THÉÂTRE | DÈS 15 ANS
Mise en scène Nadège Cathelineau & Julien Frégé
Le Groupe Chiendent
Coproduction PAN
Des mots et de la boxe, entre poésie et brutalité !
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Après le spectacle Inconsolable(s) dans lequel Nadège Cathelineau et Julien Frégé expérimentaient sur scène leur propre séparation amoureuse, le duo, adepte d’un théâtre toujours plus performatif, retourne au plateau pour se mettre une nouvelle fois en danger. Dans un combat de boxe et de mots, elle et il viennent interroger leur rapport genré à la violence. Une violence qui puise son origine dans l’héritage paternel et le patriarcat et qui les a, dès le plus jeune âge, enfermés dans une vision binaire du genre. Comment dépasser aujourd’hui tous ces réflexes assimilés ? En les combattant, jusqu’à l’épuisement du corps et du verbe... Uppercut, punchline, contre-attaque, riposte… il faut sans cesse lutter à contre-courant pour s’affranchir des stéréotypes. Sur scène, Nadège et Julien cognent là où ça questionne.
Pratique artistique
Entre pratique de l’écriture et épreuve physique, explorez la thématique du genre avec le groupe Chiendent.
Sam. 22 avril | Studio
Atelier annulé
Mise en scène, écriture et jeu Nadège Cathelineau, Julien Frégé. Musique actuelle Sébastien Lejeune – Loya. Assistanat à la mise en scène Pénélope Avril. Scénographie, costumes Elizabeth Saint-Jalmes. Création lumière Cyril Leclerc.
© Photo : Christophe Raynaud de Lage
Production : Groupe Chiendent. Coprods : CDN de Normandie-Rouen, CPPC – Festival Mythos, Réseau PAN. Soutiens : DRAC Normandie, Département de la Seine- Maritime, Le Tangram – SN d’Evreux Louviers, L’Étincelle – Rouen, Bain Public – Saint-Nazaire, Le CENTQUATRE – Paris, CCNRB – FAIR-E et CPPC – Festival Mythos. Groupe conventionné par la Région Normandie et la Ville de Rouen. Nadège Cathelineau et Julien Frégé sont artistes associés au CDN de Normandie-Rouen.
Dans Inconsolable(s), notre dernière création, nous venions expérimenter la séparation amoureuse de Nadège et Julien à l’intérieur d’un rite funèbre qui troublait les limites entre la vie et la scène. CHIEN.NE est la création qui vient après. Nadège et Julien, les personnages de notre réalité théâtrale, les alter egos de nos fictions, viennent s’épauler et s’accompagner dans la révélation de leurs identités respectives. Cette création est le prolongement du geste artistique et performatif que nous avons initié dans Inconsolable(s) c’est à dire le dépouillement de nos certitudes, l’exploration de nos intimités en tant que sujets d’étude inscrits dans un certain contexte psychologique et sociologique dans le seul but de révéler à l’échelle du minuscule comment l’individu est porteur d’un contexte politique et sociétal qui le dépasse tout en le structurant.
L’intime est le prisme à travers lequel nous faisons le choix de parler du politique. Les problématiques liées au genre et à la redéfinition du masculin et du féminin en dehors d’un modèle binaire interrogent directement la construction de nos identités. Comment s’émanciper de la prison du stéréotype ? Le progrès vers lequel nous tendons d’une société davantage égalitaire induit à l’échelle de l’individu la capacité de chacun à désingérer les outils de sa construction identitaire. C’est le travail laborieux des femmes et des hommes de notre siècle qui doivent opérer de façon intime une mutation. Le bouleversement actuel du modèle binaire « masculin-féminin » insinue le doute dans nos rapports à l’autre et fait trembler le conformisme de nos sociétés contemporaines. Quelle tension entretient-on avec les stéréotypes qui nous façonnent un cadre autant qu’ils nous enferment ? Quelle complicité entretient-on avec la stigmatisation de genre ? Quelle part de rêve honteux portent-ils en eux ? Le dit-masculin et l’expression de la virilité sont l’une des pièces constituantes de nos identités genrées. Ivan Jablonka l’explique de façon assez convaincante dans son ouvrage Des hommes justes, où, selon lui, l’égalité ne peut advenir qu’en réinventant de nouvelles masculinités.
