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SÉRIE-CONCERT

Tarif B - 50 min.
Dès 16 ans

GRANDE SALLE
Vendredi 29 novembre – 20h


BREAKING BAD
"LA MOUCHE"

LA STATION SERVICE

Un épisode un brin absurde, tout en tension, servi par un duo post-rock.

Créée par Vince Gilligan, la série Breaking Bad se concentre sur Walter White, un professeur de chimie surqualifié et père de famille, qui, ayant appris qu’il est atteint d’un cancer du poumon en phase terminale, sombre dans le crime pour assurer l’avenir financier de sa famille. Il se lance alors dans la fabrication et la vente de méthamphétamine avec l’aide de l’un de ses anciens élèves, Jesse Pinkman.

Yohan Landray (Microfilm) et Benoit Gaucher (Nesseria) mettent en musique l’épisode 3 de la dixième saison de cette série cultissime, un épisode totalement décalé et surréaliste dont l’intrigue tourne autour de la présence d’une mouche dans le labo des deux chimistes…


L’une des séries les plus innovantes, tant sur le fond que sur la forme. – Le Monde


En partenariat avec le collectif La Machine.

Emmy Award, meilleure série dramatique, 2013
Golden Globes, meilleure série dramatique, 2014

Clavier, guitare et batterie : Yohan Landry – Guitare : Benoit Gaucher

© Photo : Chloé Daumal

Production : La Station Service en partenariat avec l’Astraolabe.

Site de la compagnie

Suite au visionnage de la série culte Breaking Bad, notre attention a été attirée par un épisode en particulier : le numéro 10 de la saison 3 intitulé La Mouche.

Sa narration rythmée par le huis clos et son coté anxiogène font particulièrement échos à notre savoir-faire musical.

Nos expériences passées dans les groupes Microfilm ou Nesseria ainsi que notre rapport musical à l'image (ciné-concert Dracula de Guy Maddin) nous donnent envie d'apporter une plus-value à ce passage de la série. L'idée de créer un objet artistique complet en illustrant musicalement cet ovni du genre nous permet d'envisager avec enthousiasme cette création.

Les univers de la musique indépendante et plus particulièrement du Post-Rock nous paraissent être une bonne orientation, notamment par leurs aspects répétitifs, minimalistes et parfois oppressants.

Les caractères impétueux et torturés des personnages Walter et Jessie renforcent cette idée.

L'épisode illustre la montée grandissante de l'anxiété de Walter (disparition d'une partie de la production de métamphétamine, sentiment de culpabilité par rapport à la mort de la petite amie de Jessie, retour de son cancer), nous offrant un terrain de jeu propice à notre volonté artistique.

Nous souhaitons respecter l'œuvre notamment en incluant des respirations laissant parfois la place aux dialogues.

Yohan Landry et Benoit Gaucher.

« Après leur expérience sur le Dracula de Guy Maddin, le post-rock du duo sert la création de ce nouvel objet artistique en forme d’ovni. Rythmes répétitifs et noirceur des mélodies habillent à merveille les sentiments d’anxiété, d’oppression et de culpabilité des personnages. Une autre façon de découvrir la série. » Le Dauphiné Libéré

« La narration rythmée par le huis clos et le coté anxiogène de cet épisode font particulièrement écho au savoir-faire musical des deux artistes. La création s’appuie sur les univers de la musique indépendante et plus particulièrement du post-rock qui, par leurs aspects répétitifs, minimalistes et parfois oppressants, se révèlent les plus à même d’illustrer l’anxiété croissante du personnage principal. » La Montagne