30 AOÛT > 1ER OCTOBRE

Anatomie d'une chute

FILM FRANÇAIS DE JUSTINE TRIET | 2023 | 2H30 |
AVEC SANDRA HÜLLER, SWANN ARLAUD, MILO MACHADO GRANER
PALME D’OR, CANNES 2023

Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection de la vie du couple…

HORAIRES

mercredi 16:45 | 20:45
jeudi 18:00
vendredi 16:45 | 20:45
samedi 16:45 | 21:00
dimanche 16:15
mardi 15:00 | 18:00

mercredi 14:15 | 18:00
jeudi 16:00 | 20:30
vendredi 14:15 | 18:00
samedi 14:15
dimanche 14:15

mercredi 20:30
jeudi 15:30 | 18:00
mardi 20:30

jeudi 20:30
samedi 14:15
mardi 18:00

vendredi 15:00
dimanche 18:00 D

Dossier de presse

Samedi 23 et dimanche 24 septembre, c’est la fête des cinémas normands !
Toutes les séances sont au tarif unique de 5€.
En partenariat avec la Chambre Syndicale des Cinémas de Normandie, la Région Normandie et Normandie Images.

L'IMMANQUABLE
Justine Triet

Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de onze ans, Daniel, vivent dans un chalet à la montagne, isolé, loin de tout. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Suicide ou homicide ? Une enquête est ouverte. Sandra est bientôt inculpée, il n’y a pas de preuve mais c’était la seule personne présente sur les lieux du drame…
Récompensée par la Palme d’or au dernier Festival de Cannes, la réalisatrice Justine Triet a écrit le scénario de son quatrième long métrage avec son compagnon Arthur Harari, lui-même réalisateur. Elle explique : « Je souhaitais faire un film sur la défaite d’un couple. L’idée, c’était de raconter la chute d’un corps, de façon technique, d’en faire l’image de la chute du couple, d’une histoire d’amour. Il y a une obsession de la chute dans le film. Comment ça fait quand quelque chose tombe ? Cette idée du « poids du corps », d’un corps qui tombe, je l’ai en tête depuis longtemps, notamment depuis le générique de Mad men, cet homme qui n’en finit pas de tomber… Le couple, c’est des tentatives de démocratie qui sont sans cesse interrompues par des pulsions dictatoriales. Et ici, c’est presque devenu une guerre, avec une dimension de rivalité. Ils se sont piégés, et quelque chose a été perdu, parce que personne n’a rien voulu lâcher. Mais ce sont de grands idéalistes, j’aime ces gens pour ça, ils ne sont pas résignés. (…) Ce couple a un fils qui découvre l’histoire de ses parents dans un procès - procès qui dissèque méthodiquement leur relation - et ce garçon passe du stade de l’enfance, incarné par la confiance absolue envers sa mère, à celui du doute. Et le film va regarder ce passage. (…) Le film est peu à peu devenu comme un long interrogatoire : de la maison au tribunal, ce n’est qu’une succession de scènes où les personnages sont questionnés. Au fond, le tribunal est le lieu où notre histoire ne nous appartient plus, où elle est jugée par d’autres, qui doivent la reconstituer à partir d’éléments épars, ambigus. Ça devient forcément de la fiction, et c’est précisément ce qui m’intéresse. »

EXTRAITS DE PRESSE
Attention, chef-d’œuvre ! Les Inrockuptibles
Une Palme d’or au scénario diabolique. Télérama
Un film remuant, touchant… Brillant. Le Parisien
Anatomie d’une chute est un grand film. L'Express
Enquête, procès, flash-back, confessions, culpabilisations… Justine Triet passe en revue une flopée de registres pour finalement dépasser les codes du thriller enneigé et tricoter un drame psychologique d’une richesse inouïe, où la justice n’est pas la seule à se perdre dans le vrai et le faux d’un couple usé, toxique et rancunier. La Voix du Nord
Rien n’est donné pour acquis dans ce grand film sur l’ambiguïté des choses. L'Obs
Palme d’or de Cannes, Justine Triet réinvente les codes du thriller judicaire en faisant d’un procès pour homicide le cadre d’une fascinante dissection de l’intimité conjugale. Libération
Palme d’or du Festival de Cannes, le quatrième film de Justine Triet détourne le film de procès et signe un complexe et moderne portrait de femme. La Croix
Les films de Justine Triet mettent au défi les comédiennes de jouer des êtres impurs, lorsque les vies intime et professionnelle de leurs personnages se télescopent avec fracas. Et, en matière de trouble et d’impureté, Sandra Hüller excelle. Le Monde
Tant de précision, d’intelligence dans le jeu au fil différentes langues (allemand, anglais, français) que son personnage parle, tant de puissance, tant de charisme n’écrasent jamais le film mais le propulsent encore plus haut. Première
Constamment sur le fil, tendu sur 2h30 comme un polar, mais profond comme une étude de caractère, magnifiquement mené par un casting parfait, Anatomie d'une chute fait vivre aux spectateurs les vertiges de la justice, le désordre d’une vie. CinemaTeaser
Une impressionnante réunion des thèmes chers à Justine Triet, qui hisse sa narration et sa mise en scène encore un peu plus haut avec ce film de procès froidement intelligent, porté par une Sandra Hüller au charisme intimidant. Ecran Large
Le personnage de Daniel, témoin clef mais doublement empêché en tant que malvoyant, cristallise une voie trouvée par Triet pour ne pas s’enferrer dans la relativité généralisée des points de vue. Cahiers du Cinéma
Une Palme d’or amplement méritée. Rolling Stone