de prêt !!!!
voir les photos des répétitionsJeu de cuisine Bruno Verjus
Contorsion Angela Laurier,
Adalberto Fernàndez Torres
Harpe électrique Hélène Breschand
Avec la participation de Philippe Danger
•
On ne jouit pas tous les jours. Jeu de massacre, champ de ruines. Mon lapin… Ma biche… La chasse est ouverte. Autour du repas, du pain partagé, les mots se font crus, rien n’est tout cuit dans la vie. Le couple oscille, entre fusion et dissolution. Le repas vacille, entre communion et massacre. Ce jeu de regards qui donne à naître comme à fusiller, fallait-il seulement l’initier ?
voir les photos des répétitionsÉcriture, jeu Ingrid Astier
Freerunning Simon Nogueira
Jeu Xavier Berlioz
Conception sonore, montage vidéo Bob X
•
PerfrHommage est un tête à tête entre deux femmes, quatre seins, du lait maternel qui coule, se disperse et se perd à moins qu’il ne soit récupéré pour un usage cannibale...
Arts plastiques, jeu Gaël Depauw
Jeu Daphné Millefoa
•
Le sucre blanc se réduit à une simple formule chimique : carbone + hydrogène + oxygène.
Une demi tonne de "carrés de sucres à jouer" ,tel un château de carte. Mika Kaski sera tout en équilibres mathématiques et chutes en cristaux, les yeux bandés... un monde sensoriel guidé par les vibrations de la Harpe acoustique d'Hélène Breschand.
Équilibre Mika Kaski
Harpe acoustique Hélène Breschand
•
"Je suis un roi de carnaval comme il y a des princesses d’opérette ou de théâtre. Roi vociférant à vide, Ratiocine donc tant et plus, radote vieux souverain de pacotille, juché sur un tas de boustifaille ! Il a faim, l’imbécile, et rêve de dévorer ce qui a été savamment neutralisé , nourriture en bout de course recouverte soigneusement d’au de javel pour que rien n’échappe à la logique marchande, et surtout pas ce qu’on se met dans la panse ! Et le voilà, vieux roi, à répéter en chantant plus ou moins, tous les éléments, tous les aliments d’un festin improbable tout autant que fastueux ! Mais si les mots tenaient lieu de tout, ça se saurait, et on n’aurait plus qu’à parler, à marmonner ou murmurer, le visage resplendissant sous la pluie et le grand soleil. Et le savait bien Diogène, lui qui disait quand il se masturbait sur la place publique, que ce serait tellement simple si l’on pouvait, de la même façon, se frotter le ventre pour calmer sa faim !"
voir les photos des répétitionsJeu Denis Lavant, Bernard Menez
Pole dance Sylvaine Charrier
Écriture Eugène Durif
CABARET-CONCERT GUSTATIF
Durée estimée 1h30
La Maîtresse de maison vous invite à découvrir sa porcelaine fine, fragile et froide. Le repas semble délicieux mais pour espérer y goûter il faudra respecter les règles de l'art de la table. Prisonnière d’un piège arithmétique insoluble notre hôtesse accumule autour d’elle les cadavres de vaisselle. Peu à peu écrasée par le poids de son uniforme elle s’épuise mais continue, jusqu’à se briser elle même contre les codes inflexibles qu’elle applique.
voir les photos des répétitionsArts plastiques
Antonin Boyot Gellibert
•
"Il s'agit d'un petit cabaret gothique qui joue avec jubilation des ambiances macabres du fantastique. Béatrice Demi Mondaine joue « La Blanche », dame fantôme en robe de mariée, au piano et au chant, qui influe la vie à quinze monstres. Elle sera accompagnée d’un ingénieur du son/beat-maker, d’une créatrice/régisseuse lumière, d’une danseuse/effeuilleuse/ensorceleuse de la Veuve noire trapéziste de haut vol et de contorsionnistes, dans une scénographie intime, de velours."
voir les photos des répétitionsACCOMPAGNÉ DU CABARET BAROQUE
THE CREATURE BOOK
DE BÉATRICE DEMI MONDAINE,
SAUPOUDRÉ DE TRAPÈZE,
NAPPÉ DE BURLESQUE,
ENROBÉ DE CONTORSIONS
Dramaturgie culinaire
Bruno Verjus
Mise en scène
Nicolas Bigards
Musique et chant
Béatrice Demi Mondaine
Trapèze
Tarzana
Burlesque
Lalla Morte
Contorsion
Angela Laurier,
Adalberto Fernández Torres
Sound designer
Johan Tetaar Wednesday
PLUS DE 20 ARTISTES
AUX UNIVERS
TRÈS DIFFÉRENTS
se rencontreront tous
azimuts autour de plats
raffinés concoctés par
le chef Bruno Verjus
et nous entraîneront
dans une virée fantasque
et un peu perchée !
UN GRAND DÉFI :
3 jours de répétitions,
2 jours de spectacles !
AU MENU
deux formules insolites
et gustatives, deux repas
gastronomiques au choix.
PRESSE NATIONALE
Radio Nova - Nova Book Box, Richard Gaitet avec Ingrid Astier
Mardi 28 février à 22h -
site de l'émission (à 1h55)
France Culture
Le Grand entretien de l’actualité culturelle, Tewfik Hakem avec Ingrid Astier
Jeudi 23 mars 2017 - site de l'émission (à 6h05)
Europe 1
Europe 1 Social Club, Frédéric Taddei avec Karelle Prugnaud et Philippe Cogney
Mercredi 29 mars à 21h - site de l'émission
France Culture
On ne parle pas la bouche pleine, Alain Kruger avec Karelle Prugnaud, Bruno Verjus et Bernard Menez
Dimanche 2 avril à 12h - site de l'émission
France Culture
La Dispute, Arnaud Laporte avec Karelle Prugnaud
Lundi 3 avril à 21h - site de l'émission (à partir de la 52e minute)
France Culture
Les Mitonnages, Jacky Durand avec Karelle Prugnaud
Samedi 8 avril - site de l'émission (à 8h55)
L’Humanité
La chronique théâtre de Jean-Pierre Léonardini
Lundi 10 avril - www.humanite.fr
PRESSE RÉGIONALE
Les Informations dieppoises
Petit avant-goût de Tous azimuts !
Mardi 7 mars - www.lesinformationsdieppoises.fr
Paris Normandie
Performance gastronomique
Mercredi 8 mars - www.paris-normandie.fr
France Bleu Normandie
France Bleu Matin, Michel Jérôme Interview de Karelle Prugnaud
Vendredi 10 mars - www.francebleu.fr/normandie-rouen
Les Informations dieppoises
Deux rendez-vous étonnants les 7 et 8 avril
Mardi 14 mars - www.lesinformationsdieppoises.fr
7 jours à bord
DSN mijote « Tous azimuts ! »
17 au 23 mars 2017
Journal de bord
DSN tire Tous azimuts !
Avril 2017
Vos Infos
Tous azimuts ! Performances artistiques et dîners fantastiques
Avril 2017
Les Informations dieppoises
Rencontre : Bernard Menez à la Grande Ourse
Mardi 4 avril - www.lesinformationsdieppoises.fr
Paris Normandie
Tous azimuts dans la ville
Mardi 4 avril - www.paris-normandie.fr
France Bleu Normandie
Ça vaut le détour, Sylvain Geffroy Émission en direct de DSN avec Philippe Cogney, Karelle Prugnaud, Bruno Verjus, Nicolas Bigards, Béatrice Demi Mondaine, Denis Lavant et Antonin Boyot Gellibert.
Jeudi 6 avril - www.francebleu.fr/normandie-rouen
Paris Normandie
Sur un immeuble perché
Jeudi 6 avril - www.paris-normandie.fr
Paris Normandie
L’image du jour : Bernard Menez, maître à bord
Jeudi 6 avril - www.paris-normandie.fr
Les Informations dieppoises
Deux rendez-vous étonnants avec Tous azimuts !
Vendredi 7 avril - www.lesinformationsdieppoises.fr
Paris Normandie
Dieppe sucrée salée
Vendredi 7 avril - www.paris-normandie.fr
France 3
LYBO : Les Yeux Bien Ouverts, Béatrice Rabelle
Vendredi 7 avril - site de l'émission
Paris Normandie
Dieppe : l’originalité du festival Tous azimuts a conquis habitants et curieux
Mardi 11 avril - www.paris-normandie.fr
Paris Normandie
Dédicaces « tous azimuts »
Mercredi 12 avril - www.paris-normandie.fr
Paris Normandie
L’image du jour : au-dessus du bassin Duquesne
Jeudi 13 avril - www.paris-normandie.fr
Les Informations dieppoises
Le dîner ambulant
Vendredi 14 avril - www.lesinformationsdieppoises.fr
Les Informations dieppoises
Vu sur Instagram
Mardi 25 avril - www.lesinformationsdieppoises.fr
WEB
Bruit de table
Vidéo de la conférence de presse parisienne - voir la vidéo
Ville de Dieppe
DSN cuisine « Tous azimuts ! »
Jeudi 9 mars 2017 - voir la vidéo
Le journal de Saône et Loire
Dernier roman d’Ingrid Astier : une auteure à succès entre réalité, rêve et sensualité, Hervé Bachelard
Jeudi 9 mars 2017 - site de l'émission
Relikto
Tous azimuts à Dieppe : cuisine raffinée et épicée, Maryse Bunel
Lundi 27 mars 2017 - site de l'émission
Relikto
Bernard Menez à Dieppe : « J’ai mis le théâtre au cœur de ma vie », Maryse Bunel
Mardi 4 avril 2017 - site de l'émission
Ville de Dieppe
Vidéo Tous azimuts !
