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saison 2016/2017

Effet Bekkrell

  • CIRQUE
  • MERCREDI 18 JANVIER
  • 20H
  • GRANDE SALLE
  • DURÉE : 1H
  • TARIF A
  • RÉSERVER
  • SÉANCE SCOLAIRE : MAR. 17 JAN. 14H

UNE CRÉATION DU GROUPE BEKKRELL

AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA - OFFICE NATIONAL DE DIFFUSION ARTISTIQUE

 

Un mât, une corde, un fil, une bascule, quatre femmes déjantées et un goût certain pour l’instabilité et le désordre !

Elles sont quatre femmes, quatre bombes atomiques fascinées par la radioactivité et surtout par le caractère instable de la matière et des relations. Réunies autour d’une corde, d’un fil, d’un mât chinois et d’une bascule, elles construisent et déconstruisent l’espace, confrontent leurs corps à la physique fondamentale et aux lois de l’apesanteur, parlent mais ne se comprennent pas, luttent, s’énervent, se calment, cherchent des solutions, se réinventent. De jeux en épreuves, entre absurde et poésie, elles transforment le plateau en un véritable champ d’expérimentation avec beaucoup d’humour et d’ingéniosité. Un spectacle énervé et délirant, aussi poétique qu’acrobatique, qui nous emmène dans une danse de l’instable jouissive et drôle.

AUTOUR DU SPECTACLE

MERCREDI 18 JANVIER, BAR DE DSN

SCÈNE OUVERTE

Avant le spectacle, scène ouverte avec la classe des ateliers de musiques actuelles du Conservatoire à Rayonnement Départemental Camille Saint-Saëns. [+]

DISTRIBUTION

Une création du Groupe Bekkrell • De et avec Fanny Alvarez, Sarah Cosset, Océane Pelpel et Fanny Sintès • Création sonore Thomas Laigle. Création lumière Clément Bonnin. Régie générale Julien Lefeuvre. Conception des arrangements d’agrès Florent Pasdelou. Création costumes Lorenzo Albani. Regard et conseils sur la mise en scène Pierre Meunier. Accompagnement à la création artistique et direction de production Anna Tauber. Regard amical et philosophe Marie-José Mondzain. Diffusion Elsa Lemoine / l’Avant Courrier.


Production Groupe Bekkrell. Coproductions Cirque-Théâtre d’Elbeuf – Pôle national des arts du cirque de Haute-Normandie, La brèche – Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie, l’Espace Périphérique (Mairie de Paris – Parc de la Villette), Carré Magique – Pôle national des arts du cirque en Bretagne, Le Théâtre de Cusset, La Cascade – pôle national des arts du cirque de Bourg- Saint-Andéol, CIRCa Auch-Gers-Midi-Pyrénées – Pôle national des arts du cirque, Scène nationale d’Aubusson – Théâtre Jean Lurçat, L’Agora – centre culturel pôle national des arts du cirque de Boulazac – Aquitaine, Transversales, Théâtre de Verdun – scène conventionnée pour les arts du cirque, La Faïencerie, Théâtre de Creil – scène nationale en préfiguration, CIrque En Lorraine (CIEL), Scènes Vosges, Proarti (et nos artinautes), L’association Beaumarchais-SACD, L’Adami. Avec le soutien du Conseil régional de Champagne-Ardenne. Soutiens Le Monfort théâtre, Paris, Le Nouveau Relax, scène conventionnée de Chaumont, L’Onde, Théâtre Centre d’art – Vélizy- Villacoublay, Le Manège de Reims – Scène Nationale, Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois. Remerciements à nos collaborateurs artistiques et techniques Arnaud Thomas, Jean-Michel Guy, Hervé Grizard, Goni Shiffron et Etienne Klein

