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saison 2022/2023

THÉÂTRE | DÈS 13 ANS

VIVA FRIDA

Mise en scène Karelle Prugnaud
Compagnie L’envers du décor

Coproduction DSN

Vendredi 16 septembre
20h | Durée 1h20

Grande Salle
Tarif A

« Au fil de mes lectures sur son oeuvre et son parcours, le désir de lui prêter corps et voix s’est imposé à moi ». Claire Nebout
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Femme, mexicaine, communiste, frappée par la poliomyélite à l’âge de six ans, victime d’un accident de bus à l’adolescence qui lui vaut de multiples opérations, pour Frida Kahlo, la lutte est une nécessité.
En sept tableaux inspirés de ses autoportraits et de sa correspondance, le spectacle trace une trajectoire constellée de lumières et de douleurs, d’amours et de révoltes. Frida apparaît tour à tour désespérée ou dévergondée, amoureuse crédule ou narquoise, soumise ou dominatrice. Quelle puissance visionnaire, quel esprit fallait-il pour accoucher d’une oeuvre picturale désormais reconnue comme l’une des plus originales du XXe siècle ?
Claire Nebout, guidée par Karelle Prugnaud, donne vie à Frida Kahlo intime, artiste intemporelle, anticonformiste et femme de combats.

Cinéma | Frida Kahlo, exposition sur grand écran. Film documentaire britannique d’Ali Ray | 2020

D’après Frida Kahlo par Frida Kahlo : Lettres 1922-1954. Texte publié aux Éditions Christian Bourgois. Traduction Christelle Vasserot. Mise en scène Karelle Prugnaud. Texte Didier Goupil. Avec Claire Nebout, Rémy Lesperon, Gérald Groult. Interprètes vidéo Katia Noui, Timothée Nay. Création sonore et musicale Rémy Lesperon. Création lumière et scénographie Gérald Groult. Création vidéo Tarik Noui. Costumes Antonin Boyot-Gellibert. Éléments scénographiques Godox – Godefroy Quintanilla. Régie plateau Pierre-Nicolas Rauzy.

© Photo : Pascal Gély

Production : Cie L’envers du décor. Coprods : SN Châteauvallon- Liberté, DSN – Dieppe Scène Nationale, AGHJA – Fabrica Culturale – Ajaccio. Avec le concours du Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle- Aquitaine et de la Région Nouvelle-Aquitaine. Soutien : CENTQUATRE-PARIS, ADAMI. Remerciements : Serge Regourd, Président de la commission culture de la Région Occitanie et Ornella Sorrentino, responsable des projets dramatiques, audiovisuels, art de la rue, marionnette et cirque de l’Adami

Site de la compagnie

Didier Goupil
FRIDA KAHLO EST UN CAS.
Un véritable K : Femme, Mexicaine, Communiste et Infirme - on peut dire qu'on a connu meilleurs atouts pour se faire une place dans le monde.
Rien pourtant - ni la poliomyélite qui la frappe enfant, ni le terrible accident routier qui à l'adolescence la laisse pour morte et lui vaudra par la suite de multiples opérations - ne l'a empêchée de vivre sa vie.
Et quelle vie !
Une vie à aimer et à peindre, à boire et à fumer, à cuisiner et à voyager.
Oubliant ses souffrances et son infirmité, elle sillonne les Etats-Unis, séjourne à Paris, rencontre Breton et Duchamp, s'éprend de Léon Trotski, milite, manifeste pour la paix, se marie, divorce puis se remarie avec Diego Rivera, le célèbre muraliste.
Son dernier tableau ne s'appelle-t-il pas VIVA LA VIDA !
Librement adapté de sa correspondance (une correspondance foisonnante et d'une réjouissante franchise) Viva Frida est le journal d'une femme en lutte, bien décidée à ne pas s'en laisser compter et à devenir LA PEINTRE qu'elle aspirait être.
Jamais déçue de la vie, tour à tour désespérée ou dévergondée, crédule ou narquoise, soumise ou dominatrice, c'est une autre Frida Kahlo qui nous est donnée de découvrir.
Une Frida saisie dans son quotidien, au plus près de ses amours, de ses mécènes et de ses camarades de combat.
Toujours en sursis mais toujours vivante.
En sept tableaux inspirés de ses autoportraits, comme autant d’étapes de ce chemin de croix plein de bruits et de couleurs, Viva Frida révèle une Frida Kahlo intime, en constant dialogue avec elle- même, affrontant avec le caractère entier qu’on lui connaît, ses doutes et ses espoirs, ses abandons et ses victoires.