Mercredi 5 avril 2017 - voir la vidéo
Paris Normandie
A la Une : Tous azimuts et ses échappées culinaires à Dieppe
Jeudi 6 avril 2017 - voir l'article
Paris Derrière - voir l'article
Théâtre contemporain - voir l'article
Dans les vapeurs d’Alcôve - lien 1, lien 2, lien 3, lien 4
Le repas gastronomique des Français - Voir l'article
Vendredi 7 avril à 18h30
Samedi 8 avril à 18h30
Ancien Collège des Oratoriens
31, 33 quai Henri IV, 76200 Dieppe
voir le plan
Vendredi 7 avril à 20h
Samedi 8 avril à 20h
Grande salle de DSN
1 quai Bérigny, 76200 Dieppe
voir le plan
1 soirée : 30€
2 soirées : 50€
Les soirées-repas Cuisine & décadence et La cuisine des enfers sont identiques chaque soir et sont proposées simultanément. Si vous souhaitez participer aux deux soirées, vous pouvez assister à Cuisine & décadence le vendredi et à La cuisine des enfers le samedi, ou inversement.
Le nombre de couverts étant limité, la réservation à l’avance est fortement conseillée.
Soirées conseillées à partir de 16 ans.
Par téléphone au 02 35 82 04 43, à l'accueil de DSN ou via notre formulaire de réservation ci-contre.
les réservations par internet sont fermées
Comédien, chanteur
© DR
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Laissez-vous charmer par ses paroles : Bernard Menez est Le guide de la soirée dîner déambulatoire en petit train Cuisine & décadence.
Dans les années 60, Bernard Menez est instituteur puis professeur de mathématiques, de physique et de chimie dans le secondaire, tout en suivant des cours de comédie. Mais c’est le cinéma, le théâtre, les studios d'enregistrement et la télévision qu’il préfère : il consacre sa vie à ces domaines à partir de 1969. Parallèlement à de nombreux seconds rôles dans des comédies populaires des années 1970 et 1980, il est l’un des piliers du théâtre de boulevard à la française. En 1970, il fonde avec un camarade Jean-Pierre Fontaine la compagnie Sganarelle spécialisée dans les auteurs classiques pour les lycées et les collèges et qu'il dirige de 1970 à 1972.
Il débute au cinéma dans le film Du côté d'Orouet de Jacques Rozier qui lui permet de rencontrer de grands réalisateurs dont François Truffaut qui l'engage dans La nuit américaine. Il devient l'acteur fétiche de Pascal Thomas et de Jacques Rozier. Il est l'un des personnages centraux de Chaud Lapin, Celles qu'on n'a pas eues ou bien encore Maine Océan. À la fin des années 1970, il tourne dans diverses comédies aux côtés de Jean Lefebvre, Michel Serrault et même Christopher Lee dans Dracula père et fils. En 1980, Louis de Funès lui offre le rôle de La Flèche dans L'avare. En 1982, sort sur les écrans son unique film en tant que réalisateur et scénariste : Les P’tites Têtes. En 1984, il obtient un grand succès avec sa chanson décalée Jolie poupée, numéro un au Top 50 avec un million de disques vendus. De 1988 à 1991, il est la vedette de la série télévisée Vivement lundi ! sur TF1. En 1991, il entre à la Comédie-Française mais en démissionne rapidement face à l'accueil de certains sociétaires, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre sa carrière de comédien de théâtre. En janvier 2003, il est élu administrateur de l'ADAMI, société de répartition des droits des artistes et interprètes et, en décembre 2003, il rentre au Comité de suivi sur le problème des intermittents à l'Assemblée Nationale.
Chef, dramaturge culinaire
© DR
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
« De la façon dont l'on se nourrit décide du monde dans lequel on vit ». Voici en quelques mots l'esprit et la lettre de la philosophie de ma cuisine. Celle qui a donné naissance à mon restaurant Table à Paris.
Lorsque Karelle Prugnaud et Nicolas Bigards m'ont proposé de les rejoindre pour le projet Tous azimuts !, j'ai immédiatement accepté. Ils nourrissent l'esprit comme je nourris les corps, avec la passion du juste, du beau, du sensible, du vivant.
Alors, je me suis imprégné des embruns de Dieppe, j'ai parcouru la ville, l'ai embrassée, apprivoisée, j’ai humé les coquilles Saint-Jacques échouées sur le port, près du Pollet, caressé les galets de la plage en face de l'Aguado, rêvé de lapins sautant à pattes jointes les buissons de genièvre...
Puis j''ai esquissé les étapes d'un parcours pour les papilles, pour les sens, pour célébrer l'art et le vivant.
Bruno Verjus
Bruno Verjus prône le voyage comme exercice de la curiosité. Il arpente le monde en curieux et en gourmand, sensible aux savoir-faire comme aux découvertes culinaires. Cet homme n’a pas son pareil pour dénicher une bonne table ou un bon produit. Depuis avril 2013, il est le chef propriétaire du Restaurant TABLE à Paris.
Auparavant, il a collaboré comme auteur au mensuel culturel T3ois Couleurs et au trimestriel haut de gamme de mode et d'art, Stiletto. Il a créé, programmé et animé l'émission hebdomadaire On ne parle pas la bouche pleine sur France Culture depuis juillet 2011. Pour Omnivore, il a chroniqué les restaurants, les produits et les tendances pour le guide et le magasine. Il a co-programmé le festival et en a animé les masterclass artisans et les conférences. Son blog www.foodintelligence.blogspot.com crée en 2005 fut reconnu par la presse généraliste comme étant le plus influent blog gastronomique français. Expert en gastronomie auprès de la maison de vente aux enchères Artcurial à Paris, il a créé la première vente aux enchères de produits de gastronomie en décembre 2011. Il est également l’auteur de livres culinaires.
Directrice artistique de Tous azimuts !
Metteuse en scène, comédienne, performeuse
© DR
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Mangeons et buvons, jouissons de tout ce qui nous fait plaisir, car demain nous mourrons. (John Locke)
Tous azimuts ! c’est l’ici et maintenant ouvert à tous ! Pas hier, pas demain, là tout de suite, là maintenant, sans lendemain, l’instant de création saisi à vif en arrêt sur image, dans toute sa splendeur, dans toute sa liberté, dans toute sa vulnérabilité... Pas le temps de penser, juste le temps de créer, de rêver à cœur ouvert, sans filtre, sans filets, l’extase et la jubilation du grand saut sans avoir calculé la chute... Seul l’instinct mis en exergue, l’instinct de vingt artistes qui en trois jours doivent tracer un chemin, préparer un grand festin... la poésie de l’éphémère, car demain plus rien. Tous les sens sont mis à nu, le gros big bang, le chaos, le crash des genres, le choc des cultures, l’adrénaline, la sueur, la peur, la jubilation, le grand vertige, l’étripage des cœurs, du bonheur que du bonheur, la folie à mettre en boîte, l’anarchie sans son ruban, l’enfant à remettre en éveil, l’infarctus en bit techno, la faim à rassasier sans faire ses courses, ouvre la bouche et ferme les yeux, boire du rêve en soupe, mettre du cacao dans son moteur, plus de nuit plus de jour, que du temps en suspend, les mots en soubresauts qui scratchent les langues, pas le temps d’aller à la ligne, on joue à qui perd gagne!!!
Karelle Prugnaud, directrice artistique
Originaire de Rennes, Karelle Prugnaud commence par des études de droit avant de se tourner progressivement vers le spectacle vivant, d’abord en tant qu’acrobate et danseuse au sein de la compagnie de rue Chabatz d’entrar, puis formée à Lyon avec "le Compagnonage". Elle fonde en 2006 la compagnie L’Envers du décor avec l’auteur Eugène Durif. A DSN , ils ont présenté ensemble Héroïne en avril 2013 dans le cadre du festival des Écritures Électriques. Plus récemment, Karelle Prugnaud a interprété le personnage de Marguerite Gautier dans La Dame aux Camélias mis en scène par Philippe Labonne (février 2015). En novembre 2016, elle a présenté sa dernière mise en scène Ceci n’est pas un nez, pièce écrite par Eugène Durif d’après Pinocchio de Carlo Collodi, sa première création à destination du jeune public, coproduite par DSN.
