Sensible traversée de la vie d’un jeune Bengali (…) Il ne faut jamais perdre une occasion de se replonger dans l’œuvre magistrale du cinéaste indien bengali Satyajit Ray (1921-1992), et a fortiori dans son inaugurale «Trilogie d’Apu », qui ressort dans les habits neufs d’une restauration numérique. Car se joue sans doute là ce que le cinéma a de meilleur : une forme sensible traversée par de profonds courants de vie. Le Monde
Récit d’apprentissage d’un enfant issu d’une famille très pauvre, la flamboyante trilogie du cinéaste indien Satyajit Ray, filmée dans les années 50, fait l’objet d’une ressortie en version restaurée. Libération
La beauté de la trilogie tient à la magnifique façon de filmer de Ray, tout en douceur, à l’affût des sentiments des personnages, avec une réelle bienveillance et une profondeur de champ très renoirienne, où hommes et nature ne font qu’un, mais où la mort peut s’abattre d’un moment à l’autre. Avant même Charulata, l’un de ses plus beaux films, si chorégraphié, si construit, où chaque image est un signe, Satyajit Ray manifeste des dons de composition du cadre très impressionnants. Cette trilogie est aujourd’hui un grand classique de l’histoire du cinéma. Les Inrockuptibles
Suivirent « l’invaincu » (lion d’or à Venise) et, surtout, « le Monde d’Apu », chefs-d’œuvre où la poésie du maître se cristallise. En filmant les aspirations de ses personnages face à la misère du pays, sa faune, sa nature, ses traditions et ornières sociales, mis en musique par Ravi Shankar, Ray touche à l’universel : qu’est-ce qu’être un frère, un fils, un mari, un père ? L'Obs