Karelle Prugnaud
Frida Kahlo est partout ! Sa tête est sur ton T-shirt, tes boucles d'oreilles, ton sac à main, ta tasse de café, ta culotte, tes chaussettes, tatouée sur ton épaule... Mais au-delà de ce pur produit de marchandising capitaliste, aux antipodes de ses convictions profondes communistes, savons-nous vraiment qui est Frida Kahlo ?
Didier Goupil, l’auteur, est parti de la correspondance de Frida Kahlo pour construire sept tableaux comme sept étapes d’un chemin entre douleur et abnégation, entre colère et amour.
Les confidences intimes de Frida révèlent par elles-mêmes l’intensité, l'absolutisme de son engagement dans toutes ses entreprises, que ce soit dans l'amour, la politique, la peinture, son désir d'avoir un enfant, son rapport à la douleur...
Mais malgré tout, quelque chose me dérangeait dans l'idée de m'approprier ses paroles si intimes sans considérer le contexte de souffrance extrême dans lequel elles ont été écrites et vécues. Comment représenter sur scène physiquement la permanente contrainte de ce corps supplicié ? Comment créer cette empathie de la douleur avec le public ?
Le théâtre est un espace poétique dont les conventions nous offrent d'innombrables outils. En y réfléchissant, m'est venue la figure du fakir. Les fakirs sont des exemples vivants du contrôle de la douleur. Ils s’entraînent à faire abstraction des informations envoyées par son esprit à son enveloppe charnelle. C’est ce qu’on appelle le phénomène de décorporation.
Frida Kahlo vivait sa douleur, comme deux espace-temps dans la même personne.
Sur scène nous allons donc contraindre le corps de l'actrice, tout comme l'a été celui de Frida tout au long de sa vie (corsetée, alitée, suspendue par des crochets, transpercée par une barre de métal de deux mètres à 17 ans, opérée et réopérée, avortée, amputée ...). La comédienne Claire Nebout sera convoquée à dire son texte sur une planche à clous, enserrée par un corset en cuir fendue par une longue barre métallique qui rappellera sa colonne brisée.
Une mise à l'épreuve du corps de l'actrice pour générer l'acte théâtrale et faire naître le dire du texte, tout comme la contrainte du corps de Frida Kahlo a été l'essence de son oeuvre.
J’ai aussi pensé à l’hôpital, à la maison de repos, à ces endroits où l’on soigne, où l’on essaye d’éloigner la mort à tout prix et où Frida Kahlo a passé beaucoup de temps à espérer la fin de son calvaire. Ainsi, les deux personnages énigmatiques, fantomatique dirais-je incarnés par Gerald Groult et Rémy Lesperon, ne disent pas un mot, pour eux ce n’est pas Frida Kahlo qu’ils déshabillent mécaniquement où à qui ils tendent des béquilles, pour eux il s’agit d’un patient lambda. Nous avons tourné autour de cette notion d’hôpital que l’on retrouve dans la tenue des deux personnages ou l’utilisation de certains passages vidéo en live par exemple.
Il n’y a pas que la douleur physique qui traverse la vie de la peintre. Il y a son histoire d’amour passionnée, violente parfois, tendre, folle, avec Diego Riviera. Monstre sacré de la peinture mexicaine. Protecteur et mari volage que Frida Kahlo dépeint tendrement comme « un crapaud » et que le vidéaste Tarik Noui a choisi pour symboliser le célèbre peintre. Cette relation houleuse mais sincère irriguera le récit de la vie de Frida jusqu’à son dernier souffle.
Les correspondances de Frida Kahlo parlent de sa vie, et non de son oeuvre, même si sa vie devient son oeuvre, "C'est ma réalité que je peins" dit-elle.
Nous allons donc utiliser les évocations symbolistes que l'on retrouve dans ses toiles, tout au long de la pièce, sans jamais tomber dans le didactisme, de l'utilisation de ses oeuvres.
J’ai construit les scènes en utilisant le plateau de théâtre comme un tableau. Sa frontalité comme une peinture.
La scène figure un autel, un hôpital ou cet interzone entre les vivants et les morts qui ne s’ouvre que pendant le « Día de los muertos » mexicain afin que le souvenir des défunts se mélange au réel du présent. C’est à cet endroit que j’ai convoqué la figure de Frida au milieu d’une profusion de fleurs, Les fleurs, étant l'élément essentiel de la fête des morts.
Les mexicains déposent les pétales au sol pour marquer le chemin que doivent suivre les âmes des défunts jusqu'aux autels érigés en leur honneur par leur famille. L'univers de Jean Genet autour du deuil, que ce soit à travers "Pompes funèbres", "Le condamné à mort", "les bonnes"... m'inspire également, pour redire les mots de cette femme pendant le temps de la représentation et redonner la vie à ce qui n'est plus, comme dans la tragédie. Redire les paroles mortes des histoires déjà écrites à travers le micro posé au centre du plateau. Micro qui tiendrait sous scellés la mémoire de Frida Kahlo comme Diego l’a fait en emmurant sa chambre à la Casa Azul. Ce micro dit « tête de mort » est un objet magique, possédé, qui attendrait un corps pour activer le récit.
Il est à noter que cet « oratorio » n’est pas un lamento sans fin sur la condition de cette artiste. C’est une femme qui va faire de sa proximité avec la mort un instrument d’émancipation et de liberté exemplaire car c’est parce qu’elle a mal qu’elle ne peut pas se permette de faire semblant d’être autrement qu’entière et libre.
Pour moi, Viva Frida est l’histoire d’une femme qui, sur la table de réanimation, voit sa vie défilée en une seconde juste avant de mourir, entourée de ses chirurgiens ses plus fidèles compagnons.
Ironie du sort, quand elle était petite, elle voulait être médecin. Et c’est d’eux qu’elle va recevoir son viatique.