Quelques autres de ses mises en scène récentes : Hentaï Circus (au Cirque Électrique à Paris), Hide (festival au Bord du risque #3 scène nationale d'Aubusson, Biennale Organo de Bordeau...), Noël revient tous les ans de Marie Nimier (Théâtre du Rond Point à Paris, Grant T à Nantes, La Rose des Vents de Villeneuve d'Asq...), La confusion de Marie Nimier (Théâtre du Rond Point à Paris, Grand T à Nantes, Théâtre des pénitents de Montbrison, Choc Théâtre de St Etienne, DSN Dieppe Scène Nationale) , La nuit des Feux d'Eugène Durif (Théâtre de la Colline à Paris, Cdn de Limoges, Théâtre d'Aurillac, Théâtre du Cloître de Bellac ,Espace Fayolle Guéret...) Kawaï Hentaï (Les Subsistances à Lyon), Pour en finir avec Blanche neige de Marie Nimier, tryptique commandé par le festival d'Automne en Normandie, Cette fois sans moi d'Eugène Durif (Théâtre du rond point à Paris, CDN de Limoges, Théâtre du Cloître de bellac...), La femme assise qui regarde autour d'Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre (festival les auteurs vivants ne sont pas tous morts...) Bloody Girl d'Eugène Durif pour les chantiers contemporains du Quartz à Brest...
En temps que comédienne : Oh secours d'après l’œuvre de Samuel Becket mise en scène Mauricio Celedon du teatro del Silencio (festival In d'Aurillac, festival Viva cité Sauteville les Rouens, festival In de Châlons dans la rue, festival du 20ème, Valadoïd, tournée Chili), Mlle Molière d'après Molière, mise en scène de Nicolas Bigards (festival d'Avignon), Misterioso 119 de Koffi Kwahule mise en scène Laurence Renn Penel (théâtre de la tempête), Le roi se meurt d'Eugène Ionesco mise en scène de Silviu Pocarete (Slovénie, Roumanie, Macédoine, France), Emma Darwin de Mauricio Celedon Teatro del Silencio (Festival In d'Aurillac...), Les nuits transérotiques mise en scène Jean-Michel Rabeux (Théâtre de la Bastille.Paris, Théâtre Garonne de Toulouse...), Dette d'Amour d'Eugène Durif mise en scène Beppe Navello (festival teatro Européo de Turin, Biennale de Venise, théâtre de vienne...), Le Misanthrope de Molière mise en scène Françoise Maimone (tournée groupe des vingts Rhône Alpes), Les placebos de l'Histoire d'Eugène Durif mise en scène Lucie Bérélovitch (Théâtre de l'Est parisien...), La double inconstance de Marivaux mise en scène de Dominique Ferrier (tournée Groupe des Vingts Rhône Alpes)...
« Pour un théâtre radical » - L’Humanité, 28 juin 2005
« Quand j’étais enfant, j’habitais dans un petit village, coupé de tout. Des champs, tout autour, à perte de vue. Pas de forêt où se promener et se perdre. Je restais seule dans ma chambre. Je passais mon temps à fabriquer des objets à partir d’éléments que je récupérais ça et là, à découper des photos dans des magazines dont je faisais des collages, à lire. À rêver surtout. Les seules sorties dont je me souviens : des musées où je suis allée avec mon père qui e st passionné de peinture. Ce qui m’intéresse avant tout, dans ce que j’ai pu tenter, jusqu’à maintenant, c’est ce goût du bricolage venu de l’enfance. Créer des installations plastiques et voir ce que cela fait naître quand on y met du vivant, de l’humain, l’archaïque d’un corps qui se débat avec des mots, qui tente dans toute sa fragilité d’exister un instant, comme un papillon se débat à la lumière. Du vivant contraint et qui bouge encore... Comment se meut l’individu dans un espace artificiel : créer de l’ordre à partir du chaos et du chaos à partir de l’ordre. La première fois que je suis allée au théâtre, j’avais quinze ans, et c’était avec le lycée. J’ai rencontré Nicolas Peskine, que j’ai suivi dans son théâtre mobile : j’aimais beaucoup cette boîte m agique que l’on habite, que l’on fait vivre. Tout ce qui peut arriver, tout ce qui peut surgir... Ensuite, en allant davantage au théâtre, j’étais souvent déçue par rapport à ce que j’attendais. Le rêve du départ était plus fort. J’ai ensuite fait du théât re de rue, comme acrobate et danseuse, ce qui me plaisait c’était l’idée d’investir des lieux, une rue, un quartier, d’organiser l’anarchie dans la ville, de détourner le quotidien... Là aussi, j’ai été un peu déçue : il me manquait un rapport au texte... J’ai voulu faire une formation de comédienne avec le « compagnonnage », initié par un collectif de metteurs en scène à Lyon. Apprendre « sur le terrain », sans être dans une école... Avec de multiples intervenants, comme Alexandre del Perrugia dont la renc ontre a été déterminante : la découverte du travail artistique comme une voie à tracer soi - même, et non pas un chemin balisé. Construire à partir du rien, à partir de la nécessité de ce qui surgit, et tout remettre en cause dans une exigence de tous les in stants. Il m’a proposé de venir travailler pendant l’été, dans son lieu à Pontempeyrat. Comme je n’avais pas d’argent, j’ai été femme de ménage pendant quinze jours là - bas, en échange d’un stage. J’ai commencé à faire une performance dans les toilettes ave c des élèves de différentes écoles, à partir des Sonnets de Shakespeare et de vidéos. L’idée était de faire avec ce qui était là, ce qu’on avait sous la main. Cette petite forme a été le détonateur de mon désir de faire de la mise en scène. À la fin du com pagnonnage, aux Subsistances, à Lyon, j’ai réalisé deux spectacles autour de la pornographie et des clichés érotiques avec des comédiennes transformées en femmes - truies, des photos et vidéo projections, des rats de laboratoire courant au - dessus de la tête des spectateurs.
A l’Élysée, à Lyon, on m’a proposé de monter un projet. Cela a été un déambulatoire autour de l’univers de Jan Fabre, une visite guidée qui renvoyait à la surabondance et à l’anéantissement des images. Pour la première fois, récemment, j ’ai fait un spectacle dans un rapport frontal : cette fois, sans moi, de et avec Eugène Durif. C’était vraiment nouveau : la confrontation avec le texte de cet auteur, que je voulais faire entendre, dans son rythme, sa musique, sa présence, perdu dans une installation plastique et vidéo. Le théâtre dont je rêve, c’est celui qui est à venir, qui est en attente. Je voudrais faire un théâtre plus radical, dans une double approche du texte et des corps des acteurs, du mélange des formes et des genres. Par exemp le, dans un projet « Bloody girl - poupée charogne » que je poursuis avec Eugène Durif autour du tragique archaïque et contemporain, avec des étapes qui tiendraient de la performance, du mixage vidéo en direct, de musiques traditionnelles détournées qui renc ontrent la musique électronique et des chansonnettes de latin lover. Ces éléments techniques deviendraient le moteur même du jeu : l’actrice serait pilotée, dirigée par le choeur de ceux qui sont en train de le faire et par l’auteur, présent sur scène.
Je suis née dans un monde qui communique essentiellement par images (des écrans plasma, des cellules informatiques, des corps et voix virtuelles). Au théâtre, il y a quelqu’un qui nous parle, que l’on voit et que l’on peut presque toucher, un corps qui se ris que là devant nous... Comment peuvent se confronter ces deux mondes antinomiques, comment mettre en jeu la chair et le virtuel et observer leurs réactions, leurs transformations ? Mon rêve de théâtre serait de voir un coeur qui bat, un corps qui sue, des m ains qui tremblent, des culottes qui se mouillent, des cerveaux qui travaillent, des poumons qui crachent, des regards qui violent, des oreilles qui jouissent... Créer l’anarchie, l’organiser, l’enrubanner et l’offrir à qui veut. »
Propos de Karelle Prugnaud recueillis par Jean - Pierre Han
Metteure en scène, artiste de cirque
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Les corps contorsionnés d'Angela Laurier et Adalberto Fernandez Torres hanteront tous azimuts La cuisine des enfers et Cuisine & décadence.