© photo : Massao Mascaro

Site de la compagnie

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Esquif
Champs d'espaces

#1 – Et si… on faisait un saut dans l’histoire
Au commencement il y eut la rencontre, en 2009, au CNAC. Fulgurante et enivrée. De celle ci naquit une petite forme tentaculaire de 20 min qui réjouit fort nos comparses et les projeta 4 années plus tard dans les méandres merveilleuses de la création collective. Aujourd'hui ça y est. Effet Bekkrell a vu le jour. Il s'agit, en souterrain d'une étrange fascination pour la radioactivité ou ce qu’il peut y avoir d’instable dans la matière et les relations, en surface, de câble, de fil, de corde, d'une planche, de quatre femmes et de beaucoup de fumée, en profondeur, elles traversent des choses sérieuses mais drôles. A force de tentatives, elles prennent position pour des existences changeantes, précaires mais précieuses. Et elles glissent d'états stables à instables, de conflits en négociations, d'utopies en désillusions... pendant 1h...

#2 – Et si… un enfant en parlait Au début, il est tout nu.
Le plateau. Après les filles elles arrivent. Elles sont 4. Elles trouvent des trucs. Elles construisent. Elles se confrontent les unes aux autres. En fait elles jouent. Alors elles déconstruisent. Parce que c'est peut être mieux autrement finalement. Et puis il y a le terrain de jeu, avec toutes ces petites lumières autour et le monsieur qui court partout. Et il arrive que le fil ou la bascule ou le mat ou la corde ou le tout assemblé se mette à parler. Ou à chanter. Et puis il y a le théâtre. Il arrive et nous fait son clin d'oeil. Alors ça repart de plus belle. Elles sautent et elles cassent tout. A la fin elles tentent une sortie par le haut.

#3 – Et si… Effet Bekkrell entrait dans le dictionnaire
Effet Bekkrell (n.f, effet : du latin effectus, de effectum, supin de efficere, effectuer, de ex, et facere, faire - bekkrell : déformation orthographique de Becquerel, Henri de son prénom) Ce qui advient lorsque 4 bombes atomiques déboulent sur le plateau et dégomment les éléments en jeu.

#4 – Et si… Pierre Meunier en parlait
Les Bekkrell forment un noyau de quatre électrons doués d'un rare pouvoir de cohésion, en même temps que d'une capacité à rayonner individuellement. Transformé en un champ d'expériences, le plateau se met à vibrer jusqu'à trouver son désordre le plus fertile. J'ai aimé partager la première aventure de ce groupe radioactif, contribuer à lui trouver sa bonne orbite, avec et malgré toutes les contraintes qu'imposent les multiples mises en tension des agrès en jeu. Les corps sont aux prises avec la physique fondamentale, la pensée s'anime et s'en nourrit, l'existence pourrait bien ressembler à cette empoignade rude et sensuelle, où l'instable domine, et que le désir rend lumineuse.

#5 – Et si… on employait les grands mots
Il y a quelque chose de l’ordre de l’expérience. Eprouver les matériaux et les individus à disposition de cet espace. Emmêler les standards pour trouver comment s’en sortir, comment s’en amuser, comment tromper la mort… L’inéluctable fin de toute chose prise comme promesse sans cesse renouvelée d’un autre début possible.

#6 – Et si… la presse s’enflammait
Sarah, Océane et les deux Fanny, alias le groupe bekkrell, nous présentent un premier spectacle protéiforme, hybride, où la manipulation d'agrès côtoie des rapports anarchiques, où la parole tente de s'inviter au cirque, et où l'absurde se mélange à la poésie. Pièce de théâtre ou pièce de cirque, leur spectacle fait fi des cadres pour inventer une écriture singulière. Elles étirent les situations et leur propos jusqu' aux points de rupture et remportent avec brio l’excentrique pari de lier l’écriture d'un spectacle avec le fonctionnement physique de la radioactivité naturelle. Elles surfent de stabilité en instabilité, entre elles, et dans l'étrange structure qu'elles créent en assemblant tous leurs agrès. Le public est amené dans cette danse de l’instable. Ça chute, ça se déconstruit, le chaos s’installe, et pourtant il y a comme un équilibre qui se déploie, une contamination radioactive délirante.