Karelle Prugnaud, metteure en scène, comédienne, performeuse
Formée au GEIQ Théâtre à Lyon, elle met notamment en scène Mister Tambourine Man, d'Eugène Durif, avec Nikolaus Holz et Denis Lavant (création Festival d'Avignon In 2021), Léonie et Noélie de Nathalie Papin (création Festival d'Avignon In 2018), Red Shoes de Tarik Noui (Cie Ô Cirque-Transversales /Scène Conventionnée Cirque de Verdun), River River (festival "Au bord du risque #5 Scène Nationale d'Aubusson), L'équation comique de Fabio Alexandrini (Théâtre de la reine Blanche Paris), Tous Azimuts (DSN Dieppe Scène Nationale - direction artistique du festival), Ceci n'est pas un nez d'Eugène Durif (DSN Dieppe Scène Nationale
), Hentai Circus d'Eugène Durif (Cirque Electrique Paris), Hide (Festival "Au bord du risque #3), Noël revient tous les ans de Marie Nimier (Théâtre du Rond-Point Paris), Héroïne d'Eugène Durif (création Festival International de théâtre de rue d'Aurillac / festival NEXT Scène Nationale Lille Métropole), La confusion de Marie Nimier (Théâtre du Rond-Point Paris), Le cirque des gueux (d'après l'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht co-mise en scène avec Mauricio Celedon et Kazuyoshi Kushida - Cie Cirque baroque), Tout doit disparaitre / Princesse Parking / La petite annonce de Marie Nimier (Triptyque Hors les murs pour le Festival d'Automne en Normandie), Kawaï Hentaï d'Eugène Durif (Les Subsistances Lyon), L'Homme, un animal comme les autres d'Eugène Durif (création Hors les murs au Trident Scène Nationale de Cherbourg), La nuit des feux d'Eugène Durif (Théâtre National La Colline Paris), La brûlure du regard d'Eugène Durif (création Musée de la chasse et de la nature Paris/les subsistances Lyon), Kiss Kiss d'Eugène Durif (CDN de Limoges), La femme assise qui regarde autour d'Hédi Tillette De Clermont Tonnerre (création "Les auteurs vivants ne sont pas tous morts" Nouvelle Aquitaine), A même la peau d'Eugène Durif (Théâtre du Cloître-scène conventionnée Bellac), Cette Fois sans moi d'Eugène Durif (Théâtre du Rond-Point Paris), Bloody Girl d'Eugène Durif (Le Quartz Brest)....
En tant que comédienne elle joue sous la direction d'Eric Lacascade, Silviu Pucarete, Mauricio Celedon, Laurence Renne Penel, Lucie Berelowitsch, Nicolas Bigard, Jean-Michel Rabeux, Philippe Labonne, Sylvie Mongin-Algan, Guy Naigeon, Françoise Maimone, Dominique Lardenois, Félicité Chaton, Max Eyrolle, Vincent Bady, Beppe Navello...
En 2021, avec Otomo de Manuel, Tarik Noui et Sagesse, elle reçoit le prix "Arts de la rue" décerné par la SACD pour les « Chroniques du nouveau monde ».