Angela Laurier voit le jour en Colombie-Britannique au Canada, avant de s’installer au Québec avec sa famille. À l’âge de 9 ans, elle participe à ses premières compétitions régionales de gymnastique. S’ensuit une adolescence entre acrobatie, danse, chant et théâtre, période pendant laquelle elle participe à divers spectacles et une série télévisée. Dès 1979, elle fait partie d’une troupe de théâtre de rue créée par Michel Barette, L’Escouade de l’instant tanné : elle s’entraîne au main-à-main, à la voltige, à la barre russe, à la corde aérienne et à la contorsion. Elle rencontre alors celui qui deviendra son porteur, Steve Kielbasinski, trois fois médaillé d’or aux mondiaux d’acrosport (main à main). En 1983, elle fait ses débuts au Cirque du Trottoir en Belgique puis en 1984, elle fait partie de la toute première création du Cirque du Soleil jusqu'en 1988. Ensuite elle se joint au Cirque du Tonnerre et se produit au Tiger Palast de Düsserldorf. En 1992, Robert Lepage pense à elle pour incarner Puck en anglais, dans A Midsummer night’s dream de Shakespeare au Royal National Theater de Londres. Elle y gagne le prix de la meilleure performance par la revue Plays and players. Puis en 1994, elle joue avec le metteur en scène Jean-Frédérique Messier dans The Bridge d’Iain Banks créé pour le festival d'Édimbourg en Écosse. En 1997, elle revient au cirque et en France avec le cirque Gosh. Puis, elle se lance dans l’écriture de ses propres spectacles, Mon grand frère mis en scène par Michel Dallaire (1999), L’art est nié, file et Poème cirque écrit et mis en scène par David Noir (La Villette, 2001) et L’ange est là, l’or y est (2004). En 2006, elle fonde la Compagnie Angela Laurier et s’installe à Cherbourg tout près de La Brèche dirigée par Jean Vinet, son compatriote québécois, où elle y mitonne ses recherches et spectacles à venir : Exutoire en 2007, Déversoir en 2008 (créé au Subsistances, Lyon), J'aimerais pouvoir rire mis en scène par sa sœur Lucie Laurier en 2010 (créé au Théâtre National de Chaillot, Paris) et L'Angela Bête en 2012 (créé aux subsistances de Lyon). Elle reçoit en 2013 le prix SACD des Arts du Cirque. En 2015, elle signe sa première création sans être elle-même au plateau, Artpiste, pièce pour un fil-de-fériste et une harpiste. Parallèlement à ses propres créations, Angela Laurier travaille aux côtés d'autres metteurs en scène et est également intervenante en contorsion au Centre national des arts du cirque de Châlons en Champagne, participe à de nombreuses actions culturelles en Basse-Normandie et autour de ses spectacles en tournée (ateliers de pratiques artistiques en lycée, prison, projets de réinsertion...).
Contorsionniste
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Le plaisir se trouve dans les mouvements comme dans les papilles.
Les corps contorsionnés d’Angela Laurier et Adalberto Fernandez Torres hanteront tous azimuts La cuisine des enfers et Cuisine & décadence.
Originaire des Caraïbes, Adalberto Fernandez Torres débute son parcours artistique dans le théâtre et le mannequinat à l’âge de 14 ans. Deux ans plus tard, il commence à étudier la danse (jazz, classique et moderne) à l'EBAB, l’école des Beaux-Arts de Bayamón. C’est là qu’il découvre les arts du cirque et qu’il commence à les mettre en pratique. Son intérêt pour la contorsion devient de plus en plus fort. N'ayant pas de professeur spécialiste de cette discipline, il commence son apprentissage en autodidacte en imitant des figures qu'il "décortique" sur des vidéos. En 2007, il débute dans le milieu professionnel comme artiste circassien à Porto Rico. Il travaille pendant sept ans au sein de différentes compagnies portoricaines et américaines de théâtre, de danse et de cirque. Son envie de grandir comme artiste le conduit en 2014 jusqu’en France, à Châlons-en-Champagne, au Centre national des arts du cirque (CNAC) où il a fait ses études et a développé sa recherche personnelle sur la contorsion et des mouvements singuliers avec diverses matières : sable, terre, entre autres.
Contorsionniste
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Sylvaine a été formée à la danse classique puis contemporaine au CREA d’Angers. Elle a ensuite travaillé la technique danse jazz à l’école de Razza Hamadi à Paris. Plus jeune , elle faisait déjà de la danse sur glace, de la GRS dont elle fut championne de France en individuel. Elle a aussi pratiqué la gymnastique artistique. Tous ces savoir-faire, elle les a également développés en piscine. Elle a finalement ajouté à la danse contorsion et équilibres. Elle a présenté des numéros pour des émissions de TV, des évènementiels notamment pour le cirque Eloise. Elle a travaillé avec de grands cirques : le cirque Romanès, le cirque Plume dans « Récréation » et « Plic Ploc » et le cirque Baroque dans « le cirque des Gueux ». Elle a également créé avec et sur une proposition de Vincent Lajarige, une chorégraphie dans l’une des sculptures de ce dernier – l’arbre. Pierrot Bidon – ex- directeur du cirque Archaös et des studios de Marseille- les a conseillés dans ce travail Aujourd’hui, elle continue de créer – au sol et en aérien – des spectacles qui donnent à voir et à penser.
Harpiste
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Accompagnée de sa harpe, électrique ou acoustique, Hélène Breschand hypnotisera Cuisine & décadence.
Hélène Breschand fait partie de ces musiciens capables d’évoluer à la limite de plusieurs domaines qui vont de la musique contemporaine au jazz. Il suffit de l’entendre jouer pour se rendre compte qu’elle vit pleinement l’interprétation et l’improvisation comme deux approches complémentaires de la musique. D’une grande force méditative et d’une richesse musicale nourrie à des sources très diverses, la musique d’Hélène Breschand parvient à faire oublier la spécificité de son instrument pour atteindre une singulière universalité. Soliste internationale, compositrice, elle est co-fondatrice de l'ensemble Laborintus avec Sylvain Kassap, elle collabore avec des compositeurs tels Luciano Berio, Pascal Dusapin, Eliane Radigue, François Sarhan, Georgia Spiropoulos, Kasper Toeplitz, et joue avec de nombreux improvisateurs tels Sophie Agnel, Médéric Collignon, Reinhold Friedl, Joëlle Léandre, Didier Petit, Jean-François Pauvros, Elliott Sharp, Wilfried Wendling… Elle appartient à une génération de musiciens avides d'expériences transfrontalières. Explorant les champs d’un art total, on la retrouve dans la danse, le cinéma, le théâtre, le cirque et les arts plastiques, auprès de Christian Marclay, Jacques Perconte, Hiroshi Sugimoto, The Do, David Toop, Caecilia Tripp… Compositrice, Hélène Breschand développe une démarche compositionnelle, axée sur les partitions graphiques. Elle est co-auteur d’un répertoire des signes contemporains à la harpe aux éditions Minerve, et anime un atelier d’improvisation et la classe de harpe au conservatoire du 6eme à Paris.
« la harpiste Hélène Breschand fait partie de ces musiciens capables d’évoluer à la limite de plusieurs domaines, qui vont de la musique contemporaine au jazz… » Hugues le Tanneur/Aden, Le Monde
(…) Elle fait partie de ces rares instrumentistes (Portal, Chautemps, Jennny-Clark...) prompts à passer de l'univers du jazz à celui de la musique contemporaine. Si elle s'affiche volontiers aux côtés de Michel Doneda, Sylvain Kassap ou Denis Colin, la belle Hélène ne déteste pas se frotter aux oeuvres de Berio, John Cage ou Taïra. Ainsi le Goût du sel, son deuxième exercice en solo, convie-t-il l'auditeur à un voyage initiatique en des lieux incertains soumis à d'étranges sonorités électro-acoustiques, synonyme d'amour, de compréhension et de vie. Serge Loupien/Libération
D’une grande force méditative et d’une richesse musicale nourrie à des sources très diverses, la musique d’Hélène Breschand parvient à faire oublier la spécificité de son instrument pour atteindre à une singulière universalité du fait musical . Toujours plus radicale, sa musique atteint l’épure par une violence impérieuse qui le dispute à des frasques mélodiques venues de loin , avec sa voix pour dessiner une intimité sans philtres . ..Ce disque sonne comme si Pink Floyd et Soft Machine s’étaient réunis pour jouer avec Ligeti ! Romaric Gergorin/Mouvement
Cofondatrice de l'ensemble Laborintus, collaboratrice de compositeurs comme Luciano Berio ou Emmanuel Nuñes, d'improvisateurs comme Sylvain Kassap, Didier Petit ou Jean-François Pauvros, la harpiste Hélène Breschand appartient à une génération de musiciens avides d'expériences transfrontalières. Elle ouvre ici les voies d'une poétique résolument contemporaine. Superbe. Bernard Loupia/Nouvel Observateur
En quelques minutes d’intense poésie sonique, Salomé, le thème émerge entre archaïsme et futurisme et donne le ton de l’extraordinaire voyage imaginaire auquel convie Hélène Breschand tout au long de ce disque en tout point envoûtant . Elle alterne avec un vrai sens plastique et narratif, longues plages atmosphériques au fort pouvoir dramatique, séquences contemplatives et petites pièces « littéraires » très charnelles, susurrées d’une voix chaude et sensuelle … entre improvisation libre et domaine contemporain, Hélène Breschand signe, avec « le goût du sel », une œuvre maîtrisée dans ses moindres détails, d’une musicalité et d’une poésie rares . Stéphane Ollivier / Jazzman
Sa prestation scénique va bien au-delà du concert, sa voix, sa présence offrent un véritable spectacle théâtralisé. Le public a été réellement conquis : un long silence ponctue ce magnifique moment…Difficile de revenir à la réalité ! Igor Juget/Sextant
Musicien
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Bob X met en son et en image Ultima Ratio.
