Avec un doux parfum d’Argentine, ces deux « musiciennes du monde » nous invitent à un voyage sur les chemins enchanteurs d’une musique sans frontières.
Las Hermanas Caronni ont grandi à Rosario, en Argentine. Initiées très tôt à la musique classique, Laura choisira le violoncelle et Gianna la clarinette, deux instruments qui les mèneront jusqu’à l’Orchestre de l’Opéra de Buenos Aires. Lasses de la rigidité et du carcan de la musique classique, elles se lancent en duo en 2004 avec un premier album qui va les révéler en France. De leurs compositions se dégagent une grande fraîcheur et l’envie d’aborder sans limites tous les genres musicaux et de témoigner de leurs voyages et influences diverses. Ne soyez donc pas surpris d’entendre une reprise des Doors entre deux ritournelles argentines ! Un mélange subtil et délicat entre grande musique et tradition, maîtrise technique et légèreté. Ces deux sœurs virtuoses ont également deux voix magnifiques avec lesquelles elles dessinent des paysages sonores uniques. On ne peut espérer mieux pour un réveil en douceur au Drakkar un dimanche matin !
« D’une reprise sombre et passionnelle des Doors (Spanish Caravan) à une exploration de leurs racines juives (Turchinsky canzonetta), des « gémissements de la mer » (La Mélodie des choses) au souvenir de Cent ans de solitude (Macombo), Giana et Laura composent une œuvre poétique, grave dans la gaieté, légère dans la mélancolie. » Les Inrocks (À propos de l’album Navega Mundos)
Laura Caronni violoncelle, voix. Gianna Caronni clarinette, clarinette basse, voix.
Production Crépuscule Productions
© photo : Rodolphe Escher, Cristina Ferraz
Jumelles, complices et joueuses, Gianna et Laura Caronni creusent leur sillon, continuent de se jouer des idées reçues sur la musique argentine et nous proposent « Navega Mundos », un troisième album à la grâce déconcertante, mais pouvions nous véritablement en douter ?
Elles sont argentines, mais avant tout musiciennes, nées le même jour à 10 minutes d’intervalle, Laura et Gianna Caronni ont posé leurs valises en Europe à la fin des années 90 afin de poursuivre leurs études musicales entamées sur les bords du fleuve Paraná, dans leur ville natale de Rosario, également connue pour être la ville de Che Guevara. Elles ont fait partie de l’Orchestre Académique du Teatro Colon, l’Opéra de Buenos Aires, ainsi que de différentes formations allant de la musique de la Renaissance au répertoire contemporain, en passant par les musiques classiques et traditionnelles. A ce titre, elles ont donné des centaines de concerts (dès l’âge 12 ans) dans les principales salles du pays, puis elles gagnent des concours nationaux prestigieux grâce auxquels elles obtiennent la possibilité de venir de venir se frotter à l’enseignement en Europe.
Désormais installées à Bordeaux, elles travaillent séparément à la composition et la création de différents spectacles de danse, conte et théâtre. C’est en 2006, encouragées par leur compatriote Juan Carlos Cáceres, qu’elles commencent à travailler et interpréter leurs propres compositions.
Leur premier album « Baguala de la siesta » paru en 2011, est salué par la critique qui les encourage dans leur démarche.
Navega Mundos. Dédié à la mémoire de leur mère et au grand musicien argentin Juan Carlos Cáceres, disparu en avril dernier, Navega Mundos est sans doute le disque le plus intense livré jusqu’à présent par les jumelles Caronni. Si leur musique libre et cosmopolite n’a rien perdu en grâce, elle paraît désormais mettre en jeu plus qu’elle-‐même, des souvenirs, des filiations. D’une reprise sombre et passionnelle des Doors (Spanish Caravan) à une exploration de leurs racines juives (Turchinsky canzonetta), des « gémissements de la mer » (La Mélodie des choses) au souvenir de Cent ans de solitude (Macombo), Giana et Laura composent une oeuvre poétique, grave dans la gaieté, légère dans la mélancolie. Les Inrockuptibles
Les soeurs Caronni, Laura (violoncelle) et Gianna (clarinette), continuent la production de beaux albums qui montrent l’affermissement de leur personnalité et du chemin qu’elles continuent d’emprunter depuis leur premier album (paru en 2011). Musique argentine, certes, car les soeurs Caronni viennent de Rosario, belle ville sur le Rio Paraná où elles ont fait leurs études musicales, complétées en France par d’autres diplômes de conservatoire. Mais cette formation musicale théorique s’est vite enrichie de rencontres, de leurs propres goûts personnels, d’une attirance grandissante pour la poésie et d’influences, française notamment — comme on pourra le constater avec cette version très personnelle, jazzy et très séduisante de Je me suis fait tout petit de Georges Brassens — mais aussi cubaine (Drume Negrita, thème d’Eliseo Grenet immortalisé par Bola de Nieve et Mercedes Sosa sur fond du Bolero de Ravel), et aussi des compositions originales. Une très belle réussite. Une musique inventive, personnelle, remarquablement interprétée, avec des arrangements et des voix magnifiques. De grandes musiciennes. Trad Magazine
Leur élégance sans chichis et leur grâce enchanteresse nous font fondre. Télérama
Très séduisant sur disque, mais sur scène: plaisirs multipliés... Rock My Days.com
L’exil, la présence intérieure de l’Argentine, sont les muses de leurs propres compositions. Mondomix
Si le tango et la milonga constituent le socle principal de leurs compositions, celles-ci sont traversées d’effluves musicales venant aussi bien d’Afrique que de la chanson française ou de la musique classique (...). Un travail d’orfèvre. Que Tal Paris
Ce disque enchanteur, à la fois chaleureux et mélancolique, illustre les deux visages de l’exil: le déchirement et la possibilité de tout réinventer.» Libération
Un des albums les plus bouleversant de cette fin d’année. (...) Un show iconoclaste et passionné. Que Tal Paris
Avec l’album Vuela, les jumelles tricotent un univers poétique et grisant. Télérama Sortir