29 MAI > 18 JUIN

Memory

FILM AMÉRICAIN DE MICHEL FRANCO | 2024 | 1H40
AVEC JESSICA CHASTAIN, PETER SARSGAARD, JESSICA HARPER
MEILLEUR ACTEUR - MOSTRA DE VENISE 2023

Sylvia mène une vie simple, structurée par sa fille, son travail et ses réunions des AA. Pourtant, ses retrouvailles avec Saul bouleversent leurs existences, réveillant des souvenirs douloureux que chacun avait enfouis jusque-là.

HORAIRES

mercredi 14:30 | 16:30 | 20:45
jeudi 16:30 | 18:30
vendredi 16:30 | 20:45
samedi 16:00
dimanche 14:30 | 18:00
mardi 14:30 | 18:30

mercredi 20:45
jeudi 18:30 | 20:45
vendredi 16:15 | 20:45
samedi 18:30
dimanche 16:00
mardi 14:30

mercredi 16:30
jeudi 14:15
vendredi 16:30
samedi 20:45
dimanche 16:30
mardi 16:30 D

L'IMMANQUABLE
Michel Franco

Mère monoparentale, Sylvia a souffert d’alcoolisme mais n’a pas bu une goutte depuis la naissance de sa fille de treize ans. À la fin d’une réunion organisée par son lycée où elle s’est rendue de mauvaise grâce, elle est suivie par Saul, un ancien camarade. D’abord effrayée, elle découvre vite que ce veuf est atteint de démence précoce. Entre ces deux êtres solitaires va se développer une complicité aussi déroutante que bouleversante... Pour son deuxième film en langue anglaise, le jeune cinéaste mexicain Michel Franco (44 ans) met en scène les vedettes expérimentées que sont Jessica Chastain (Oscar de la meilleure actrice en 2022) et Peter Sarsgaard (plus de quarante rôles en près de trente ans de carrière). Il les dirige avec une précision impressionnante et orchestre un jeu de cache-cache émotionnel entre une femme renfermée et un homme malade au comportement exubérant. Un rôle qui permet à Peter Sarsgaard de décrocher à 53 ans sa première récompense majeure : le prix d’interprétation du Festival de Venise. Michel Franco explique l’alchimie qu’il a recherché : « Je ne voulais pas d’un concept du genre « elle ne peut rien oublier, lui n’arrive pas à se souvenir », mais plutôt de deux personnages qui doivent relever un grand défi en raison de leur condition, mais aussi de la société et de leurs proches, qui leur intiment de rester chez eux et d’éviter les ennuis. Sylvia ne veut faire courir aucun risque à sa fille, il lui est donc très difficile de rompre sa solitude. Ses souvenirs douloureux entravent son épanouissement et la raison pour laquelle sa relation avec Saul parait réelle est qu’elle n’est pas prévisible. (…) Les personnes qui souffrent de démence sont plus nombreuses qu’on ne le pense. Perdre l’esprit, c’est ce qu’il y a de plus terrifiant pour moi. Est-ce que vous êtes encore vous-même, si vous ne savez plus qui vous êtes, si vous perdez la mémoire ? » Est-ce qu’on peut tomber amoureux pour le moment présent, sans se soucier du passé ni du futur ? Est-ce que « les autres » en laisseront la possibilité à Sylvia et Saul ? Urgente et mélancolique, leur relation est d’un romantisme fou.

EXTRAITS DE PRESSE
Notamment aidé par deux superbes prestations d’acteurs, Michel Franco met ses pires instincts de côté et réussit là où il avait toujours échoué : l’émotion. CinemaTeaser
Memory multiplie les séquences lumineuses et offre un final absolument incroyable, en contant l’histoire de ces deux laissés-pour-compte en apparence en opposition, l’un tâchant de retrouver sa mémoire, l’autre faisant tout pour oublier son passé… (...) Un grand film. Le Parisien
Dans cette mise en place du récit, deux informations capitales nous sont ainsi livrées. La défiance contre le règne des apparences. Et la mesure d’insolite qui marque la rencontre de deux grands blessés de la vie, Sylvia et Saul. Le Monde
Le cinéaste mexicain, que la rigueur empêche de tomber dans la mièvrerie, réalise un beau film d’amour sur un couple qui réussit à se blottir dans les trous de mémoire. Libération
Une oeuvre magnifique, sublimée par deux comédiens exceptionnels. Technikart
Michel Franco émeut avec « Memory », œuvre délicate, où il fait le portrait de deux êtres cabossés par la vie. Sud Ouest
Le cinéaste mexicain surprend en cheminant vers la douceur, l’espoir, et signe un splendide mélo sec, c’est-à-dire à l’os et sans pathos. Télérama
Un film d’une profonde bienveillance, qui prend le temps d’incarner ses thèmes à travers deux personnages fouillés et attachants. Les Fiches du Cinéma