Bob X est auteur, compositeur-arrangeur, chanteur-musicien depuis 30 ans (rock, jazz, blues, électro…). Il est également producteur artistique sur dix albums, comédien (pièces, performances, court métrages), disc-jockey pendant dix ans et créateur de bandes sons et chansons pour des films et des pièces de théâtre. Il collabore avec des artistes venus d’horizons différents (musique, théâtre, vidéo) tels que Helluvah, Vale Poher, Mr Orange, Our Zoo, Solution H, Curtis Newton, NiNa et les fils de, Tito Gonzalez, Eugène Durif, Karelle Prugnaud. Il est également ingénieur du son pour diverses formations musicales (théâtre, jazz, rock). Son activité est aussi orientée vers la création musicale numérique. Il est animateur, technicien, directeur d’antenne, programmateur, et créateur d’habillage d’antenne pour la radio. Pour le théâtre, il signe notamment les créations sonores de À même la peau, Doggy Love, La Nuit des feux, Héroïne (production Cie l’envers du décor / Théâtre National de la Colline), Kiss-Kiss et Kawai Hentai, Hentaï Circus et Ceci n'est pas un nez.
Auteure
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
On ne jouit pas tous les jours
Le couple, ce miroir adoré. Jeu d’éclats. Je me mire dans ton regard et soudain je suis. Parfois, n’existe même que nous. Tu te mires dans mon regard et tu te sens exister. Alors, tu te sens fort, et plus rien ne saurait t’arrêter. Mais il suffit d’une grimace, d’un doute, pour que ce miroir devienne déformant. La glace se brise. Tu me nourris : je t’étripe, pense l’un. Cesse de parler, tu me gaves, dit l’autre.
Qui parle ? La rébellion ? La liberté ? Ou est-ce cette part en nous, redoutable et cachée, de cruauté ?
Jeu de massacre, champ de ruines. Mon lapin… Ma biche… La chasse est ouverte.
Autour du repas, du pain partagé, les mots se font crus, rien n’est tout cuit dans la vie. Le couple oscille, entre fusion et dissolution. Le repas vacille, entre communion et massacre. Ce jeu de regards qui donne à naître comme à fusiller, fallait-il seulement l’initier ?
Ingrid Astier, créatrice d’Ultima Ratio.
Ingrid Astier vit à Paris et dans son imaginaire. Les débuts ? Dans un merisier en Bourgogne, à inventer des mondes avec son frère. En 2006, elle écrit un monologue inédit, Méphistophélès, confessions d’un pauvre diable pour le réalisateur Damien Odoul, qui le met en espace et le joue dans la crypte de Saint-Sulpice, lors du 4e Salon du théâtre et de l’édition théâtrale à Paris. Puis vient le Prix du Jeune Écrivain (Mercure de France, 1999) et la Série Noire de Gallimard. Avec Quai des enfers (2010), récompensé par quatre prix dont le Grand prix Paul Féval de la Société des Gens de Lettres, elle met Paris en Seine et devient la marraine de la Brigade fluviale. Suit Angle mort (2013), Prix Calibre 47, un western urbain salué comme la relève du polar français et Haute Voltige (2017), un roman noir romantique, fiévreux et épique qui renoue avec la veine du roman d’aventures. En 2017, le Petit éloge de la nuit (Folio Gallimard, 2014) est en tournée au théâtre avec Pierre Richard, adapté par Gérald Garutti (au Théâtre du Rond-Point du 15 mars au 9 avril).
« Chez Ingrid Astier, le caractère obsessionnel du geste de l’écrivain évoque le travail d’un peintre. Qu’elle décrive un commissariat de banlieue ou la piste aux étoiles d’un cirque, aucun détail ne manque au tableau. Quand elle trace les mots Paris, Saint-Denis ou Aubervilliers sur le papier, elle veut que la littérature cesse d’être cosa mentale et que le lecteur sente, entende et voie. (…) Angle mort frappe par la netteté de son style, la précision souveraine de son déroulement, la puissance de ses sombres images et la hauteur de son ambition. » Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire
« Avec « Angle mort », Ingrid Astier a réussi un polar très noir et très réaliste. Et pour cause : avant d’écrire, elle fréquente des personnages qui ressemblent à ses héros. Si ce polar se révèle si singulier, c’est parce que Ingrid Astier y décrit magistralement des ambiances, des lieux, et surtout la psychologie des policiers et des voyous avec un sens du détail qui tourne à l’obsession. » Catherine Balle, Le Parisien
« Dans son « Angle mort » (Gallimard), Ingrid Astier fait d’un western en banlieue un sacré numéro de cirque. Pour mettre en scène ces trois semaines de « mano a mano » entre flics et voyous, Ingrid Astier s’est fait, comme disent les ricains, « embedded » chez les poulets. Au point de révéler quelques secrets de fabrication. (…) Astier, elle, s’y est volontiers égaré (à Aubervilliers). Elle a bien fait, évitant ainsi toute facilité, tout cliché collé à ces villes en marge forcément sinistres et déprimantes. » Didier Hassoux, Le Canard enchaîné
« On retrouve ici la méthode Astier : trois années d’immersion afin d’écrire dans la vérité. Celle des situations, des dialogues et, d’abord, des lieux (…). Un temps avec la loi, un temps avec les hors-la-vie, du moins celle des gens sans casier judiciaire, on mesure au fil des pages les risques frôlés par la romancière qui nous donne en passant une leçon de journalisme sur le prochelointain de la grande ville. » Jean-Pierre Perrin, Libération
« Un roman noir superbe, dont on souhaite qu’il ne séduise pas seulement pour ses qualités « techniques ». Certes, on ne peut que rester pétrifié devant la qualité de sa documentation : armes, méthodes de casse, procédure policière, on jurerait qu’Ingrid Astier a passé une partie de sa vie dans le milieu très fermé des braqueurs de banlieue avant de se reconvertir chez ceux qui les traquent. (…) Ingrid Astier a trente-sept ans, elle est française. Son roman, magistral, évoque pourtant les chefs-d’oeuvre du cinéma américain des années quarante… » Roger Martin, L’Humanité
« Pour son deuxième roman, Ingrid Astier met la brigade fluviale de Paris sur les traces de drôles de braqueurs-tueurs. Sec, précis et lumineux. (…) Le soin des détails et, plus sûrement encore, le style sec et précis, qui transforme une course-poursuite sous le tunnel du port de l’Arsenal en une épopée effrénée et une scène d’amour dans la salle des machines d’une péniche en une tragédie classique, confèrent à l’ensemble une couleur très particulière. En voulant sonder l’envers du grand banditisme, Ingrid Astier a réussi un roman, certes ambitieux, mais surtout lumineux. » Yann Plougastel, Le Monde des Livres
Freerunner
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Dieppe est le nouveau terrain de jeu de Simon Nogueira.
Simon Nogueira vit dans un monde où tout obstacle physique sert son évolution personnelle. En dehors des carcans créés par l'homme et pour l'homme, il côtoie tout environnement en modulant sa gestuelle et tout environnement module sa pensée. Il est en perpétuelle avancée, à la recherche de la liberté d’être lui-même… Simon Nogueira appartient à la nouvelle génération de sportifs urbains issus du Parkour ou Art du Déplacement. Champion de France de Freerunning en Freestyle, cet athlète accompli allie l’acrobatie, la performance et l’esthétique. Aujourd’hui, il multiplie les performances à travers le monde et s’illustre à la télévision et au cinéma.
Comédien
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
J’ai faim! C’est le début de la faim.
Xavier Berlioz sur Ultima Ratio.
Au théâtre, Xavier Berlioz navigue entre des univers très différents. Il collabore régulièrement avec la compagnie L’envers du décor et joue de nombreux spectacles mis en scène par Karelle Prugnaud et écris par Eugène Durif comme Ceci n’est pas un nez en 2016 à Dieppe Scène Nationale ainsi que La confusion au Théâtre du Rond-Point en 2012. Il est dirigé par Pietra Selva dans Loin derrière les collines (E. Durif) à la biennale de Venise. Il joue également dans A gauche en sortant de l’ascenseur mis en scène par Arthur Jugnot (Les bouffes Parisien), Tenue de soirée (Théâtre Rive Gauche) et Le Barbier de Séville (Le Lucernaire). En 2015, Xavier Berlioz met en scène Patrick Blandin dans Royale Légende de Bernard Larré et Frédéric Mancier au théâtre du Lucernaire et au festival d’Avignon. Au cinéma, il a travaillé entre autres avec Fabien Oteniente, Valérie Guingnabodet, Bernard Rapp, Marie-Anne Chazel, Maurice Barthélémy, Alain Corneau, Patrice Leconte, Samuel Benchetrit, Antoine de Caunes … Il rêve de jouer un cow-boy dans un western et de ne pas mourir à la fin.
Artiste plasticienne
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
PerfrHommage est un tête à tête entre deux femmes, quatre seins, du lait maternel qui coule, se disperse et se perd à moins qu’il ne soit récupéré pour un usage cannibale...
