EN FAMILLE | JEUNE PUBLIC
THÉÂTRE | DÈS 8 ANS
Élise Douyère | Compagnie Elisheba
Soutien DSN
Dans un village au sud de l’Italie, madame Bras cherche son fils, tout petit, riquiqui.
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C’est ainsi qu’une nuit de désespoir, réfugiée sous sa couette, un rêve la submerge : son fils, étiré par des mains géantes, devient très grand, gigantesque, bien plus haut que le village, bien plus haut que les arbres. Bao va alors devoir prendre la route pour trouver un endroit à sa taille. Il marche des mois, des années, il traverse des villes entières, des pays, parcourt le monde à la recherche de son endroit, de sa place, multipliant les rencontres, les expériences et les découvertes.
Élise Douyère livre un voyage initiatique qui interroge le fait de grandir et de trouver sa place dans le monde. Il est servi par une création vidéo hypnotique et par une musique envoûtante.
La sélection bibliographique de la librairie-café La Grande Ourse.
Mise en scène : Elise Douyère. Texte : Clément Dupeux en collaboration avec Elise Douyère. Avec : Marceau Portron, Rodolphe Poulain ou Charly Fournier (en alternance), Elise Douyère. Création musicale : Marceau Portron. Assistante mise en scène : Pauline Collin. Scénographie : Hervé Cherblanc. Création lumières : Théo Le Menthéour et Hervé Cherblanc. Création vidéo : Clément Dupeux. Création costumes : Tifenn Morvan et Lise Cretiaux. Régie vidéo : Marjorie Calle et Théo Lavirotte. Régie son : Charlotte Notter. Régie lumières : Théo Le Menthéour et Hervé Cherblanc. Régie plateau et générale : Cléo Ringeval et Antony Lille.
© Photo : Hervé Cherblanc
Coproduction : Compagnie Elisheba ; Théâtre Molière – Sète, scène nationale archipel de Thau ; Théâtre de Villefranche-sur-Saône, Scène conventionnée ; Le Rive Gauche, centre culturel de Saint-Etienne-du-Rouvray, scène conventionnée d’intérêt national art et création danse. Avec le soutien : DRAC Normandie ; Département de l’Eure ; le Théâtre du Château-Ville d’Eu ; DSN-Dieppe Scène Nationale ; Normandie Images ; Compagnie Louis Brouillard. Et le soutien en mécénat : Brico Cash Agde ; Répar’Stores. Production déléguée : Théâtre Molière – Sète, scène nationale archipel de Thau.
Dans un village du sud de l’Italie, Mme Bras cherche, à s’en briser la voix, son fils tout petit, minuscule, pas plus haut qu’une feuille d’olivier. Son fils il s’appelle Bao*. Mme Bras le cherche sans relâche et le retrouve parfois dans des trous de souris. Mme Bras, elle en a marre de ce p’tit là ! C’est ainsi qu’une nuit de désespoir, réfugiée sous sa couette, un rêve l’envahit : son fils étiré par des mains géantes devient très grand, gigantesque, bien plus haut qu’un olivier. Cette mère-là a des dons bien particuliers et elle parvient toujours à ce qu’elle veut, même à réaliser les choses les plus incroyables.
Se voyant devenu trop grand, Bao est obligé de prendre la route pour trouver une maison à sa taille. Il marche, il marche, des mois, des années en quête d’un endroit taillé à sa mesure.
C’est auprès de P’tits Yeux, taillée aussi petite qu’il l’a été qu’il trouvera une place.
À travers l’errance de Bao, les trois personnages nous racontent un monde en mouvement, un monde où les frontières, troubles et franchissables, offrent la richesse d’un horizon élargi, exprimant chacun un regard différent sur les évènements.
L’image et le son sont les outils principaux de nos narrateurs en écho à notre monde moderne. L’histoire de Bao Bras se développe ainsi dans un environnement plastique et graphique où tailles, mouvements et images du récit se trouvent démesurés, exagérés et déformés. Ainsi l’espace scénographique se développe pour laisser place à l’imaginaire.
* en référence à Bao Xishun, 2,46 m l’homme le plus grand du monde actuellement. Bao signifie orage en japonais.
Qu’est-ce que grandir ?
Qu’attend-t-on de nous ?
Quel chemin devons-nous prendre pour exister ?
Quelle place prend-on au monde ?
Ce conte initiatique tente de répondre à ces questions. Du moins, de prendre le chemin pour y répondre.