Julien a pratiqué la boxe anglaise pendant quinze ans et a effectué une cinquantaine de combats amateurs. Il a renoncé à une possible carrière de boxeur professionnel pour faire du théâtre. La boxe lui est apparue à l’âge de quinze ans comme une porte d’accès vers la maîtrise de son corps et de ses émotions. A travers la boxe il se crée aussi une place au milieu de groupes masculins où règne la loi du plus fort. Ce sport vient à la fois le façonner dans sa virilité, et lui donne les clés pour faire face à la violence de son entourage.
Nadège s’est mise à écrire pour répondre à la violence idéologique de son père, son dégoût et sa peur des femmes, et l’autoritarisme à travers lequel il avait fondé ses principes de paternité. Les mots ont été une porte de sortie, une réponse à ce confinement mental devant lequel elle se sentait acculée. Le verbe est venu (entre autre) comme une réponse, elle-même violente, à la violence du patriarcat. Nous nous sommes tous les deux, Julien et Nadège, construits en réponse et en écho au dogme du masculin. Dans CHIEN.NE nous souhaitons réinterroger la virilité, et les qualités attribuées au genre masculin comme vecteur pour explorer le champ des multiples féminins, et envisager une binarité moins absolue et aux contours plus floutés. Érigée en totem dans la culture du masculin-viril, constitutive de la figure du héros et du guerrier, la violence de l’homme est encouragée dans toutes sortes de contenus médiatiques. L’identité masculine se trouve enfermée dans des concepts absolument restreints qu’il convient de remettre en jeu et en mouvement. Le mythe du héros masculin performant et guerrier structure nos sociétés libérales et constitue le socle premier de notre modèle économique capitaliste. En interrogeant ce mythe, c’est le rapport de l’Homme contemporain au monde et aux autres que nous questionnons.
Dans le fond, il s’agit donc de traiter par le plateau la question de la mutation de l’humanité et de mettre en jeu sa transformation.
« Dans notre dernier spectacle, nous jouions, lui et moi, à nous séparer pour de faux sur un plateau de théâtre après dix ans de vie commune. Quelle idée. Finalement on s’est séparés pour de vrai. Cette expérience s’est terminée par la prise de conscience d’un échec réciproque : ni lui ni moi n’avions réussi à échapper à notre destin.
Elle, Moi, Je, le PERSONNAGE, comprend qu’elle a passé dix années de sa vie à soigner l’homme qu’elle aimait et que cet homme ressemblait finalement beaucoup à son père. Classique. Elle comprend que cet homme attend d’elle quelque chose qu’elle ne pourra jamais donner : un amour inconditionnel, l’amour d’une Mère, l’amour d’une Sainte. Elle comprend qu’elle adorerait être capable de lui donner cet amour sans limite plutôt que de devoir exister pour elle-même. Elle comprend que le sens de son existence tout entier repose sur sa capacité à aimer l’autre. Et lui, se fourre dans sa faille et lui en demande toujours plus. Et elle, en donne toujours plus, au mépris de sa propre dignité. et ça devient…ça devient un peu dégoutant.
Lui, toi, le PERSONNAGE, comprend qu’il attend de cette femme ce qu’il n’a jamais obtenu de sa mère. Classique. Il comprend qu’il est en train de ressembler de plus en plus à son père, qu’il ne manque plus qu’il recolle sa dent de devant tous les trois jours avec de la colle glue extra forte. Il comprend qu’il devient un petit roi guidé par son orgueil et ses pulsions et sa grosse…tête et que cet appétit de pouvoir et de domination est un enfermement qui le mènera à sa propre destruction.
Cela s’appelle la répétition. Ou la tragédie. Cette phrase n’est pas de moi. C’est mon médecin qui me le dit. « Vous répétez des scénarios infantiles. Vous êtes enfermée dans un personnage ». A cela je lui réponds que pas du tout et que je ne vois pas de quoi elle parle. Mon médecin est une femme. »CHIEN.NE est une forme hybride multidisciplinaire, où nous poursuivons notre volonté de faire du théâtre un art qui en invite d’autres. Dans cette forme, nous nous radicalisons en abolissant complètement la promesse de fable : nous invitons les spectateurs et les spectatrices dans un processus intérieur qui ne fonctionne pas dans la linéarité d’un récit.
En nous lançant dans cette création nous avons décidé, avant toute chose, de bouleverser nos habitudes et de nous imposer le principe de l’épure comme motif créateur. Ainsi, nous avons cherché le minimalisme dans toutes les dimensions de ce spectacle : mise en scène, écriture, dispositif plastique, lumineux et sonore.