Gaël Depauw est née en 1973 et vit à Paris. Après une licence de lettres modernes option études théâtrales obtenue à la Sorbonne Nouvelle, elle devient l’interprète (danse, théâtre) de Jan Fabre (L’histoire des larmes, The crying body), puis collabore avec Olivier Dubois sur le solo Pour tout l’or du monde, tout en poursuivant ses propres recherches artistiques. Did Eve Need Make-Up ? a été créé à Paris lors du festival Indisciplines en 2010 puis présenté à plusieurs reprises au théâtre de Vanves ainsi qu’au point éphémère et à la galerie Onshot. Depuis quelques années, elle collabore avec Guillaume Marie au sein de la compagnie TAZCORP, elle joue dans la performance We are accidents waiting to happen, présentée au palais de Tokyo (en collaboration avec Jonathan Capdevielle), dans le court-métrage Spinnen, dans Intrusion (forme courte conçue pour le musée d’art contemporain de Strasbourg) puis dans AsfixiA. Elle est également interprète dans Limen et Médée, d’Aurélien Richard. Gaël est également intervenante (danse, théâtre) pendant plusieurs années dans des établissements scolaires, au conservatoire d’art dramatique du Mans ainsi qu'à La Brèche, pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie. En tant que modèle et
interprète, elle travaille avec des photographes, vidéastes et artistes plasticiens tels que Jean-Luc Verna, Eva Truffaut, Gilles Gerquet, Florence Paradeis, Arnaud Cohen, Pascal Lièvre. Elle joue également dans le film de Dennis Cooper et Zac Farley Little cattle towards glow, sorti en avant-première au Forum des images dans le cadre de l’étrange festival, avant d’être programmé dans divers festivals internationaux. Sur invitation de Jean-Marie Pradié et de Sophie Rieu (Paris 8), elle intervient dans un colloque ayant pour thème « L’érotisme et la sexualité dans les arts du spectacle » (un livre témoigne de ses réflexions). En 2015 elle crée To Escape From El Nothing Better Than Heels, deuxième volet d’une trilogie familiale présenté au théâtre de Vanves. What A Mess !, l’ultime partie, est présentée en juin 2016. Après une première expo de ses œuvres plastiques à la galerie L’œil Histrion (Hermanville / France), elle prépare un nouvel accrochage ainsi qu’une performance à la galerie du théâtre de Vanves et à l’espace 104 à Montreuil.
Équilibriste sur mains
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
J'espère faire une rencontre avec mon partenaire de jeu dans la recherche et l'écoute, découvrir l'univers de l'autre pour arriver à définir une forme, une exploration, la synthèse ou la cohabitation de deux individus différents avec chacun leur langage. Voir comment se nourrir l'un de l'autre avec légèreté, chercher à se surprendre et surtout prendre du plaisir : voilà ce qui m’anime.
Mika Kaski
Mika Kaski quitte son pays d’origine, la Finlande, pour intégrer le Centre National des Arts de Cirque où il se spécialise dans les équilibres sur les mains. Il travaille par la suite pendants plusieurs années avec divers artistes, interprètes, metteurs en scène, chorégraphes tels que Nikolaus-Maria Holz et Christian Lucas, Pierre Déaux, François Verret, Jean-Baptiste André, cie Quo Vadis, Circo Aereo, Séverine Chavrier, Karelle Prugnaud... avec toujours l'envie de tenter de nouvelles expériences dans des domaines variés. Il se définit ainsi comme un artiste de spectacle vivant avec un langage corporel inspiré du cirque et plus particulièrement de l'équilibre sur les mains.
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Avec Un Roi Cannibale, Denis Lavant envoûtera la soirée Cuisine & décadence.
Formé à l’école du mime et de l’acrobatie, Denis Lavant commence sa carrière de comédien dans les années 1980 à sa sortie du Conservatoire.
Au théâtre, il joue notamment sous la direction d’Antoine Vitez (Hamlet de William Shakespeare), Matthias Langhoff (Si de là-bas si loin de O’Nee), Hans Peter Cloos (Le Malade imaginaire de Molière), Bernard Sobel (Cache-cache avec la mort de Mikhail Volokhov), Jacques Nichet (La Prochaine fois que je viendrai au monde), Jacques Ozemski (La Faim de Knut Hamsun), Antonio Arena (Giacomo le tyrannique
de Giuseppe Manfridi), Jean-Paul Wenzel (Croisade sans croix de Arthur Koestler), Franck Hoffmann (Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès), Jean-Claude Idée (Rue de Michel de Ghelderode), Jean-Claude Grindvald (Le Bouc de Reiner Weiner Fassbinder), Habib Naghmouchin (Timon d’Athènes de William Shakespeare), Razerka Ben Sadia-Lavant (Le Projet H.L.A. de Nicolas Fretel), Bruno Geslin (Je porte malheur aux femmes mais je ne porte pas bonheur aux chiens de Joël Bousquet).
En 2015, il remporte le Molière du comédien « seul en scène » avec Faire danser les alligators sur la flûte de Pan d’après Céline, mise en scène Ivan Morane.
Au cinéma, il est l’acteur fétiche du cinéaste Léos Carax avec qui il travaille depuis 1983 : Boys meet girl, Mauvais Sang, Les Amants du Pont-Neuf, Tokyo !, Holy Motors. Ce dernier film lui vaudra une nomination au César 2013 du Meilleur Acteur. Il tourne également avec Diane Kurys (Coup de foudre), Robert Hossein (Les Misérables), Patrice Chéreau (L’Homme blessé), Claude Lelouch (Viva la vie et Partir, Revenir), Jacques Weber (Don Juan) Vincent Ravalec (Cantique de la racaille), Rolando Colla (Le Monde à l’envers), Kim Ki-Duk (Yasaeng dongmool pohokuyeok), Claire Denis (Beau travail), Lionel Delplanque (Promenons-nous dans les bois, 1999), Jean-Pierre Jeunet (Un long dimanche de fiançailles), Philippe Ramos (Capitaine Achab, 2006).
Il tourne également pour la télévision et enregistre par ailleurs les Lettres à Théo de Vincent Van Gogh pour Gallimard et Le Terrier de Franz Kafka pour l’exposition « Bêtes et Hommes » au Parc de la Villette.
Poète et auteur dramatique français
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À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
« Je vous invite à un périple gastronomique, artistique, esthétique et gustatif. Ouvrez vos yeux tout aussi grands que votre bouche. On va faire ce voyage à bord de ce train fantôme et culinaire en compagnie de notre pilote Maxime qui va nous emmener dans ce périple digne de celui d’Ulysse, oui, mesdames et messieurs, une Odyssée en miniature, à travers Dieppe la profonde. Etymologiquement c’est son origine. L’occasion de découvrir, au cours de ce pèlerinage pas très catholique, des lieux de cette ville, des lieux que vous ne reconnaîtrez peut-être pas, des étapes étonnantes proposées par des artistes non moins étonnants, de belles et délicieuses surprises dont celles préparées par l’excellentissime chef Bruno Verjus, magicien des saveurs…. Il y en aura pour l’âme, l’esprit, les yeux, et, bien sûr, le corps.... Une sorte de grande roue de l’imaginaire et des sens, les yeux écarquillés, et les papilles en explosion. Vous êtes prêt mon cher Maxime ? »
Après des études de philosophie, il publie dans diverses revues des textes sur la littérature et les arts, tout en écrivant adaptations théâtrales, poèmes et fictions. Dans Conversation sur la montagne (1986), œuvre inspirée par le mythe de Faust, il aborde l'écriture dramatique par le théâtre-récit, avec un long monologue structuré comme une partition musicale, où se perçoivent des voix différentes. Fidèle à cette forme dans plusieurs textes, dont Le petit bois, créé au TNP en 1991, il utilise des dialogues naturalistes et poétiques dans d'autres œuvres, drames intimistes comme L'arbre de Jonas (1990) ou évocations d'événements historiques affectant les destins individuels au point de leur donner une dimension épique, comme la guerre d'Algérie dans BMC (Bordel Militaire de Campagne) (1991). L'intérêt de l'écrivain pour les utopies communautaires se manifeste dans Maison du Peuple (1992), hommage à une société ouvrière disparue. Si l’humour n’est pas absent de ses œuvres, Durif a fait preuve d’une verve caustique inattendue dans ses comédies Via Négativa (1995) et Nefs et naufrages (1996), ou Filons vers les îles Marquises, satires des mœurs de l’intelligentsia et des milieux culturels.
Parallèlement, des tournées d’été, dans le centre de la France, lui permettent d’expérimenter un théâtre de proximité , avec des petites formes parfois éphémères, proches du cabaret, pour une relation plus intime et plus festive avec le public. Depuis la fin des années 1990, il travaille à des retraitements de tragédies grecques à partir des histoires d'Oreste (Meurtres hors champ, 1999), de Phèdre (Pauvre folle Phèdre, 2005), d'Oedipe (L'enfant sans nom, 2006), de Médée (A même la peau, 2007). En projetant certains de ces personnages dans le monde contemporain, le dramaturge parle de l'exclusion, de la violence qui perturbe les relations humaines.