Ici l’écriture travaille la narration comme une parole-témoin qui vient interroger les mouvements identitaires auxquels fait face le personnage de Bao. De la même manière que nous utilisons notre parole au sein de notre société pour exprimer nos questionnements, nos doutes, nos affirmations, nos colères, nos joies, le travail de narration du texte utilise une parole et une adresse directe afin de s’interroger sur les injustices que traversent le personnage principal.
La réalité rêveuse
Le texte propose, à travers la quête de Bao pour se trouver sa place, de faire preuve d’audace, d’inventivité et de détermination pour forger sa vie et se construire. Il suggère qu’il est possible de modifier des habitudes pour s’ouvrir à de nouvelles possibilités, rencontres, aventures ou sensations.
Les paroles multiples et directes, bavardes, pleine de vie posées sur le plateau de théâtre font naître l’imaginaire et le rêve. La narration ici est le passeur d’une réalité rêveuse.
L’écriture
Écrit à quatre mains, et nourri par un travail au plateau fait au préalable, le texte Bao Bras s’est vu évolué à travers les échanges entre comédiens, musicien et créateur vidéo.
Elise Douyère et Clément Dupeux ont retravaillé la langue jusqu’à trouver une forme finale accompagnés par les retours précieux de Joël Pommerat.
La frontière : l’espace et le territoire
À travers la recherche de Bao d’un lieu lui correspondant, le sujet de cette histoire aborde l’espace et le territoire.
Cela consiste en une recherche formelle de ce qui fait territoire ; de ce qui, dans l’image, dans la parole, dans le son, procure la sensation de sectorisation et de partitionnement et entraîne un sentiment de propriété ou d’exclusion. Ces éléments permettent de nous renvoyer avec immédiateté à un travail sur la délimitation, les frontières et les caractéristiques qui constituent les propriétés et leurs démarcations.
La frontière : l’enfance et l’adulte
La frontière entre l’enfance et l’âge adulte n’est pas sans retour possible. Est-ce que devenir adulte, ce n’est pas plutôt une quête de soi ? Doit-on renoncer à ses yeux d’enfants ? La maison idéale que Bao cherche désespérément symbolise l’espace de pensée qui convient à chacun : notre place.
Bao Bras offre ainsi un portrait au creux de l’adolescence, notamment par les questionnements à propos des choix de vie, mais aussi de la préoccupation de la construction personnelle et de l’identité.
La scénographie : mettre tout notre espace en mouvement
La scénographie du projet est mouvante. Ainsi chaque « épisode » du texte accueille un dispositif précis pensé en fonction de ce dernier. Dans un premier temps, l’image est projetée de manière classique sur un espace qui semble être un simple écran de cinéma. Au fur et à mesure de l’histoire l’écran se modifie et se développe sur le plateau de théâtre. Il s’avance, se déplace, se lève grâce à des machineries imaginées par Hervé Cherblanc.
Walter Benjamin disait qu’il fallait « faire avec les outils de notre temps ». De la même manière nous parlons aux adolescents avec nos outils contemporains, afin de trouver un langage commun. La création vidéo au coeur du projet scénographique, découle de ces volontés premières et propose de nombreuses manières de voir et de penser le monde. Ces propositions s’appliquent à travers la sensation.
Bao Bras permet aussi d’aborder le rapport aigu que cette tranche d’âge entretien avec l’image.
Le projet vise à stimuler notre imaginaire par la découverte de nouvelles formes visuelles, à travers le dispositif et la scène (et ainsi décloisonner les habitudes liées à l’écran en apportant un nouveau rapport aux images).
« L’errance est une nécessité. Elle est un chemin sans borne, sans destination. Elle est une mise en mouvement, un besoin passionnel d’aller en avant. Ce n’est pas un regard en arrière, un retour, un arrêt. C’est au contraire la possibilité de traverser une temporalité écrasée, des lieux désossés. Et puisqu’à la fin il ne doit rien rester alors il faut avancer. Les traces que laissent les errants sur notre terre iront se perdre dans les nuages ou bien plus loin. »
La musique
La création musicale de Marceau Portron est une musique instrumentale, libre héritière du folklore de l’ailleurs. On peut y retrouver des sonorités de musique classique indienne, de blues, de rock. Marceau Portron mêle de tous les univers pour nous donner la sensation d’une traversée qui s’ouvre au-delà de tous les terrains que nous connaissons.
