CYCLE HAYAO MIYAZAKI

CINÉASTE JAPONAIS NÉ EN 1941
26 JUIN > 2 JUILLET
SAMEDI 29 JUIN

2=1 Miyazaki San

DEUX FILMS POUR LE PRIX D'UN !
Avec Le Garçon et le Héron (18h) + Princesse Mononoké (21h)
Le bar de DSN est ouvert de 19h30 à 21h


EN VERSION FRANÇAISE ET EN VERSION ORIGINALE SOUS-TITRÉE

Le Garçon et le Héron

KIMI-TACHI WA DO IKIRU KA
FILM D'ANIMATION JAPONAIS D'HAYAO MIYAZAKI | 2023 | 2H05
OSCAR DU MEILLEUR FILM D'ANIMATION 2023

Après la disparition de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré qui devient petit à petit son guide et l’aide à comprendre le monde qui l'entoure...
À partir de 10 ans



HORAIRES

26 JUIN > 2 JUILLET
mercredi 14:15 VF
samedi 18:00 VO / 2=1
mardi 14:30 VF / D

Dossier de presse

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Visuellement magnifique avec notamment un bestiaire incroyable et des décors somptueux, jouant sur les rapports complexes de l’homme et de la nature avec un récit flamboyant qui aborde tout autant la filiation, l’initiation que la transmission, croisant merveilleusement les mondes réels et imaginaires, jouant avec finesse et humour avec les archétypes et nous plongeant délibérément dans l’obscur et notamment la guerre, il y a tout, ou presque, dans ce grand film. Le Garçon et le héron est le point d’orgue d’une œuvre devenue essentielle, celle de l’immense Hayao Miyazaki dont la croyance en la puissance du cinéma est impressionnante.

William Benedetto - L'Alhambra, Marseille
https://www.art-et-essai.org

L'IMMANQUABLE (novembre 2023)
Hayao Miyazaki

En 1997, épuisé par la production de son chef d’œuvre Princesse Mononoké, Hayao Miyazaki, dessinateur, réalisateur et co-fondateur (avec le regretté Isao Takahata) du studio d’animation japonais Ghibli, annonçait sa retraite. Heureusement, le maître est vite revenu à sa table à dessin pour nous offrir Le Voyage de Chihiro (oscar du meilleur film animé en 2003), Le Château ambulant, Ponyo sur la falaise et Le vent se lève. En 2014, à la sortie de ce dernier film qui avait tout de l’œuvre testamentaire, Miyazaki exprimait à nouveau son souhait d’arrêter la réalisation : « Je continuerai d'aller au studio tous les jours. Mon rêve est de me reposer le dimanche. Je me demande d'ailleurs si cela sera possible. ». Force est de constater que cela n’a pas été possible ! Sorti au Japon en juillet dernier sans campagne de publicité, Le Garçon et le Héron a connu un succès fulgurant : plus de 5 millions de spectateurs en seulement 2 mois. Cet exploit installe un peu plus Hayao Miyazaki (82 ans) dans son statut d’icône nationale et de maître planétaire du dessin animé. Librement adapté d’un roman très populaire au Japon, Le Garçon et le héron peut se voir comme un condensé de l’œuvre miyazakienne des dernières années. Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la disparition de sa mère dans un incendie, un jeune garçon de onze ans quitte Tokyo pour s’installer avec son père à la campagne, dans un vieux manoir. Il y rencontre un étrange héron qui va l’aider à percer les mystères du monde qui l'entoure... Les thèmes chers au réalisateur sont au rendez-vous : monde merveilleux de l’enfance confronté à la dure réalité des adultes, questionnements sur la parentalité, quête de sagesse et d’harmonie au milieu du chaos, dialogue avec les animaux et les esprits… La virtuosité de l’animation (7 ans de labeur pour 60 techniciens), les innombrables trouvailles visuelles, les ballets aériens époustouflants et la splendide musique du fidèle compère Joe Hisaishi font de ce film à l’intrigue touffue une pure merveille de cinéma à découvrir avec ou sans enfant. Cette rubrique n’a peut-être jamais aussi bien porté son titre : un film de Hayao Miyazaki, c’est absolument immanquable.

EXTRAITS DE PRESSE
On retrouve tout l’univers du maître japonais dans cette fresque luxuriante, débridée et délicate. Télérama
Somptueux, le nouveau film du maître de l’animation japonaise offre un passionnant récit à tiroirs servi par un graphisme à l’ancienne enlevé qui fait entrer son œuvre dans la modernité. Le Parisien
Tel Alice aux pays des merveilles, Mahito glisse d’espace onirique en corridors fantastiques, avec un emballement pour le moins déconcertant. L’on peut ainsi être pris de vertige à voir le film déployer ses ailes de plus en plus grand, loin et vite, muant constamment grâce à un moteur narratif surpuissant, conçu par un maître au sommet de son art. Les Inrockuptibles
Dix ans après Le vent se lève (2013), Hayao Miyazaki, 82 ans, chef de file de l’animation japonaise, cofondateur du légendaire studio Ghibli, revient avec un nouveau long-métrage caractéristique des œuvres tardives des grands maîtres : libérées de toute justification, n’ayant rien à prouver qu’à elles-mêmes, allant à l’essentiel. Le Monde
A la fois hermétique et saisissant, «le Garçon et le Héron» plonge dans les premiers souvenirs du demiurge de l’animation japonaise qui lâche la bride une fois encore à son imaginaire débordant pour une version masculine et pessimiste du «Voyage de Chihiro». Libération
Le papa de « Totoro » sort de sa retraite. Neuf ans après « Le vent se lève », il livre ici une synthèse de son œuvre tout en ajoutant une pierre à son édifice. L'Obs
Très librement adapté d’un roman pacifiste de 1937 s’adressant à la jeunesse du Japon alors en guerre, le dernier (et ultime ?) long métrage du cinéaste de 82 ans est un film-somme déconcertant et mystérieux, évoquant, à travers la quête fantastique d’un jeune adolescent, la question du deuil et de la transmission. La Croix
Le cheminement du jeune héros convoque en cela Alice au pays des merveilles ou Le Labyrinthe de Pan, mais le magistral déploiement de l’inconscient miyazakien ne ressemble décidément à nul autre. Au-delà de la dimension écologiste chère au cinéaste, la spécificité du film concerne la notion de transmission. Première