Présentées souvent dans le cadre de Théâtre Ouvert, les œuvres d'Eugène Durif ont été régulièrement montées depuis 1986, en particulier par Hélène Vincent, Patrick Pineau, Joël Jouanneau, Eric Elmosnino, Charles Tordjman, Eric Lacascade, Jean-Louis Hourdin, Anne Torrès, Catherine Beau, Alain Françon et Karelle Prugnaud... Il a mis en scène ou interprété certains textes, devenant acteur-performer au Théâtre du Rond Point dans Cette fois sans moi (2005), des confidences impudiques sur les troubles de l'âme et la misère des corps, assaisonnées de musique et d'images vidéo
Bernadette BOST (Dictionnaire du théâtre, Michel Corvin, Larousse). Nouvelle édition (2008)
Plusieurs de ses pièces ont été réalisées par France Culture (principalement dans le Nouveau Répertoire Dramatique de Lucien Attoun). Plusieurs de ses œuvres ont été traduites et éditées, notamment en Allemagne et en Italie où il a été traduit par Paola Ciccolela (navi e naufragi), publié par la revue Sipario et par Anna d'elia: incroci, derive, chez Luca sossela éditeur, (préface de jacqueline Risset), mis en espace à Rome (2006) et mis en scène à Milan (Spazio Mil du "Filodrammatici") en juin 2007 par Sylvie Busnel-Fédensieu. Sa pièce Dette d'amour (un impromptu à Venise), a été mise en scène à la Biennale de Venise en juillet 2007 puis a Turin en 2010 par Beppe Navello, avec une distribution franco-italienne.
Loin derrière les collines, née d’un travail autour de l’univers de Pavese, traduit également par Anna d’Elia, a été créé à Turin en 2011
Il écrit également des pièces pour le jeune public, dont trois La petite Histoire, Mais où est donc Mac Guffin ? et Têtes farçues ont été publiées à L'École des loisirs. Une autre Le baiser du Papillon a été présentée en janvier 2006 au Théâtre de l’Est Parisien (avec Jean-Louis Esclapes, mise en scène par Stéphane Delbassé) et réalisée par France Culture.
Il est intervenu sur l’écriture de textes dans plusieurs spectacles musicaux de Jean-Paul Delore (dont Mélodie 5 à Villeneuve-les-Avignons avec les musiciens de l’ARFI, Affaires Etrangères créé à Paris-Villette en collaboration avec Dieudonné Nangounia). Comme auteur de livret, il a travaillé avec Arnaud Petit (Les déchainés, mini-opéra pour enfants), Stéphane Guignard (Espèces de grenouilles, créé à la Cité de la musique en 2002), Jonathan Pontier (musique) et Christian Gangneron (mise en scène) pour Têtes Pansues (Direction musicale Pierre Roullier et Ensemble 2e2m), Benjamin Hertz (musique) et conception-mis en scène de Stéphanie Marco et Julien Parent pour Mets l'Ancolie sur tes Yeux. Création les 10 et 11 février 2014 au Centre Culturel Olivier Messiaen de Champigny (direction musicale Pierre Roullier et l’ensemble 2e2m) présenté également à la Barbacane.
Il a écrit aussi un livret d ‘opéra pour les élèves du CRR Ile de France, Orphée en coulisses qui a été mis en scène par Jean-Claude Cotillard et présenté en juin 2014.
Il a travaillé avec le Balatum Théâtre et avec le groupe Métalovoice, Les Grooms, le Teatro de Silencio...
Il est intervenu plusieurs fois dans des écoles (Conservatoire National, école du TNS, ERAC, Centre National des Arts du Cirques, ESAD…). Il a ainsi écrit Nefs et naufrages (sotie) pour la classe de Dominique Valadié au Conservatoire National (tapuscrit de Théâtre Ouvert), Pochade Millénariste pour les élèves du TNS, la pièce a été publiée en mars 2000 aux Editions Actes Sud Papiers ) et Les masochistes aussi peuvent souffrir écrite en 2000 pour les élèves du conservatoire de Bordeaux (mise en scène de Christophe Rouxel en juillet 2003). Egalement avec Sophie Loucachevsky pour Les poètes mentent mal présenté par les élèves de l’Esad en 2009. En 2012/2013, il a écrit pour des élèves des Conservatoires d’Orléans et Tours Le saut dans le vide mis en scène par Fabrice Pruvost…
Comme comédien, il a notamment joué avec Robert Cantarella (Grand et Petit de Botho Strauss), Jean-Louis Hourdin, Catherine Beau, (De nuit, alors il n’y en aura plus, Parade Ephémère, Géo et Claudie de Noelle Renaude), Patrick Pineau (pour lequel il a été également dramaturge), et dans plusieurs de ses pièces mises en scène par Karelle Prugnaud : Cette fois sans moi (CDN de Limoges, Théâtre du Rond Point), Bloody girl (Le Quartz, novembre 2005), La nuit des feux au Théâtre de la Colline (mai 2008), puis tournée à l'automne 2008, Kawaï/Hantaï (Les Subsistances, Lyon, 2010).
Il a joué dans Le cauchemar de Jean-Michel Rabeux au Théâtre de la Bastille (septembre, octobre 2009), et depuis septembre 2010 dans C'est la faute à Rabelais, mis en scène par Jean-Louis Hourdin (création à Bourg-en-Bresse, dans le Limousin, et au Théâtre des Halles, à Avignon, Théâtre de l’Athénée à Paris), avec lequel il a réalisé un spectacle musical, Le désir de L'humain, en collaboration avec Karine Quintana. Il a également joué récemment dans sa pièce Le cercle des utopistes anonymes mis en scène par Jean-Louis Hourdin (création 2015, à La Mégisserie, à Saint Junien dans le Limousin puis a Paris au Grand Parquet, musique Pierre-Jules Billon). Au cinéma, il a tourné avec Damien Odoul, Patrick Grandperret, Michèle Rosier. Eugène Durif a publié des poèmes (L’Étreinte, le temps, aux Éditions Comp’Act) et dans de nombreuses revues. L’ensemble de son oeuvre poétique (dans sa proximité avec certains de ses textes théâtraux) est rassemblée par les Editions “La Rumeur Libre” sous le titre Au bord du théâtre en trois tomes dont le premier est paru en décembre 2014, le second en 2016. Il a publié, en 1985, un récit (Une Manière noire, aux Editions Verdier), a écrit un premier roman Sale temps pour les vivants, paru en 2001, chez Flammarion. En février 2004 est paru chez Actes Sud De plus en plus de gens deviennent gauchers, un recueil de nouvelles, et en septembre 2008 un roman, Laisse les hommes pleurer, a été publié par le même éditeur. Enfin en janvier 2015 est paru L’âme a l’envers chez Actes Sud.
Ses oeuvres théatrales ont été publiées par Théâtre Ouvert, Actes Sud Papiers et L’école des Loisirs. Récemment, il a publié chez Actes Sud/Heyoka Jeunesse Ceci n’est pas un nez, une pièce jeune public créée à DSN (novembre 2016) par Karelle Prugnaud.
“ Le seul fait qu’existe Eugène Durif fout en l’air cette antienne stupide selon laquelle il n’y a pas d’auteurs, ou si peu, en France. Durif est l’un de nos plus sûrs poètes de scène et l’on voit cet homme doux, courtois, l’air un peu dans la lune, porter le fer de la pensée jusqu’à ses plus ultimes conséquences dans le ventre mou du désespoir contemporain (...) ” Jean-Pierre Léonardini / L'Humanité
"Il parle peu. Il parle pas. Lunettes rondes et petits rires gênés, Eugène Durif tient plus du savant lunaire et rêveur que du combatif et militant auteur dramatique... Un peu partout ces textes fragiles et insidieux laissent dans les mémoires des traces d'enfance, réveillent des émotions à peine formulées, traquent doucement nos histoires intimes à travers les sentiers mystérieux de la grande Histoire." Fabienne Pascaud / Télérama
"Son univers est celui des petites gens, de la mémoire intime prise dans le maelström des évènements et des souvenirs qu'on occulte ; celui encore du temps suspendu entre l'âge adulte et cette adolescence qu'on voudrait retenir, mais en vain... A la fois pudique et fragile, poétique et en tension permanente avec la parole, son écriture est celle de l'émotion directe. Didier MEREUZE, La Croix
"Eugène est un poète, un vrai. Ne riez pas, il faut être fortiche pour être un poète en bord d'abîme des mots, pour leur enlever leur rouille et redonner éclat et violence à leur sens exact et en tirer les conclusions dans sa vie... Poète, Eugène en est un vrai. Il est terrorisé de voir que nous risquons de courir à des choses pas justes, pas lumineuses et il nous voit faire des conneries alors il vient se heurter doucement et timidement à nous avec ses mots. Merci " Jean-Louis Hourdin, metteur en scène
Chanteuse, musicienne
© Marjorie Ray, Morgane Bouclette Sauvage, SMokke, DR
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
The Creature Book est une création en mutation. Pour Dieppe Scène Nationale et Tous azimuts !, TCB offrira un nouveau show, fusionnant avec le chef étoilé « poète » Bruno Verjus, ouvrant « Les cuisines de l'enfer » par un mélange de son art et de la gastronomie sous forme de chaudron dantesque.
