THÉÂTRE MUSICAL & DESSINÉ | DÈS 8 ANS
JEUNE PUBLIC
Mise en scène Nadia Sahali & Marie Mellier
SparkCie
Soutien DSN
Tous les enfants de la planète ne vont malheureusement pas à l’école.
______
Dans la banlieue de New Delhi, il existe une immense montagne de déchets à ciel ouvert. C’est la décharge de Ghazipur. Ici vit Kalavati, une petite fille de 8 ans qui ne va pas à l’école. Toute la journée, elle aide sa mère à trier les ordures, espérant secrètement réunir assez d’argent pour faire opérer les yeux tout blanc et transparents de sa petite soeur... La vie est dure et le travail pénible dans cet enfer de plastique brûlé : la maladie guette. Et c’est par un jour de grand vent que la vie de Kalavati va basculer…
D’abord les yeux bandés puis les yeux grands ouverts, Une enfant à Ghazipur promet une plongée vers son propre imaginaire à la rencontre de cette petite fille de l’autre bout du monde.
D’après Les Cerfs-Volants Agnès de Lestrade. Création art plastique Marie Mellier. Création musicale et sonore Évrard Moreau, Olivier Hûe. Écriture des chansons Dominique Bonafini. Interprétation Nadia Sahali. Sonorisation Hubert Michel, Théo Godefroid. Construction Stéphane Landais, William Defresne.
© Photo : SparkCie, DSN
Production : SparkCie. Coprods : Halle ô Grains – Ville de Bayeu, Archipel – Granville, L’Étincelle – Rouen, C3-Le Cube – Centre Culturel Coeur de Nacre – Douvres-la- Délivrande. Aide : PACS. Soutiens : Le Préau – CDN de Normandie – Vire, DSN-Dieppe Scène Nationale, Espace Culturel Philippe Torreton – St-Pierre-Les-Elbeuf, La Maison de l’Université – Mont-St-Aignan, Le Piaf – Bernay, Espace Culturel Beaumarchais – Maromme, Culture en Pays Hayland – Granville Terre & Mer, Festival Normandiebulle – Ville de Darnétal, Métropole Rouen Normandie. Mécénat : 3D Dental Store. Cie conventionnée par la Région Normandie et la Ville de Rouen et soutenue par la DRAC Normandie, le Département de Seine Maritime, la Métropole Rouen Normandie, la DRDJSCS et l’Odia Normandie.
Avec cette nouvelle création la SPARKCie poursuit son travail autour des droits des enfants et notamment du droit à l'éducation, et aborde également les thématiques du travail des mineur-es et de l'environnement. En effet, le roman d'Agnès de Lestrade nous plonge, par un récit tout en naïveté à la première personne, dans la vie d'un jeune garçon indien de 7-8 ans contraint de travailler chaque jour dans une décharge pour aider sa famille à survivre.
Dans l'adaptation, faite par Nadia Sahali, nous avons souhaité rendre les choses plus concrètes, imbriquer encore davantage le réel et la fiction, que ne le fait l'autrice dans son roman. Cest pourquoi nous citons des lieux et des faits précis pour créer une fiction documentaire jeunesse que nous avons renommée : «Une enfant à Ghazipur › car nous avons fait le choix de féminiser le personnage principal de cette histoire afin de l'ancrer encore davantage dans la réalité puisque la scolarisation des jeunes filles, encore aujourd'hui, reste deux fois moins élevée que celle des garçons à travers le monde.
Nous ne sommes pas pour autant dans l'illustration ou le figuratif tant dans l'art graphique que dans la musique et le son. Nous travaillons autour des mots à éveiller de manière inhabituelle l'écoute et la perception. C'est pourquoi nous avons fait le choix de dissocier les sens des spectateurs et spectatrices. Dans la première partie du spectacle nous les privons de la vue, en écho à l'un des personnages aveugle, et les faisons entrer dans un univers uniquement sonore pour une plongée vers leur propre imaginaire puisque chacun-e devient l'architecte de ses propres images.
Cette immersion est rendue possible par un dispositif sonore installé tout autour du public ce qui permet une grande proximité de la voix et de la musique comme si cette histoire n'était adressée qu'ã une seule personne, comme une confidence. Chacun-e dans son siège individuel, les yeux bandés perd un temps la notion du collectif pour vivre une expérience très personnelle. L'obscurité, venant renforcer encore cette sensation de solitude, favorise l'immersion dans la narration et permet une plongée très forte vers son propre imaginaire. Nous travaillons dans ce nouveau spectacle sur une mise en scène du son dans sa spatialisation notamment qui participe, au même titre que les autres disciplines, à la dramaturgie du spectacle.
