SPECTACLE & CINÉMA

En lien avec le spectacle Une pièce sous influence
WEEK-END JOHN CASSAVETES !

VENDREDI 1ER DÉCEMBRE | 20H30

Séance suivie d'une conférence de Bamchade Pourvali, écrivain de cinéma.

Shadows

FILM AMÉRICAIN DE JOHN CASSAVETES | 1959 | 1H21
AVEC BEN CARRUTHERS, LELIA GOLDONI, HUGH HURD

Benny, Hugh et Lelia sont trois frères et sœur afro-américains qui partagent le même appartement à New-York. Alors que Benny passe ses journées dans la rue, Hugh tente de faire carrière comme chanteur de jazz. Lelia, quant à elle, rêve d'écrire…

Dépliant rétrospective ADRC

EXTRAITS DE PRESSE
« Shadows », le coup de maître de Cassavetes. C’était le premier film de John Cassavetes mais il contenait déjà toute la quintessence de son cinéma. L'Obs
Avec ses déambulations urbaines, ses conversations chaotiques où le futile sourit à l'existentiel, Shadows a des airs d'A bout de souffle. Presque concomitants, les deux chefs-d'oeuvre relèvent de la même démarche : briser les règles du cinéma traditionnel et filmer comme on respire. Télérama
Indissociable de sa passion pour le jazz, "Shadows" s'en fait le jumeau, par le biais d'une épatante translation du souffle insaisissable d'une musique vers celui du cinéma. Critikat.com
Cassavetes incarnait l'émergence à New York d'une nouvelle école de guérilleros du cinéma. (...) Seuls les rapports humains l'intéressaient : le rire et la honte, les jeux et les larmes – le grand manège de l'amour. Martin Scorsese
Shadows a gardé toute sa fraîcheur comme si le New York de 1958, capté en direct, était resté éternellement présent. Dernier élément constitutif de Shadows : la musique. Pourquoi ? Tout simplement, parce que l’auteur et l’interprète est Charles Mingus qui improvise en compagnie de Shafi Hadi, son saxophoniste de l’époque. Tout au long des images, Mingus fait tellement corps avec Shadows qu’on finit par ne plus savoir si c’est la musique qui accompagne les plans ou l’inverse. Dans un cas comme dans l’autre, le phrasé, la sonorité, la pulsation, le rythme de Cassavetes comme de Mingus font merveille. Thierry Jousse