Didier Goupil, écrivain
Né à Paris en 1963, Didier Goupil vit aujourd'hui à Toulouse.
Il est l’auteur de recueils de nouvelles (Maleterre, Absent pour le moment) et d’une dizaine de romans dont certains comme Femme du monde et Castro est mort sont traduits en Autriche et en Allemagne.
Concepteur de spectacles Brûlez le Louvre, Cellule K ou Le chant du crabe (présentés à la Cave poésie et à la médiathèque Cabanis à Toulous), il a collaboré au Festival de la Correspondance de Grignan de 2003 à 2013 et a longtemps animé dans le cadre de la Boutique d’Écriture du Grand Toulouse des résidences d’écriture en milieu scolaire ou urbain.
Les Tiroirs de Visconti, a paru chez Naïve Livres en septembre 2013 et il a signé en 2014 l’adaptation théâtrale de Marilyn intime, de et avec Claire Borotra, spectacle présenté au Théâtre du Rond-Point à Paris en 2014 et au Festival d’Avignon en 2016.
Didier Goupil a publié en 2015, Journal d’un caméléon (Le Serpent à Plumes), la biographie mouvementée et fantasmée du peintre catalan Roger Cosme Estève, qui a reçu le prix Jean Morer 2016.
Traverser la Seine (Le Serpent à plumes) paru en septembre 2016.
En 2017, il a organisé l’exposition Le chant du crabe qui présente à la Médiathèque Cabanis et à la librairie Ombres blanches, Toulouse, les oeuvres récentes du peintre Cosme Estève et les textes nés de leur collaboration : El cant del cranc et Casa de foc, Voix éditions.
Son dernier livre, Brûlez le Louvre, un recueil de textes autour de la peinture, est paru en 2019.

Claire Nebout, comédienne
C’est avec la danse, très jeune, qu’elle arpente pour la première fois une scène de théâtre. Sa rencontre avec André Téchiné lui ouvre la voie du cinéma avec son premier film Le lieu du crime. Elle tourne plus d’une quarantaine de longs métrages avec Claude Zidi Association de Malfaiteurs, Philippe de Broca Le Bossu, Édouard Molinaro Beaucharmais L’Insolent, Jean Becker 2 Jours à tuer, Mehdi Charref Au pays des Juliets et Graziella, Marco Bellochio La Condanna, Jacques Doillon Ponette, Tonie Marschall Vénus beauté, Nicolas Boukrief cortex, Antony Cordier Douche Froide, Vincent Ravalec Quantique de la Racaille....
Au théâtre, elle est dirigée par Robert Hossein Huis clos, Christophe Correia La vérité toute nue, Pascal Rambert Les Parisiens, Mohamed Rouabhi La belle de Cadix, Didier Long Sympahtico et Danser à la Lugnasa, Karelle Prugnaud Léonie et Noélie.
Elle tourne aussi dans de nombreux Courts métrages. Elle tourne également pour le petit écran, toutes chaînes confondues, dans de nombreux unitaires ainsi que des séries comme "Nicolas Le Floch" ou "Le sang de la vigne". On a pu la voir récemment dans la série "Louise" où elle interprétait le rôle principal d’un transsexuel.
Elle a réalisé un documentaire sur l’artiste Florence Thomassin pour France 3. Elle vient de terminer un long métrage en Italie de Anna Di Francesca.