On peut dire que…
Ça déboite
Ça déménage
Ça envoie bouler
Ça remue
Ça défonce
Ça balance
Ça s’emballe
Ça renverse
Ça déchire

Le Groupe Bekkrell nait en 2009 lorsque Fanny Sintès quitte un moment le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris pour le Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne et y rencontre Fanny Alvarez, Sarah Cosset et Océane Pelpel.
C’est d’abord un groupe de 4 élèves, de 4 camarades, de 4 amies, de 4 acrobates, de 4 gloutonnes, de 4 femmes, de 4 blagueuses, de 4 curieuses, de 4 affreux jojos.
C’est au départ un groupe fasciné par l’instabilité dont nous parle la physique nucléaire.
C’est devenu un collectif d’artistes qui emprunte son nom à celui qui découvrit la radioactivité naturelle sur l’uranium (et qui d’ailleurs dû partager son prix nobel avec les époux Curie(ux) !) : le grand Henri Becquerel
C’est ensuite un groupe qui cherche les limites et les points de déséquilibre
C’est certainement un terrain chaotique et joyeux
C’est avant tout un ensemble traversé par les tumultes des individualités et du groupe
C’est toujours des tentatives hasardeuses
C’est parfois des résultats étonnants
C’est quelque fois casse-gueule
C’est un peu pailleté
C’est que ça fait du bien
C’est enfin un spectacle qui nait à Elbeuf le 12 mars 2015.

Fanny Alvarez – spécialité : bascule
a suivi une formation préparatoire à l’école nationale de cirque de Montréal en 2009, puis s’est formée à la voltige au sein des écoles de Rosny-sous-Bois (ENACR) et du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne (CNAC). A sa sortie en 2011, avec le spectacle âm (22ème promotion), mis en scène par Stéphane Ricordel, elle expérimente sa première tournée en chapiteau. Elle fait partie du Collectif de la Bascule et crée en 2012 Rien n’est moins sûr (mais c’est une piste), en 2013 Quand quelqu’un bouge. En 2015, un projet de création associant le collectif de la bascule et la compagnie La Meute prend forme (tournée prévue en 2016). Membre du Groupe Bekkrell, elle crée Effet Bekkrell en mars 2015 au Cirque Théâtre d'Elbeuf.

Sarah Cosset – spécialité : mât chinois
a suivi une formation à l’Université de Tours. A 21 ans, elle commence sa formation dans les écoles de Chambéry, Rosny-sous-Bois puis Châlons-en-Champagne. Elle y découvre le mât chinois, la vie et le travail en collectif. Au sortir de sa formation en 2011, elle intègre la compagnie 111 pour la création de Géométrie de Caoutchouc, mise en scène par Aurélien Bory. Elle retrouve Guy Alloucherie et sa compagnie HVDZ, et participe à quelques « veillées ». Elle rejoint la compagnie des Colporteurs en 2013 pour une reprise de rôle dans le spectacle Le Bal des Intouchables mis en scène par Antoine Rigot. Au sein de la compagnie des Orpailleurs, elle participe à la création du spectacle Debouts mis en scène par Mathieu et Jean-Christophe Bleton. Membre du Groupe Bekkrell, elle crée Effet Bekkrell en mars 2015 au Cirque-Théâtre d’Elbeuf.

Océane Pelpel – spécialité : fil tendu
a suivi une formation de cirque au sein des écoles de Rosny-sous-Bois (ENACR) et du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne (CNAC). En 2013, elle joue dans La Circonférence filée de Jean-Michel Guy, part en tournée avec le spectacle The Fool and the princesses du Cirque de Loin (Compagnie suisse de théâtre, musique et cirque), et joue dans le film Son of a fool. Elle a participé à des labo de recherche autour des phases du sommeil et du rêve, au croisement de différentes disciplines, sous la direction artistique d’Emmanuelle Pépin via le projet La chair du monde. Membre du Groupe Bekkrell, elle crée Effet Bekkrell en mars 2015 au Cirque- Théâtre d’Elbeuf.

