CIRQUE & THÉÂTRE | DÈS 12 ANS
Mise en scène Clément Dazin
Compagnie La Main de l’Homme
« À chaque saut, je prends le risque que ce soit le dernier. » Lucas Bergandi
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La peur a toujours été présente, en tous lieux, de tous temps, chez chaque individu, elle ne connaît pas le repos. Cette émotion fondamentale de notre humanité semble influencer beaucoup de nos comportements. Afin de questionner ses mécanismes, Lucas Bergandi et Clément Dazin joueront avec les peurs du public, avec les leurs en tant que fil-de-fériste et jongleur, mais aussi celles qu'ils ressentent au quotidien. Ensemble ils tenteront de comprendre cette émotion qui peut nous sauver la vie ou nous pousser droit dans le mur !
Spectacle présenté en partenariat avec SPRING, Festival des nouvelles formes de cirque en Normandie proposé par la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg Cirque Théâtre d'Elbeuf. https://www.festival-spring.eu
Avec le soutien de l'ONDA - l'Office National de Diffusion Artistique. https://www.onda.fr
Conception, texte et jeu Lucas Bergandi et Clément Dazin. Mise en scène Clément Dazin. Regard extérieur Cédric Orain et Mathilde Auneveux. Régie générale et création lumière Tony Guérin. Création sonore Mathieu Ferrasson. Administration, production, diffusion La Magnanerie – Victor Leclère, Anne Herrmann, Martin Galamez, Sarah Bigot et Cécile Babin.
© Photo : La Main de l'Homme
Production La Main de l’Homme. Coproduction Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie - La Brèche, Cherbourg, Le Palc - Pôle National Cirque, Châlons-en-Champagne. Accueils en résidence Transversales, scène conventionnée cirque de Verdun, CirQ'ônflex avec le Théâtre Mansart, Dijon, MAC - Relais culturel de Bischwiller. Avec le soutien de Dieppe Scène nationale - DSN. Avec l’aide au compagnonnage du Ministère de la Culture – DGCA. La Main de l’Homme est conventionnée par La Ville de Strasbourg, la Région Grand Est et le Ministère de la Culture - DRAC Grand Est. Elle reçoit le soutien régulier du Ministère de la Culture - DGCA. Clément Dazin est artiste associé à Transversales, scène conventionnée cirque de Verdun et à 13e Sens — scène & ciné, Obernai.
UNE HISTOIRE DE RENCONTRE
Rencontre avec Lucas Bergandi
En 2009, je rencontre Lucas Bergandi, fil-de-fériste virtuose, nous étudions ensemble pendant trois ans au CNAC. Il est fascinant, il met sa vie en danger sur le fil à chaque instant. Il semble hermétique à la peur. Pourtant, quand je l’invite à performer au Théâtre du Rond-point en septembre 2021, il monte sur le fil, me regarde et lâche :
« J’ai peur Clément, ça fait longtemps que ça ne m‘ait pas arrivé mais j’ai peur… ».
Mon cœur bat à toute vitesse le soir quand il joue, j’ai peur à mon tour d’un accident qui pourrait être fatal ; je ne suis pas le seul, tout le public s’arrête de respirer quand Lucas monte sur le fil.
Finalement, tout se passe pour le mieux, le public reprend sa respiration et applaudit. Bien plus tard dans la soirée, Lucas me propo e de le mettre en scène dans un solo sur la peur.
Rencontre avec Valérian Guillaume
En juillet 2021, au festival d’Avignon, je rencontre Valérian Guillaume par hasard. En apprenant que je suis jongleur, ses yeux s’illuminent : « j’ai vu un spectacle il y a quelques temps avec 7 jongleurs qui m’a inspiré un processus d’écriture. ». Je lui demande de me décrire ce spectacle et comprend rapidement qu’il parle d’Humanoptère, que j’ai créé deux ans auparavant.
