CYCLE SATYAJIT RAY

CINÉASTE INDIEN (1921-1992)
La trilogie d'Apu en version restaurée 4k
LES 18 & 21 JUILLET

La Complainte du sentier

PATHER PANCHALI
FILM INDIEN DE SATYAJIT RAY | 1955 | 1H50
AVEC KANU BANDYOPADHYAY, KARUNA BANDYOPADHYAY, CHUNIBALA DEVI
PRIX DU DOCUMENT HUMAIN, CANNES 1956

Dans un petit village du Bengale, vers 1910, Apu, un garçon de 7 ans, vit pauvrement avec sa famille dans la maison ancestrale. Son père, se réfugiant dans ses ambitions littéraires, laisse sa famille s’enfoncer dans la misère. Apu va alors découvrir le monde, avec ses deuils et ses fêtes, ses drames et ses joies...
Difficile de ne pas être ému par la mise en scène impitoyable de la misère et par la dignité des personnages, impossible de ne pas être ébloui par la beauté du film. La complainte du sentier n'est pas un murmure misérabiliste, c'est un hymne à l'humanité.

HORAIRES

17 > 23 JUILLET
jeudi 20:30
dimanche 18:00 D

Dossier d'accompagnement

EXTRAITS DE PRESSE
Sensible traversée de la vie d’un jeune Bengali (…) Il ne faut jamais perdre une occasion de se replonger dans l’œuvre magistrale du cinéaste indien bengali Satyajit Ray (1921-1992), et a fortiori dans son inaugurale «Trilogie d’Apu », qui ressort dans les habits neufs d’une restauration numérique. Car se joue sans doute là ce que le cinéma a de meilleur : une forme sensible traversée par de profonds courants de vie. Le Monde
Récit d’apprentissage d’un enfant issu d’une famille très pauvre, la flamboyante trilogie du cinéaste indien Satyajit Ray, filmée dans les années 50, fait l’objet d’une ressortie en version restaurée. Libération
La beauté de la trilogie tient à la magnifique façon de filmer de Ray, tout en douceur, à l’affût des sentiments des personnages, avec une réelle bienveillance et une profondeur de champ très renoirienne, où hommes et nature ne font qu’un, mais où la mort peut s’abattre d’un moment à l’autre. Avant même Charulata, l’un de ses plus beaux films, si chorégraphié, si construit, où chaque image est un signe, Satyajit Ray manifeste des dons de composition du cadre très impressionnants. Cette trilogie est aujourd’hui un grand classique de l’histoire du cinéma. Les Inrockuptibles
Suivirent « l’invaincu » (lion d’or à Venise) et, surtout, « le Monde d’Apu », chefs-d’œuvre où la poésie du maître se cristallise. En filmant les aspirations de ses personnages face à la misère du pays, sa faune, sa nature, ses traditions et ornières sociales, mis en musique par Ravi Shankar, Ray touche à l’universel : qu’est-ce qu’être un frère, un fils, un mari, un père ? L'Obs