Fanny Sintès – spécialité : corde lisse et comédienne
a suivi une formation de comédienne au Studio-Théâtre d’Asnières, au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (promotion 11) et au Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne (stage d’un an, pratique de la corde lisse). En 2011 elle joue dans le film Les Lendemains réalisé par Bénédicte Pagnot, dans Les Détraquées mise en scène de Frédéric Jessua. En 2012, elle joue avec l’ensemble 2e2m (chef d’orchestre : Pierre Roullier) dans la pièce Love Box, Boxons d’amour mise en scène d’Olivier Fredj, dans Le Lavoir de Dominique Durvin et Hélène Prevost mise en scène de Brigitte Damiens. Elle participe à Un festival à Villeréal dans la création L’école mise en scène de Marc Vittecoq. De 2012 à 2014, elle joue dans Maître Puntilla et son valet Matti mis en scène par Guy Pierre Couleau. En 2013, elle joue dans Elle dit, et dans le regard la tristesse d’un paysage de nuit (adaptation de Les yeux bleux cheveux noirs de M. Duras) mise en scène de Léna Paugam. Elle joue et met en scène en collaboration avec Olivier Brichet Anechoïchspeech, création éléctro-acoustique au Studio-Théâtre de Vitry et dans Un Ours of cOurse mise en scène d’Alice Zeniter et composition musicale de Lawrence Williams. En 2014, elle joue dans Lendemains de fête de Julie Bérès (reprise de rôle) et crée le Lyncéus festival à Binic avec Aurélie Lemaignen et Léna Paugam. En 2015 elle joue au théâtre de Vanves dans la pièce L'homme est la seule erreur de la création écriture et mise en scène d'Alice Zeniter. Membre du Groupe Bekkrell, elle crée Effet Bekkrell en mars 2015 au Cirque-Théâtre d’Elbeuf.

Sarah, Oceane et les deux Fanny, quatre jeunes circassiennes issues du Cnac, proposent une premiere creation qui relie le processus physique de la radioactivité au processus artistique L'idée est que la stabilité repose sur une mobilite continuelle Les promesses sont nombreuses il y aura des agres (mat, fil, corde, bascule), de la poesie, des matières sonores et lumineuses en interaction A decouvrir. Télérama (sortir)

Leur association traduit le même intérêt pour l'énergie, énergie radioactive qui a inspiré le nom de leur groupe Elles reprennent a leur compte dans ce spectacle la notion d'univers instable et de hasard organisé Leurs armes atomiques ? Le texte, la corde lisse, le maim a maim, la voltige à la bascule Elles investissent le lieu et les agrès en recomposant un univers, en redéfinissant les règles et le fonctionnement de cet univers, faisant de l'expérimentation une matière à penser autrement la puissance circassienne. La Terrasse

Pierre Meunier, homme de théâtre et metteur en scène à l’univers puissant, signe, à travers son regard et ses conseils, une mise en scène remarquable sous forme de fresque théâtro-circassienne par tableaux captivants. La musique accompagne avec brio le spectacle, impose sa partition quand il le faut et ose le mélange ultra moderne-opéra qui participe à envouter un peu plus l’atmosphère. Un vent de poésie souffle tout au long de ce spectacle-performance inédit. La lumière y joue un beau rôle. Elle semble puisée directement de la haute mer, des phares et balises lumineuses flottantes et nous embarque. La scène finale de naufrage rappelle à plusieurs titres « Le radeau de la méduse » du peintre Géricault et la beauté de ses couleurs de soleil rasant dans le noir fait mouche. Culturepositive