Deux jours plus tard, j’assiste à la lecture d’un de ses textes, programmée dans les 12 heures des auteurs au festival d’Avignon avec le soutien d’ARCENA. Je tombe sous le charme de son écriture originale et grinçante.
A la fin de la lecture, je croise Gwenola David qui, connaissant mon intérêt pour le texte, m’invite à prendre connaissance de l’appel à projet Auteur en tandem. L’évidence est là ; Nous avons le désir de travailler ensemble…
Valérian s’intéresse de près au déni de la mort dans notre société. Il nous semble évident qu’un lien peut exister entre la thématique de la peur et celle de la mort et nous décidons de présenter ce dossier pour auteur en tandem.
Le projet Angst (ce titre provisoire veut dire « peur » en Allemand) est venu suite à une chute lors d’un spectacle où j’ai pris conscience que lorsque le corps est face à un danger, l’esprit se réfugie derrière une émotion qu’on appelle la peur et qui de par ses différentes formes nous protège autant qu’elle nous compromet. Ce n’est pas du saut périlleux dont j’ai peur, ni de la chute et encore moins de la blessure. La peur se situe dans la projection que j’y fais. L’anticipation de tous ces possibles qui n’arriveront jamais. Alors autant le vivre pleinement, jusqu’au dernier. C’est après un spectacle auquel Clément Dazin m’a invité à participer à Paris que j’ai décidé de passer le pas d’aller vers une création personnelle. Durant les trois années que nous avons faites avec la 23ème promotion du CNAC, Clément Dazin a toujours fait preuve de sincérité envers mes propositions artistiques et d’honnêteté quant à ma personne. Ces deux traits de caractère me donnent confiance sur le côté humain et sensible auquel une création de spectacle nous confronte.
J’aimerais tester une forme spectaculaire autour du fil et de l’écriture spontanée pour deux artistes, sur cette thématique autant personnelle qu’universelle qu’est la peur. Dès cette première expérimentation, j’aimerais pouvoir inclure le public et questionner l’espace de représentation. Clément Dazin sera à la fois regard extérieur et metteur en scène du projet.
Lors d’une rencontre organisée par Clément, j’ai eu la chance de rencontrer l’auteur- performeur Valérian Guillaume. J’aimerais l’inviter dans ce projet pour tester un duo sur scène avec lui. Mon salto arrière serait reproduit plusieurs dizaines de fois sur un temps donné. Ce chemin est certes périlleux mais idéal pour permettre aux spectateurs de ressentir l’instant via la répétition. Au même titre que l’auteur devient athlète de sa propre écriture, le circassien devient l’auteur des accidents qu’il « sème». Nous explorerons dans les résidences en vue de la maquette les possibles liens de proximité entre mon écriture corporelle, le jeu et le monde textuel (qui serait projeté sur scène) de Valerian Guillaume.
Nous aimerions pouvoir expérimenter au cours des résidences un maximum de performances improvisées pour confronter le texte écrit, parlé et le corps en action. Nous sommes dans une optique de recherche expérimentale et performative et notre but n’est pas de figer une écriture mais de créer une forme élastique en vue de cette première maquette. Clément Dazin sera présent lors des résidences de travail à la table et au plateau.
LUCAS BERGANDI
Au quotidien, une quantité de facteurs nous rend précautionneux afin d’éviter toute erreur. À chaque saut, je prends le risque que ce soit le dernier. Par contre il m’est impossible de ne pas y aller pleinement car ce faisant je risque de ne pas le réaliser comme il faut et donc d’en faire mon dernier.
Si nous ne nous investissons pas entièrement dans une cause, un amour ou un combat, cela en vaut-il la peine ?
Lorsque je me prépare pour le saut périlleux sur le fil, au moment du départ, en l’espace d’une seconde un nombre impressionnant de chutes possibles passent par mon cerveau. Cela crée une montée d’adrénaline, des palpitations et bien évidemment une peur profonde. Un réveil de l’instinct de survie.