Béatrice, grande féline tatouée, habite ses chansons d’incroyables manières. Demi Mondaine, sur scène, magnétise ... Et griffe.
Sur le plateau de Dieppe Scène Nationale, Béatrice Demi Mondaine interprétera sa création, spectacle vivant et musical : The Creature Book. Elle y joue « La Blanche », dame fantôme en robe de mariée, au piano et au chant, qui influe la vie à quinze monstres (Ghoul, Sorcière, Monstre Plante, Monstre de Frankenstein, Vampire, Créature des Marais…). Elle sera accompagnée d’un ingénieur du son/beat-maker (Johan TW), d’une créatrice/régisseuse lumière, d’une danseuse/effeuilleuse/ensorceleuse (Lalla Morte) et de la Veuve noire, trapéziste de haut vol (Tarzana Foures), dans une scénographie intime, de velours, mise en scène par Nicolas Bigards. The Creature Book pourrait se décrire comme « un petit cabaret gothique » qui joue avec jubilation des ambiances macabres du fantastique. L’essence du projet est la force, la précision et l’originalité de son interprétation.
Ce spectacle version « concert », produit par Nicolas Bigards et la MC93-Maison de la culture de Seine Saint Denis, a été joué et tourné en 2014, puis l’été dernier au Festival d’Avignon, sous son premier nom The Color Book. Aujourdhui, le show est revisité avec de nouvelles compositions, de nouveaux instruments et une mise en scène vivante. Rythmes digitaux, thérémine, cloches, sont joués par une dame blanche fantomatique, cheminant dans un univers de créatures tendres et damnées. Carillons et autres xylophones enchanteurs et célestes, énigmatiques, révèlent un cœur mélancolique, parfois déchirant. L’utilisation de l'espace est mis en valeur grâce à un travail de précision sur le son et la lumière avec les acolytes de l'ombre et par des déplacements chorégraphiés sur cette poésie électrique et rock’n’roll : le spectacle vivant insuffle alors la vie aux créatures, ouvrant la dimension scénique.
Artiste burlesque
© M, DR Le Cirque Électrique, Betty Klik, Hervé
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Lalla Morte et Tarzana ensorcelleront le Chaudron dantesque de La cuisine des enfers de Béatrice Demi Mondaine, mis en scène par Nicolas Bigards.
Lalla Morte est une artiste extraordinaire venue d’un monde mystique. Après des études d’arts et de littérature à Grenoble, elle se forme en tant que make-up artist et se créée une créature burlesque mélancolique incroyable. Avec ses inspirations d’un cirque sideshow tout droit venu des années 30, elle nous fait rêver et voyager.
Trapéziste et cordiste
© DR, DR, Hervé
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Lalla Morte et Tarzana ensorcelleront le Chaudron dantesque de La cuisine des enfers de Béatrice Demi Mondaine, mis en scène par Nicolas Bigards.
Trapéziste et cordiste, Tarzana a été formée à l’École de Cirque de Nanterre avec Michel Novak. Élève de « Zoé » Joséphine Maistre pour le mouvement sensoriel, trapèze fixe et trapèze ballant, elle débute en 2000, participe à de nombreux spectacles sous chapiteau, et parcourt le monde cinq années durant en tant qu’actrice-manipulatrice dans L’oratorio de Victoria Chaplin. Figure centrale de la famille du Cirque Électrique, elle s’élance avec insolence dans les airs, marquant les esprits de sa présence brute, immédiate, magnétique.
Artiste plasticien
© Antonin Boyot Gellibert
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Avant d’affronter le Chaudron dantesque de La cuisine des enfers, Antonin Boyot Gellibert nous énoncera quelques Règles de table.
Après des études de biologie et de géologie, Antonin Boyot Gellibert se forme au stylisme et au modélisme à ESMOD Paris. Il se spécialise ensuite dans le costume de scène en suivant la formation de concepteur costume de l’ENSATT. Fasciné par le langage et les codes culturels exprimés par les vêtements et les tissus, il concentre son travail sur l’étude et la mise en valeur de cette communication textile. Il commence auprès de Michel Feaudière, spécialiste de la teinture et des matériaux composites. Il travaille ensuite en Arménie, en Finlande où il apprend les techniques traditionnelles de dentelles et plus récemment en Guyane avec l’école de théâtre Kokolampoe en tant que costumier et intervenant auprès des étudiants. Aujourd’hui il intervient sur de nombreux projets comme concepteur costumes, notamment pour le Hall de la Chanson dirigé par Serge Hureau, la compagnie Lalasonge dirigée par Annabelle Simon, la compagnie du Bouc sur le Toit de Virginie Berthier ou encore la compagnie KS&Co dirigée par Ewlyne Guillaume et Serge Abatucci. Il a également collaboré avec Karelle Prugnaud sur Hentai Circus. Parallèlement à son travail de costumier il monte sa compagnie Les Anthropomorphes avec laquelle il poursuit ses recherches autour de la matière au travers d’installations et de performances.
Metteur en scène
© DR
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Nicolas Bigards met en scène la soirée cabaret-concert gustatif La cuisine des enfers, mutation de The Creature Book de Béatrice Demi Mondaine en dîner concocté par Bruno Verjus.
Le théâtre chez Nicolas Bigards est une histoire de rencontres avec des comédiens, des metteurs en scène, des auteurs. Cela débuta avec Wladislaw Znorko, en 1990, comme assistant à la mise en scène, au T.N.P de Villeurbanne, avec La Cité Cornu, avec comme interprète Bruno Boeglin.
En 1995, il entame une longue collaboration artistique avec Jean-François Peyret, comme dramaturge et collaborateur artistique sur une dizaine de créations.
Puis il crée en 2003 à la MC93 Manuscrit corbeau de Max Aub, puis en 2006, Nothing Hurts de Falk Richter. En 2007, c’est avec Barthes le Questionneur que le projet artistique de Nicolas Bigards s’ancre à la MC93 sur la durée. Cela donnera naissance à une série de spectacles Chroniques du bord de scène en 2008, qui se déclineront sous forme d’épisodes sur sept saisons, à partir de textes d’Antonion Lobo Antunes, de Dos Passos, de Raymond Chandler, de Joan Didion... En 2012, il entame une série de spectacles autour de l’œuvre de James Ellroy, donnant naissance à la création d’American Tabloid, sur le grand plateau de la MC93, inaugurant la rencontre avec Béatrice Demi Mondaine. En 2015, il met en scène Les Derniers jours de l’humanité de Karl Kraus avec le collectif Zavtra et le groupe rock Demi Mondaine, ainsi que la comédie musicale Hair, en tournée en version concert en Ile-de-France, ainsi qu’à la Maison de la Radio et à la Fête de l’Huma.
Enfin, la question de la transmission est au cœur de sa démarche depuis les débuts. Des ateliers en lycées de Seine-Saint-Denis jusqu’aux masterclass avec de jeunes professionnels, il n’a eu de cesse de travailler à ce que des jeunes gens, avides de projets et désireux d’accéder aux scènes françaises, puissent trouver la meilleure préparation aux carrières artistiques. Dès 2010, il travaille à la création d’une classe « Egalité des chances », associant le CNSAD, la MC93 et le Conservatoire de Bobigny, reconnue par le ministère de la Culture comme « Classe préparatoire aux écoles nationales supérieures ».
Comédienne, metteuse en scène
© DR
À PROPOS DE TOUS AZIMUTS !
Daphné Millefoa accompagnera Gaël Depauw sur PerfHommage.
D’origine slovène, Daphné Millefoa se forme au Cours Florent puis rejoint les cours de l’École de théâtre et de mouvement Jacques Lecoq. Après plus de dix ans de pratique de danse aux styles différents – classique, contemporain, jazz ballet – elle collabore régulièrement avec des chorégraphes comme Etcha Dvornik à Paris ou Barbara Novakovic en Slovénie. Elle participe également à plusieurs projets théâtraux de la compagnie Rififi Theater Company (Londres) et depuis 2010, elle est en tournée européenne avec Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco, dans une mise en scène de Silviu Purcarete et Hentaï Circus mise en scène Karelle Prugnaud au Cirque Electrique (Paris). A l’écran, on peut la voir dans plusieurs courts métrages, dont Le lit froissé de Myriam Donasis, sélectionné dans une trentaine de festivals dans le monde, qui a reçu le prix du public au festival Cineffable.
Ancien Collège des Oratoriens
31, 33 quai Henri IV, 76200 Dieppe
Grande salle de DSN
1 quai Bérigny, 76200 Dieppe
© Nigentz
photo de répétition © DSN
photo de répétition © DSN
photo de répétition © DSN
photo de répétition © Nigentz, DSN
photo de répétition © DSN
photo de répétition © DSN
photo de répétition © Nigentz, DSN