À la manière des Songster*, Bao prend sa route, se met en mouvement, sa Cigare box sur le dos. Le son de la Cigare box sera son outil de communication pour échanger avec les identités qu’il croise sur sa route. À la manière de Robert Johnson ou encore de R. L. Burnside, il lâche le connu pour aller vers l’inconnu.
* Le mouvement des Songsters est un mouvement musical apparu aux Etats Unis à la fin du 19ème siècle. Robert Johnson, comme R.L. Burnside en sont les représentants. Ceux sont ces fameux musiciens qui parcouraient le sud du territoire américain en chantant, leur guitare sur le dos. S’arretant à chaque studio de radio qu’ils croisaient pour enregistrer un morceau pour 5 dollars leur permettant de poursuivre la route.
De plus, une petite mythologie autour de Robert Johnson s’est rependue voulant qu’il ait acquis sa virtuosité après avoir passé un pacte… avec le Diable en personne !
« C’est déjà extraordinaire que nous possédions chacun nos particularités. Et non content de celles qui nous ont été données, nous en créons d’autres. Toute notre attitude est comme un signal donné au monde pour qu’il nous considère d’une certaine façon. Mais il y a un monde entre ce que vous voulez que les gens pensent de vous et ce que vous ne pouvez pas empêcher de penser. Et cela a un rapport avec ce que j’ai toujours appelé le point de rupture entre l’intention et l’effet. Je veux dire que si vous observez la réalité d’assez près, si d’une façon ou d’une autre vous la découvrez vraiment, la réalité devient fantastique. »
Elise Douyère - Écriture, mise en scène et jeu
Originaire de Normandie, Élise se forme à l’école de la Forme à Evreux puis au CNR de Nantes. En 2009 elle participe à la création du Collectif du K. Au sein du collectif, Élise intervient comme comédienne dans plusieurs spectacles, mais aussi comme plasticienne, photographe, costumière et marionnettiste.
Elle participe en tant que comédienne à toutes les créations de Simon Falguières notamment dans sa création phare Le Nid de Cendres créée pour le Festival d’Avignon 2022.
En 2016, Elise rencontre Joël Pommerat qui lui propose le rôle de Fanny dans une réécriture de Marius de Marcel Pagnol pour un projet de la maison centrale d’Arles mis en scène par Joël Pommerat en collaboration avec Caroline Guiela Nguyen et Guillaume Lambert.
Depuis 2016, Elise suit le travail de Joël Pommerat à la Maison centrale d’Arles en tant que comédienne et en tant qu’assistante à la mise en scène depuis 2021.
Elle continue cette collaboration à l’extérieur avec le spectacle Amour (2) de Joël Pommerat en tournée en 2022/2023.
En 2019, Elise est l’assistante à la mise en scène de Lucie Berelowitsch pour sa dernière création Vanish.
En 2020, Elise crée La Compagnie Elisheba au sein de laquelle elle monte son premier spectacle Le Petit Théâtre Tête. Performance pour spectateur seul. Puis lance la création d’un spectacle jeune public Bao Bras dont la production déléguée sera faite par le Théâtre Molière Sète – scène nationale de l’archipel de Thau.
Marceau Portron - Création musicale et jeu
Passionné par le Blues, il commence la guitare à 5 ans en suivant des cours avec son cousin et en se produisant sur scène dans le groupe de son père Jean-Loïc Portron.
À 8 ans il se produit régulièrement sur scène. En parallèle de sa formation au Conservatoire National de Paris, il monte par la suite plusieurs formations qui lui permettra de se produire dans de nombreuses salles Parisiennes (Maroquinerie, Studio de l’Ermitage, Réservoir...).
Il créé le groupe « Portron Portron Lopez » produit par Joseph Mount du groupe Metronomy. Avec ce trio, ils font plus de 350 dates en trois ans, à travers la France mais aussi en Europe où ils partiront jouer jusqu’en Macédoine, en Angleterre, en Espagne, au Portugal.
Il monte son projet solo en 2015, accompagné d’une cigarbox guitare à 4 cordes. Il compose des morceaux instrumentaux où l’influence du blues du Mississippi et la musique Indienne se rejoignent.
En 2016, il compose et interprète la musique du Jardin de Minuit, court métrage d’animation réalisé par Benoit Chieux et produit par Sacrebleu Production.