Mon apprentissage a été un enchaînement de chutes. Se relever jusqu’à ce que le corps soit autonome. On parle de mémoire du corps. La peur qui habite mon esprit, en dehors de me maintenir éveillé, est surtout un frein envers mon corps. Ce dernier sera de toute façon plus rapide que ma conscience si une rattrape est nécessaire.
Et c’est dans ces moments-là, qu’il m’arrive d’être spectateur de mon expérience. Lors d’une chute à laquelle je ne m’étais pas préparé, ce que j’appelle mon instinct animal suspend l’action pendant une fraction de seconde. De l’intérieur, cette fraction de seconde peut durer une éternité. Je peux sentir mes poils se hérisser un par un... le premier contact du fil sur mes pieds m’indiquant ma position dans l’espace. Le corps s’orientant contre le déséquilibre, la gravité plus puissante que d’habitude, l’oreille interne qui me confirme qu’il sera impossible de se redresser cette fois. J’entame donc une descente. D’abord se mettre face au fil pour l’attraper, transformer la force verticale en force horizontale et ainsi « casser la chute ». Suspendu au câble, la chute verticale devient pendulaire avec le câble comme nouvel axe. La chute est évitée, et ce ballant me permet de reprendre possession de l’espace et de rediriger cette force vers une nouvelle verticale au-dessus du fil.
La peur est une émotion qui nous pousse au-delà de nos faiblesses. Car ce n’est pas du saut périlleux dont j’ai peur, ni de la chute et encore moins de la blessure.
La peur se situe dans la projection que j’y fais. L’anticipation de tous ces possibles qui n’arriveront jamais. Alors autant le vivre pleinement, jusqu’au dernier.
« Le vertige, c’est autre chose que la peur de tomber. C’est la voix du vide au-dessous de nous qui nous attire et nous envoûte, le désir de chute dont nous nous défendons ensuite avec effroi »
CLÉMENT DAZIN
Pendant mon cursus au CNAC, il m’a semblé qu’il était tabou de parler de la peur avec des acrobates qui « risquent leur vie ». J’ai toujours eu le désir de transgresser ce tabou sur scène et la rencontre entre Lucas et Valerian s’y prête de manière évidente.
En explorant le thème de la peur de l’artiste de cirque, l’objectif est d’interroger certains de nos mécanismes. La peur est une émotion fondamentale de notre humanité, de notre animalité et il me semble que beaucoup de nos comportements en dépendent.
Nous jouerons avec les peurs, celles de Lucas, de Valerian, du public et questionnerons ainsi cette émotion qui peut nous sauver la vie ou nous pousser droit dans le mur.
Le sentiment de peur fait résonner en nous l’écho d’une mort possible dans des situations dangereuses. Pour Lucas, ce ressenti est quotidien, dès lors qu’il performe. Paradoxalement, nous avons l’impression de vivre dans une société qui tourne le dos à la mort. Il semble que nous soyons dans le déni de la mort et ceci est sans doute amplifié par la médecine et la science qui repoussent continuellement les limites de la vie. Peut-être que l’on se rassure en venant voir un acrobate qui réalise des figures « mortelles » tout en restant en vie ? Il y a un côté pervers, un côté voyeur en nous lorsqu’on regarde une performance de cirque risqué. Vivre la peur par procuration prend de plus en plus de sens dans notre société hyper protectrice.
« Plus je me rapproche de la mort, plus j’ai envie de vivre…
Je ne me suis jamais senti aussi vivant que quand je frôlais la mort…
Je ne me suis jamais senti aussi vivant que quand je suis mort… »
La Compagnie - La Main de l’Homme
Clément Dazin conçoit des spectacles de cirque ouverts, prenant leur source dans ses expériences passées entre danse, cirque, jonglage et gymnastique. Inspiré par des thématiques contemporaines, ses spectacles décloisonnent les pratiques, faisant fi des frontières entre le cirque, la danse et le spectacle vivant.
