9 > 19 NOVEMBRE

L'enlèvement

FILM ITALIEN DE MARCO BELLOCCHIO | 2023 | 2H15
AVEC PAOLO PIEROBON, LEONARDO MALTESE, ENEA SALA
SÉLECTION OFFICIELLE, CANNES 2023

D’après une histoire vraie. En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de 7 ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique.
« Entremêlant à nouveau l’intime et le politique, le cinéaste bâtit de captivantes scènes en miroir : la mère planquant son fils sous ses jupes pour le soustraire à ses kidnappeurs ; le pape le dissimulant sous son habit rouge pour le favoriser dans une partie de cache-cache. Comment Edgardo n’y perdrait-il pas ses repères ? » Télérama

HORAIRES

jeudi 20:45
vendredi 20:45
mardi 20:45

vendredi 21:00
samedi 21:00
dimanche 18:45 D

Dossier de presse

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Basé sur l'histoire vraie d'un jeune garçon juif kidnappé par les autorités papales, le dernier opus du maestro italien met à nu la tyrannie, le sectarisme et l'abus de pouvoir dans l'Église catholique. Avec une psychologie du personnage principal traitée dans toute sa complexité, et dans un style flamboyant, le nouveau Bellochio éblouit.

Boris Thomas - Ciné St-Leu, Amiens
https://www.art-et-essai.org

EXTRAITS DE PRESSE
Il y a un souffle épique dans L’Enlèvement, de ceux qui peuvent faire tomber des murs. L'Humanité
Un enfant juif arraché à sa famille ou l’ultime lubie d’un pouvoir papal en sursis. Un Bellocchio au vitriol. Télérama
En reconstituant l’histoire d’un enfant juif enlevé par l’Église catholique, le cinéaste italien signe une œuvre politique libre et forte. L'Obs
Véritable épopée, ce long-métrage qui s’étend sur plusieurs décennies montre comment la religion peut fracturer des êtres, briser des familles et déclencher des guerres. Le Parisien
Maniant l'art du clair-obscur comme personne, Marco Bellocchio, qui accompagne son mélodrame baroque d'une musique tonitruante, offre une superbe fresque – la photo est magnifique –, véritable plaidoyer contre toute forme de fanatisme. Le Point
Comme devant “Esterno notte”, on est frappé·es par la précision de la reconstitution, par la somme de détails réels qui permettent ensuite à Bellocchio de tisser un récit, de laisser à l’occasion courir son imagination. Par sa liberté. Car s’il filme depuis longtemps l’enfermement, Bellocchio a toujours œuvré pour la liberté. Un très beau film. Les Inrockuptibles
Avec sa mise en scène fiévreuse, le réalisateur italien Marco Bellocchio cloue au pilori le travail de sape exercé par la religion sur les consciences et vilipende une église d’autant plus radicalisée qu’elle sait son influence menacée par le vent de liberté qui souffle sur l’Europe en ce XIXe siècle. Marianne
À 83 ans, Marco Bellocchio signe un drame historique lyrique et puissant sur l’arrachement d’un enfant juif de 6 ans à sa famille par l’Église catholique au XIXe siècle, sur fond d’unification de l’Italie et de perte du pouvoir temporel du pape. La Croix
Faussement classique, cette fresque intimiste se révèle parsemée de séquences opératiques et bouleversantes, filmées dans un clair-obscur qui leur donne parfois une tonalité baroque. La force dramatique du récit nous a conquis. La Voix du Nord