Marceau oscille entre ses différentes formations avec toujours la même passion et envie ; celle de jouer sur les routes du monde entier.
En 2020 il pioche dans le répertoire de son projet solo avec la cigarbox pour créer la musique du spectacle Bao Bras.
Rodolphe Poulain - Comédien
Formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (promotion 1999), il a notamment suivi les cours de Jacques Lassalle et Stuart Seide.
Depuis, il a travaillé comme comédien avec Jacques Lassalle (La Vie de Galilée de Bertold Brecht), Pierre Sarzacq (Gösta Berling de Selma Lagerlöf), Bérangère Janelle (Le Décaméron de Boccace, Une soirée chez les Fox, Z comme zigzag, à partir de textes de Deleuze), Guillaume Rannou (J’ai, création collective) Klaus Michael Grüber (Les Géants de la montagne de Luigi Pirandello), Sergueï Affanassief (La Cerisaie d’Anton Tchekhov, Fin de partie de Samuel Beckett), Pascal Larue (En attendant Godot de Samuel Beckett), Jacques Gouin (L’Ours et La Demande en mariage d’Anton Tchekhov), Lucie Berelowitsh (Lucrèce Borgia, Vanish). Avec Vincent Macaigne, il a collaboré à On aurait voulu pouvoir salir le sol, non ?, Requiem 3, Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, L’idiot et En manque.
Il rencontre Elise Douyère lors d’un stage aux côtés de Jean-Michel Rabeux. Entre eux l’amitié est immédiate. Ils collaborent ensemble sur la première création jeune public d’Elise Douyère et sur son prochain spectacle La Conférence des oiseaux de Jean-Claude Carrière.
En parallèle, Rodolphe passe sa vie en mer sur son voilier et également en tant que convoyeur.
Charly Fournier - Comédien
Comédien, auteur et metteur en scène originaire de la région Centre, il vient du monde forain, du cirque et des marchés. A 10 ans, il découvre le théâtre dans une troupe amateur du Loir-et-Cher. En 2006, le théâtre d’improvisation se présente à lui. Une aventure qu’il poursuivra pendant quatre ans avec la troupe parisienne Les Moustaches Sauvages. Il entame ensuite une formation au Cours Florent. Il entre en septembre 2015 au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris. Il crée Douche Froide (2017) et Canicules (juin 2018) et Motel au Festival Fragment(s) 2018 à Paris. Il a joué dans des mises en scène d’Hugo Jasienski Yvonne, Princesse de Bourgogne de Gombrowicz ; Antonin Chalon Léonie est en avance de Feydeau ; Claire Lasne-Darcueil Les Trois Soeurs de Tchekhov ; Caroline Marcadé Dada Paradis, création chorégraphique et actuellement Simon Falguières Le Nid de Cendres créé pour le Festival d’Avignon 2022.
Clément Dupeux - Écriture et création vidéo
Sa pratique s’étend du documentaire aux genres fictionnel ou expérimental ainsi que du travail pour la salle de cinéma et d’oeuvres pour la scène.
Depuis 2008, où il participe à la fondation du Collectif du K, collectif artistique pluridisciplinaire (théâtre, photographie, revue littéraire, film), il explore le travail cinématographique autant dans le cadre de formes filmiques que d’installations. Dès lors, sa pratique mêle la création documentaire à celle d’oeuvres vidéo essentiellement plastiques. Il accorde une place primordiale au travail du cadre pour son potentiel de suggestion ainsi qu’à celui du montage pour ce que permet de faire éclore l’accolement d’éléments complémentaires. À travers ce regard, Clément aime aborder le réel par le biais du quotidien pour mieux en faire émerger les sensations qui nous constituent.
En 2017, il réalise la création vidéo de la pièce chorégraphique À mon corps défendant mise en scène par Marine Mane (compagnie In Vitro).
En 2018, il réalise le documentaire avant l’hiver produit par la société l’image d’après.
Depuis 2019, il réalise des documentaires pour la revue Beaux-Arts (www.beauxarts.com)
Hervé Cherblanc - Scénographe
Il signe une quinzaine de scénographies et créations lumières avec Michel Tallaron, François Jacob…
En 1999, il est responsable du bureau d’études de l’atelier de l’Opéra National du Rhin, rencontre Stéphane Braunschweig, qui l’embauche en 2005 comme chef constructeur au Théâtre National de Strasbourg. Il partage son activité entre la production des décors et l’encadrement des élèves scénographes.