Rémy Lesperon, compositeur & musicien
Ingénieur du son à l’INA, Rémy Lesperon est percussionniste de formation classique (conservatoire de région Bordeaux, école Agostini).
Il se tourne vers la composition en travaillant avec des machines. Il mène plusieurs projets musicaux tels que 8bits Presley ou Mineral E.T. et réalise des musiques et habillages sonores pour des documentaires télévisés.
Il a composé la musique des spectacles de Karelle Prugnaud Léonie et Noélie de Nathalie Papin (création festival Avignon IN), Red Shoes de Tarik Noui (Cie Ô Cirque-Transversales/Scène Conventionnée Cirque de Verdun), River River (festival "Au bord du risque #5 Scène Nationale d'Aubusson). Ainsi que Corpus Barnum Fabrica de Tarik Noui et Guillaume Moreau.

Tarik Noui, auteur et vidéaste
Tarik Noui a publié 6 romans Léo Scheer, Incultes. Il écrit pour le cinéma Vous êtes jeunes Vous êtes beaux, avec Josiane Balasko, Gérard Darmon, Patrick Bouchitey et Denis Lavant produit par Koi Film). Il est scénariste, avec Yves Ramonet, de Rooms une série pour Canal+. Il coécrit et va coréaliser une série 8x52 Drôle d’endroit pour nourrir les chiens, tirée de sa pièce du même nom toujours au répertoire du théâtre Etcetera à Moscou dirigé par Robert Sturua.
Il collabore aussi avec Denis Lavant à différents projets (2010, adaptation du Grand sommeil de Chandler à la BNF avec Denis Lavant, Dominique Blanc et DrL). 2017, texte pour Denis Lavant dans le cadre d’une intervention à la BNF.
Pour Razerka Ben Sadia, il adapte pour la scène son roman Serviles servants. Il a écrit cinq pièces de théâtre jouées à Dijon, Avignon, Moscou. En parallèle, il a écrit plus d’une quinzaine de fictions de différents formats pour France Culture et la BBC dont La cérémonie des aveux en 2006 et Rouge Baccarat en 2016 sélectionnées pour le prix “Europa” de la fiction radio. Lauréat Bourse CNL, lauréat Bourse Stendhal (Russie), Lauréat Bourse Culture France (New york). Il réalise des clips, fait des performances avec Karelle Prugnaud, Lukas Zpira et ODM (Le Totem à Nancy, la Demeure du Chaos, La Fako Avignon, Berlin, Paris… et met en scène, avec la compagnie Le Festin de saturne, trois pièces du cycle "Corpus Barnum Fabrica".

Gérald Groult, directeur technique, scénographe, créateur lumière & vidéo
Suite à des études de cinéma au Chili, son parcours de plasticien mute de retour en France. Lors de la création en 1997 avec Bruno Elisabeth, du duo vu pour vous, ses recherches se tournent alors vers l’exposition d’altérations du support photochimique et la superposition de montages automatiques dans la multidiffusion. Une approche autour du hasard et des rencontres singulières poétiques.
Après différentes performances d’accompagnement visuel lors de live de musiciens (Mils, Aïwa, Abstract Kill Agram, Robert le magnifique), il rencontre le monde du théâtre et de la danse (Eric Massé, La Hors De, Karelle Prugneau, Pokemon Crew, Séverine Chavrier) pour lesquels il développe la multi-diffusion, l’interactivité et la scénographie visuelle.
Son travail s’oriente par la suite dans l’encadrement et l’accueil de spectacles vivants au sein de différents théâtres (régie générale, direction technique) et en permanent durant 8 ans au Théâtre de la Renaissance à Oullins.
Actuellement, il repart sur de nouvelles quêtes plastiques avec la compagnie Haut et Court (Joris Mathieu), Denis Mariotte, et met sa technique et son savoir-faire au service des nouvelles technologies.
Parallèlement, il fonde le groupe Rhizom avec Julie Senegas afin de créer et développer des formes artistiques polymorphes et immersives.