Compagnie au statut associatif régit par la Loi de 1908, La Main de l’Homme a un lien fort avec le jonglage et le cirque en général, mais aussi avec le geste et la danse en particulier. Implantée à Strasbourg, la compagnie mène conjointement depuis sa création en 2016 des activités de création, de diffusion, d’actions artistiques et de transmission. Très active localement, elle présente également ses spectacles dans les grands festivals internationaux, de Rio de Janeiro à Taipei.
Clément Dazin
Clément Dazin est très tôt fasciné par le mouvement et la maîtrise du corps dans l’espace. Il commence la gymnastique avant de se tourner vers le cirque à 16 ans en intégrant la compagnie Point Bar, dans laquelle il découvre le plaisir de la création.
Avant de se professionnaliser dans les Arts du Cirque, Clément prend le temps de travailler pendant 2 ans sur une plateforme téléphonique puis devient apprenti contrôleur de gestion chez Eurocopter. Il est titulaire d’un Master en Management et s’intéresse notamment dans un mémoire de fin d’étude à la dimension psycho affective dans les relations en entreprise. Il intègre ensuite l’école de cirque de Lyon puis le Centre National des Arts du Cirque (CNAC) où il continue d’explorer les liens entre la danse contemporaine, le théâtre gestuel, la danse hip hop et le jonglage pour développer son univers.
Clément Dazin développe l’activité de création de la compagnie autour du jonglage chorégraphique jusqu’en 2017 et s’intéresse depuis à la place du texte et de la parole dans ses spectacles :
- Bruit de couloir, 2013, solo de jonglage chorégraphique
- R2JE, 2014, duo danse/jonglage
- Humanoptère, 2017, pièce de jonglage chorégraphique pour 7 interprètes
- Trajectoires, 2021, solo pour les salles de classe
- Cosmos, 2021, solo théâtre/cirque avec Ashtar Muallem
- Inops, 2021, pièce théâtre/cirque pour 6 interprètes
- L’Envers de nos décors, 2022, jeune public théâtre/cirque avec Thomas Scotto
LUCAS BERGANDI
C’est après avoir vu un spectacle du cirque Ronaldo que Lucas prend la décision, à l’âge de 4 ans, de devenir artiste de cirque. Il choisit de devenir fil-de-fériste au début de son premier stage de cirque 5 ans plus tard, avec pour seule consigne de ne « jamais abandonner avant une chute » et de « surtout s’amuser ». Ces deux règles sont encore aujourd’hui les fondements de son exploration sur le fil.
Pour compléter son apprentissage acrobatique, il suit une option à horaire aménagé musique et danse pendant sa scolarité, jusque son entrée dans le cursus ENACR/CNAC en 2006.
Diplômé du CNAC en 2011, il sort enrichie d’une curiosité envers les autres formes d’expressions circassiennes. C’est donc naturellement qu’après la tournée du spectacle “This is the end” des sortants de la 23ème promotion du CNAC, il rejoint la compagnie de danse anglaise Tilted pour le spectacle “Fragile”. Il collabore également pendant quelques années avec la compagnie des Nouveaux nez sur différents spectacles jusqu’en 2016.
Suite à une remise en question de son désir de poursuivre en tant qu’acrobate sur le fil, il tente un changement d’esthétique en se dirigeant vers l’Allemagne et son réseau de Variété. Le travail y est intense et difficile mais c’est là que la passion revient. Se confronter à un public 9 fois par semaine dans un spectacle où il peut s’exprimer en tant qu’acrobate mais aussi en tant que musicien était ce qu’il lui manquait. Après plus de mille représentations dans des lieux comme les GOP, le variété etcetera ou la UFA fabrique à Berlin, c’est chargé d’une nouvelle énergie qu’il rejoint en 2019 la compagnie de rue Les p’tits bras dans le spectacle “Bruits de coulisse”. En parallèle de ce projet, il seconde Jean-Charles Gaume dans l’imagination du spectacle “Radius et Cubitus” de la compagnie Inhérence. Il participe à la création de cette opérette circassienne en latin ainsi qu’à l’enregistrement de l’album de ce même spectacle.