Depuis 2010, il assiste le Théâtre National de la Colline pour la conception des décors de Stéphane Braunschweig : Lulu, Le canard sauvage, Rien de moi, les Géants de la montagne.
Il est aussi ingénieur conseil et concepteur pour le théâtre et l’opéra pour Yves Lenoir, David Bobée, Simon Delétang, David Lescot, Eric Vigner, Arthur Nauzyciel, Célie Pauthe, Maëlle Poésy…
Depuis 2018, il se consacre principalement à la scénographie et à la lumière. Avec Fanny Gioria, il signe la scénographie et les éclairages de l’Orphée, de Gluck, à l’Opéra Grand Avignon, puis de l’Elixir d’amour.
Avec Lucie Berelovitsch, il participe à la création du spectacle Vanish, et prépare la prochaine création en janvier 2023 autour des Géants de la montagne.
Il collabore aussi avec Mathilde Delahaye pour la reprise de L’espace furieux, puis crée la scénographie de Maladie ou femmes modernes, de Nickel, d’Impatience, puis de Je vous écoute en 2022.
En décembre 2021, il signe la scénographie et les lumières de La chanson, mis en scène par Tiphaine Raffier. Il travaille aussi avec Volmir Cordeiro sur la pièce chorégraphique Métropole, puis sur Erosion, au CCN Ballet de Lorraine en 2022.
Théo Le Menthéour - Création lumières
Théo découvre le métier de création lumière en participant à des stages dans des salles de concert, festivals, théâtres et à la radio.
Il intègre alors le Théâtre du Préau en tant que technicien permanent. Il y fera ses armes en travaillant sur plusieurs postes d’assistants notamment sur Toute Entière, de Guillaume Poix, sur J’ai bien fait ? de Pauline Sale, Georges Dandin, de Jean-Pierre Vincent, Rien Ne Se Passe Jamais Comme Prévu et Vanish de Lucie Berelowitsch, J’ai saigné, de Jean-Christophe Cochard et Jean-Yves Ruf.
Il assiste ensuite Christian Dubet puis Jérémie Papin sur plusieurs de leurs créations. En tant que créateur lumière il participe à la création de Bonus Track - Chanson de la Ville d’Eskandar de Pauline Sales et Samuel Gallet - Collectif Eskandar, Au-delà du Premier Kilomètre de Julie Ménard et Adrien Cornaggia - Production Le Préau, De Superlune de Julie Ménard et Adrien Cornaggia - Production Le Préau et de Dans Ta Peau, de Julie Ménard et Romain Tiriakian - Compagnie La Fugitive.
Tifenn Morvan - Création costumes
Originaire de Bretagne, elle se forme à ESMOD à Rennes pour devenir costumière en 2002. Suivront des projets variés de théâtre, cirque, danse contemporaine, opéra, pub et de cinéma.
Elle a travaillé, entre autres, avec François Verret, Jean-Michel Ribes, Dorothée Munyaneza, Bob Wilson, Anne-Laure Daffis et Léo Marchand, Angela Laurier, Arnaud Meunier, Todd Komarnicki, Timothy Van Patten, Richard Clark, Joël Pommerat.
En tant qu’intervenante, elle travaille au Conservatoire National de théâtre et dans l’école de cinéma « La Générale ».
Compagnie Elisheba
La Compagnie Elisheba a été créée en 2019. Elle réunit Elise Douyère ( Comédienne, metteuse en scène) , Rodolphe Poulain (Comédien) , Marceau Portron (Comédien, musicien) , Hervé Cherblanc (Scénographe) , Christian Dubet ( Créateur lumière), Tiffen Morvan (costumière), Charlotte Notter ( technicienne son), Théo Lavirotte ( technicien vidéo), Pauline Collin (comédienne, metteuse en scène), Guillaume Lambert (Auteur, metteur en scène), Anthony Lille ( régisseur plateau ), Marjorie Calle ( vidéaste ) .
Elise Douyère, à l'origine du projet artistique de la Compagnie pose sur le plateau de théâtre l'inconnu de notre capacité à faire un tout, à maintenir notre pensée collective dans notre société.
Elle pose les questions de notre envie, notre difficulté, notre possibilité à porter en nous notre humanité, notre identité profonde.
Plus que jamais, nous nous poserons les questions de nos cœurs d'Hommes et de femmes, nos besoins de rester vivants avec nos cœurs d'hommes et de femmes.