Quarante-trois minutes de poésie et d’aventures, c’est à prendre et à ne pas laisser. Le distributeur Malavida ressort deux joyaux de l’animation russe à destination du jeune public, La Renarde et le Lièvre (1973), de Youri Norstein, né en 1941, et L’Antilope d’or (1954), de Lev Atamanov (1905-1981). Ces deux auteurs sont issus des studios moscovites Soyuzmultfilm, créés en 1936, lesquels, pendant la guerre froide, rivaliseront d’inventivité avec Walt Disney. Le Monde
Regroupés dans un même programme, deux courts-métrages oubliés, qui vont ravir les plus jeunes, témoignent de l’excellence de l’animation soviétique entre 1930 et 1990, et de son influence sur le genre. Le Parisien
Très différents dans leur facture, les deux courts métrages ici réunis illustrent les qualités de l’animation soviétique dans les années 1950 et 1970. La vivacité de la réalisation pourrait séduire et capter l’attention des très jeunes spectateurs d’aujourd’hui. Les Fiches du Cinéma
Entre anthropomorphisme au service de la satire humaine d’Atamanov, et symbolisme de Youri Norstein, en tant que comédie des apparences, L’Antilope d’or, la renarde et le lièvre offre une richesse fabuliste à la fois par la stylisation des images, du mouvement, et de la mise en scène, et par la posture du conteur : un hommage dépaysant à l’animation soviétique. Culturopoing.com