VALÉRIAN GUILLAUME
Acteur, metteur en scène et auteur, Valérian écrit des pièces qui ont pour point commun d’appréhender les phénomènes contemporains comme matière poétique.
Parallèlement à ses études (CRR de Paris, Master 1 de Philosophie contemporaine à Paris 1, Master 2 d’études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle et un Master 2 de Création Littéraire à Paris 8), il crée en 2014 la compagnie Désirades au sein de laquelle il met en scène ses écrits. Il écrit et met en scène trois créations dans le cadre étudiant, le spectacle Désirades (prix de la meilleure écriture théâtrale dans le cadre du festival Rideau Rouge organisé à Théâtre Ouvert à Paris), Eclipses - et c’était quand même très bon et La Course présentée à Paris et Annecy. Deux projets de mise en scène dans un cadre professionnel sont actuellement en cours de montage : Capharnaüm, poème théâtral qui sera créé en avril 2022 au Nouveau théâtre de Montreuil et Richard dans les étoiles, pièce jeune public en cours d’écriture.
En janvier 2019, il a collaboré à la dramaturgie du spectacle Les Oubliés de Julie Bertin et de Jade Herbulot à la Comédie Française. Lauréat en 2018 du programme doctoral SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche) proposé par le Conservatoire national supérieur d’art dramatique et Paris Sciences Lettres, sa recherche-création consiste à explorer et à analyser les potentialités des graphies en train de se faire sur la scène.
En tant qu’auteur, il écrit principalement pour le théâtre, à l’occasion de résidences d’écrivain à La Chartreuse et à la Maison Julien Gracq notamment Eclipses - et c’était quand même très bon qui obtient en 2016 les encouragements de la Commission nationale d’Aide à la création de textes dramatiques – Artcena CNT , Les Belles choses et Richard dans les étoiles (première version), également Lauréates Artcena, respectivement en 2019 et en 2020.
Son premier roman Nul si découvert a été publié à la rentrée littéraire de janvier aux éditions de L’Olivier. Ce dernier reçoit plusieurs distinctions. Son 2e roman, Dans la mesure du possible, est en cours d’écriture pour une parution en 2022 aux éditions de l’Olivier.
Il écrit et conçoit également pour la musique aux côtés de Victor Pavel, un livret d’opéra contemporain dans le cadre de TOTEM(S)- Académie pour de nouvelles écritures (Théâtre Opéra Texte et Écriture Musicale pour le spectacle) à La Chartreuse centre national des écritures du spectacle de Villeneuve-Lez-Avignon (30) dirigé par Roland Auzet et initié par Catherine Dan et Roland Auzet, prévu lors du Festival d’Avignon 2020 et reporté en mars 2021.
Il écrit aussi pour la bande-dessinée (prix Jeunes Talents 2018 du Festival International d’Angoulême avec le dessinateur Thibault Le Page), le cinéma d’animation (avec les élèves de La Cambre) et la marionnette (projets en cours avec le collectif Label Brut et la compagnie 140volts).
En tant qu’interprète, il joue plusieurs spectacles sous la direction de Bernard Sobel (Le Tartuffe au Plateau 31 de Gentilly, Le Juif de Malte et Le Duc de Gotland au Théâtre de l’Epée de Bois et Nathan le Sage au Théâtre du Soleil), Jean Bellorini (Le Rêve d’un Homme Ridicule au Théâtre de L’Odéon et au Théâtre Gérard-Philipe), Rachid Ouramdane (Polices! au Théâtre de la ville), de Mathilde Monnier et de François Olislaeger (Qu’est-ce qui nous arrive ?!? au Théâtre de la Cité internationale).