Tout comme la musique et la narration sont exécutées en direct, le dessin se dévoile dans la deuxième partie du spectacle. Ce temps du «dessin vivant» qui participe de l'immersion sensorielle et émotionnelle que nous créons : chaque trait, chaque mouvement, chaque matière utilisée, se diffuse, se propage, se disperse sous les doigts de la dessinatrice tout comme les mots mis bout à bout forment une histoire et les notes un morceau de musique.
C'est ainsi que le dessin, la musique et la voix se partagent l'espace scénique et construisent ensemble le mouvement et l'émotion dans lesquels cette histoire entraîne les spectateurs et spectatrices dont les sens sont tour à tour sollicités.
Marie Mellier
Après des études Théãtrales au Lycée jeanne d'Arc de Rouen et à l'Université Aix-Marseille,Marie Mellier entre à l'ÉcoIe du Théâtre des 2 Rives de Rouen. Elle creee ses premières mises en scène pendant ses études : A 50 ans elle découvrait la mer de Denise Chalem, Que vienne le moment de Yann Allégret, Quisaitout et Crobêta de Coline Serreau, et Blanche Aurore Céleste de N. Renaude. En 1996, Marie, Nadia Sahali et Ludovic Bourgeois fondent la compagnie Caliband Theatre a Rouen. Elle co dirigeCaIiband pendant 19 ans, d'abord avec Nadia Sahali puis avec Mathieu Létuvé. Pendant 19 ans, au sein de Caliband elle met en scène et joue : Mamie Ouae en Papouâsie,j. jouanneau, Vermisse Dich, Y. Allégret, Eaux Dormantes,E. Durif, Blanche Aurore Céleste, N. Renaude, Madame de Sade, Y. Mishima, Don Quichotte et Sancho Panza, Cervantès, K, F. Kafka, Le Désert sans détour, M. Dib, Novecento: Pianiste, A. Barrico, Macbett, E. Ionesco, La Tempête,Shakes- peare, Une Tempête.A. Césaire, Pinocchiode L. Hall. En 2015, elle quitte la compagnie Caliband Théâtre pour créer La Spark compagnie qu'elle décide de co-dirigeravec Nadia Sahali à partir de 2016. Dans la Spark, Marie combine les difiérentestechniques et disciplines qui lui sont chères : mise en scène, arts plastiques a.| plateau, scénographie et collabore avec des artistes et des technicien.nes venu.es de diverses disciplines: musicien.ne.s, chanteur.teuse.s, comédien.ne.s, vidéastes. Ainsi naissent d'abord des recherches autour de Bye Bye Blondie de V. Despentes, puis le spectacle Réfugié.e.s en 9 lettres en 2016 et Une enfant à Chazipur en 2021.
Nadia Sahali
Après un Bac A3 Théâtre au Lycée jeanne d'Arc de Rouen, Une première année de DEUST Arts et Communication à l'Université Aix-Marseillel, Un Deug Arts du Spectacle à Paris X, Nadia a obtenu Un Master 2 en Médiation et développementde projets Culturels à l'Universié de Rouen. Codirectrice artistique de la Cie Caliband Theatre de 1996 a 2005, elle a ensuite codirige la Cie Korat & Chantaboun (chansons spectacles musi caux - arts de la rue) durant 11 années. Comédienne depuis 1995, elle joue et chante dans de nombreux spectacles et pour diverses compagnies et metteur.ses en scène :Elle passe 10 ans dans la Cie Caliband Théâtre où ellejoue sous la direction de M. Mellier. (Serreau, Renaude, Sade...) Puis 8 années dans la Ce Métro Mouvance, basée en Poitou-Charentes, où elle sera dirigée dans plusieurs spectacles de rue et de salle par Dominique Terrier. (Molière, Carné,jouvet, Berg- man...) Chanteuse, elle toume d'abord avec le trio Un chat dans la gorge, puis elle fait partie du duo Korat & Chantaboun qui toumera une dizaine d'années à travers la France avec plusieurs spectacles en salle et en rue :Tourde Chant ToutTerrain, La Karaboun, Flon-FIon& Musette,Mauvaise foi. En 2016, elle retrouve Marie Mellier pour codiriger artistiquement la Spark Compagnie. Ensemble, elles initient des projets ce créations et d'actions culturelles et créent des spectacles comme Réfugié.e.s en 9 lettres en 2017, puis Une enfant à Chazipur qui verra le jour en 2022. Elles imaginent également des lectures dessinées et chantées qui abordent des sujets de société tels que l'exil, la tolérance, la solidarité et l'acceptation des différences. En 2021 elle retourne à ses amours pour la musique en créant avec ses complices musiciens, Olivier Hüe, Nicolas Lelièvre, Evrard Moreau et Laurent Gruau, La Spark World Rock Party, Un Bal Rock contributif au cours duquel musicien.nes et chanteur.euses amateurs, amatrices et professionnel.Ies se retrouvent à jouer ensemble pour le bonheur de faire danser et se déchaîner I'assistance.