Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection de la vie du couple…
mercredi 16:45 | 20:45
jeudi 18:00
vendredi 16:45 | 20:45
samedi 16:45 | 21:00
dimanche 16:15
mardi 15:00 | 18:00
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dimanche 18:00 D
Samedi 23 et dimanche 24 septembre, c’est la fête des cinémas normands !
Toutes les séances sont au tarif unique de 5€.
En partenariat avec la Chambre Syndicale des Cinémas de Normandie, la Région Normandie et Normandie Images.
Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de onze ans, Daniel, vivent dans un chalet à la montagne, isolé, loin de tout. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Suicide ou homicide ? Une enquête est ouverte. Sandra est bientôt inculpée, il n’y a pas de preuve mais c’était la seule personne présente sur les lieux du drame…
Récompensée par la Palme d’or au dernier Festival de Cannes, la réalisatrice Justine Triet a écrit le scénario de son quatrième long métrage avec son compagnon Arthur Harari, lui-même réalisateur. Elle explique : « Je souhaitais faire un film sur la défaite d’un couple. L’idée, c’était de raconter la chute d’un corps, de façon technique, d’en faire l’image de la chute du couple, d’une histoire d’amour. Il y a une obsession de la chute dans le film. Comment ça fait quand quelque chose tombe ? Cette idée du « poids du corps », d’un corps qui tombe, je l’ai en tête depuis longtemps, notamment depuis le générique de Mad men, cet homme qui n’en finit pas de tomber… Le couple, c’est des tentatives de démocratie qui sont sans cesse interrompues par des pulsions dictatoriales. Et ici, c’est presque devenu une guerre, avec une dimension de rivalité. Ils se sont piégés, et quelque chose a été perdu, parce que personne n’a rien voulu lâcher. Mais ce sont de grands idéalistes, j’aime ces gens pour ça, ils ne sont pas résignés. (…) Ce couple a un fils qui découvre l’histoire de ses parents dans un procès - procès qui dissèque méthodiquement leur relation - et ce garçon passe du stade de l’enfance, incarné par la confiance absolue envers sa mère, à celui du doute. Et le film va regarder ce passage. (…) Le film est peu à peu devenu comme un long interrogatoire : de la maison au tribunal, ce n’est qu’une succession de scènes où les personnages sont questionnés. Au fond, le tribunal est le lieu où notre histoire ne nous appartient plus, où elle est jugée par d’autres, qui doivent la reconstituer à partir d’éléments épars, ambigus. Ça devient forcément de la fiction, et c’est précisément ce qui m’intéresse. »