Dimanche 24 et mardi 26 mars, c’est le Printemps du cinéma !
Toutes les séances sont au tarif unique de 5€.
EN AVANT-PREMIÈRE
À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme.
Delia, mère de trois enfants, vit à Rome. La ville est partagée entre l'espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu'auprès de son amie Marisa. Mais l'arrivée d'une lettre mystérieuse va tout bouleverser.
vendredi 20:45 AVP
mercredi 16:00 | 18:15 | 20:30
jeudi 14:15 | 16:15 | 18:15
vendredi 16:00 | 20:45
samedi 16:15 | 18:30 | 20:45
dimanche 18:45
mardi 21:00
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L’actrice italienne Paola Cortellesi passe pour la première fois derrière la caméra et se met elle-même en scène dans le rôle de Delia, une mère de trois enfants qui vit à Rome après la Seconde Guerre mondiale. La ville est partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par le conflit qui vient à peine de s’achever. Chaque matin, Delia reçoit une gifle de son mari en guise de bonjour. Elle se lève, s’occupe des enfants, de son beau-père alité et quitte la maison pour enchaîner plusieurs petits boulots sous-payés. Elle ne trouve de réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté. C’est le printemps et toute la famille s’apprête à célébrer les fiançailles de l'aînée. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur... Dans une veine proche du roman d’Elena Ferrante, L’amie prodigieuse, Paola Cortellesi plonge dans le passé de l’Italie pour évoquer la dignité des femmes, le pouvoir de l’amitié et le long chemin vers l’émancipation. Elle explique : « Une énorme gifle en plein visage juste avant de partir, comme si de rien était. J’avais cette image en tête et le désir de mettre en scène, à travers Delia, les femmes que j’ai imaginées en m’inspirant des récits de mes grands-mères ; des histoires dramatiques racontées avec la volonté d’en sourire ; des histoires de vies dures, partagées avec toutes dans la cour de l’immeuble. Ces histoires étaient celles de femmes ordinaires qui n’ont pas fait l’Histoire et qui ont accepté de subir une vie faite de sévices parce que c’était comme ça et pas autrement, sans se poser de questions. (…) j’ai voulu raconter les actions extraordinaires de toutes ces femmes ordinaires qui ont construit, sans même le savoir, l’Italie. Delia, c’est notre grand-mère, notre arrière-grand-mère. Qui sait si elles avaient envisagé elles aussi un « demain » possible. Pour Delia, « demain » existe. C’est un lundi, un jour précieux, le dernier pour commencer à construire une vie meilleure. »