Antonin Boyot-Gellibert, costumier
Il se forme au stylisme et au modélisme à ESMOD Paris. Il se spécialise ensuite dans le costume de scène en suivant la formation de concepteur costume de l’ENSATT.
Il commence par travailler auprès de Michel Feaudière pour Robert Hossein, ce qui lui permet d'approfondir les techniques de teinture et d'ennoblissement.
Fasciné par la richesse culturelle exprimée au travers des costumes, il oriente autant que possible son travail sur la mise en valeur de cette diversité culturelle.
Aujourd’hui il travaille sur de nombreux projets comme concepteur costumes, notamment pour le Hall de la Chanson dirigé par Serge Hureau, la compagnie Lalasonge dirigée par Annabelle Simon, la compagnie du Bouc sur le Toit de Virginie Berthier ou encore la compagnie KS&Co, et la Cie l’envers du décor.

Godefroy Quintantilla, créateur éléments scénographiques
Diplômé des Beaux-Arts de Toulouse et enseignant en Arts plastiques et multimédia, ses oeuvres naissent de la collision entre la sculpture (conception plastique du volume), les techniques de modélisation d’objets virtuels destinés aux jeux vidéo et sa fascination pour la manipulation, la construction et l’expérimentation. Son matériau de prédilection, le carton : léger, facile à découper, simple à assembler, d’une déconcertante beauté et d’une puissante identité.

Pierre-Nicolas Rauzy, régisseur lumière et plateau
Formé "sur le tas" à la fin des années 90, il travaille depuis dans le spectacle vivantoù il a occupé divers postes de techniciens.
Il a notamment travaillé dans la marionnette avec la Compagnie des Zonzons pendant de nombreuses années.
Il a ensuite travaillé en régie plateau et régie lumière pour le TNG ou Les Subsistances à Lyon. Il collabore également en tant qu'éclairagiste, avec la compagnie Stylistik en danse hip-hop, ainsi que pour le Choeur Lyrique Spirito.
Il a fait le choix de la polyvalence, tant dans l'aspect technique de son métier que dans les diverses formes artistiques du spectacle.

La Compagnie L’Envers du Décor
Fondée en 1991 par Eugène Durif et Catherine Beau, la compagnie créée des spectacles écrits par des auteurs et compositeurs contemporains vivants. Elle veut parler du monde sous une forme carnavalesque, joyeuse et noire en même temps.
Parmi les spectacles créés, nombreux sont ceux écrits spécialement pour la compagnie par Eugène Durif :
Eaux dormantes, Parade éphémère, De nuit, il n’y en aura plus, Cabaret mobile et portatif.
Plus récemment : Filons vers les îles marquises (1999) - créé au Théâtre de l’Union (Limoges) et jouée au Théâtre des Fédérés (Montluçon), sur la Scène Nationale Jean Lurçat (Aubusson), au Cabaret Sauvage de la Villette, Scène Nationale d’Orléans, Culture Commune de Loos en Gohelle, l’Hippodrome de Douai, … Divertissement bourgeois et Clampins songeurs (créations 2001, notamment joués au Théâtre de l’Est Parisien) ; Le plancher des vaches (création 2003 aux Sept Collines de Tulle et Théâtre du Rond-Point, Paris) ; Malgré toi, Malgré toutdernier concert avant rupture, spectacle musical créé en 2004 au Théâtre de Vienne, Cette fois sans moi (Théâtre du Cloître, CDN de Limoges, Théâtre du Rond-Point des Champs Elysées), Bloody Girl (chantiers contemporains (Le Quartz / Brest).

Un hommage sortant des sentiers battus, insolite et singulier, pour une icône originale, flamboyante ! Olivier Frégaville-Gratian d’Amore | L'Oeil d'Olivier

Le spectacle créé à la scène nationale Châteauvallon-Liberté, dépasse l’image de la peintre mexicaine mondialement connue – devenue une icône d’un merchandising débridé – pour en dresser un portrait tout en intimé. Eric Demey | Scèneweb.fr