Pour poursuivre l’acte de séparation des protagonistes d’Inconsolable(s), les protagonistes de CHIEN.NE font l’expérience de la solitude au plateau et ne dialoguent pas entre eux, l’un.e et l’autre étant comme deux ombres qui s’accompagnent réciproquement dans leurs mutations profondes.
Dans la tradition juive, lorsqu’on se rend sur la tombe d’un.e proche, on n’y dépose pas des fleurs mais une pierre : l’amoncellement de pierres sur la tombe marque le temps qui passe et la prégnance du mort chez les vivants. EBBEN veut dire caillou, en hébreux. AB/BEN, quand on coupe le mot en deux, inscrit dans le mot caillou, le mot « parent » et le mot « enfant ». Le caillou porte en lui-même la notion d’héritage. Dans CHIEN.NE, le caillou est notre terrain de jeu : un îlot de caillou sur lequel les protagonistes d’Inconsolable(s) ont échoué. Que faire avec tous ces cailloux que nous avons dans la chaussure ? La matière caillou amorce le processus de déconstruction des deux protagonistes, et symbolise les ruines et les relents d’un monde ancestral. Cette matière illustre en elle-même le poids de l’héritage et la complexité de cette métamorphose contemporaine.
Accrochées aux cintres, différentes formes phalliques noires, des sacs de boxe de différentes tailles, descendent du ciel. Ces différentes formes stimulent chez le héros la suprématie de la pulsion sauvage, de la destruction et de la violence. Pris au piège entre ces formes il essaye de les combattre et en les combattant il s’y soumet. Elles mettent à l’épreuve le corps du performeur et opèrent chez lui une transformation physique.
Nous proposons un spectacle en trois actes, à l’intérieur desquels nous souhaitons dans une première partie aller au bout d’un geste performatif où la parole devient le corps, dans une seconde partie nous souhaitons aller au bout d’une partition corporelle sans parole où le corps fait verbe, pour enfin dans une troisième partie retourner dans la banalité du réel.
Le spectacle travaille les oppositions.
Elle, le personnage, performe à l’endroit du verbe dans une immobilité radicale, quand lui, le personnage, performe à l’endroit du corps, ayant perdu l’usage de la parole.
Elle comme lui mènent un combat coriace contre ielle-même, dans ce souterrain de la conscience, chacun.e habité.e par une violence profonde : violence de l’archétype genré qui stigmatise et arrachement à cet archétype aliénant mais confortable.
Elle et lui, par le verbe et le mouvement, viennent se proposer des dispositifs jusqu’au-boutistes qui transforment leur corps, leur image et leur manière d’être au monde. Le son et la lumière prennent en charge le mouvement quand Elle est immobile. Le son et la lumière prennent en charge l’immobilité quand Lui est en mouvement.
La lumière et le son font apparaître le théâtre dans sa fabrication, et accompagnent les deux joueurs qui entrent et sortent des jeux qu’il et elle se proposent ; nous signifiant ainsi que l’incarnation d’un rôle n’est jamais totale et qu’on peut en sortir comme on y est entré.
Le spectacle oscille entre une esthétique du désenchantement et de l’enchantement, du merveilleux et de l’écrasement du merveilleux. Le dispositif lumineux et le dispositif sonore subliment les interprètes et font apparaître les artifices du théâtre.
CHIEN.NE est un voyage initiatique au coeur d’une mutation sociale à l’échelle des individu.e.s. Nous cherchons ce qui, dans l’arène, mute et déplace les acteurs de cette pièce, et ce qui prend en charge théâtralement leur transformation.
Les spectateurs et les spectatrices participent de façon empathique à cette apocalypse de la déconstruction. Ils et elles repartent avec des questions ainsi que la responsabilité qui leur incombe, pour engendrer une métamorphose collective. Cette transformation est portée par les épaules de l’imagination, et recèle donc en elle la réjouissance des possibles.
Le Groupe Chiendent
NADÈGE CATHELINEAU ET JULIEN FRÉGÉ
Après une formation de comédienne au Conservatoire Régional de la ville de Paris sous la direction de Jean Claude Cotillard, une licence en Philosophie à la Sorbonne, Nadège Cathelineau termine sa formation par un Master professionnel de Mise en scène et Dramaturgie à l’Université de Nanterre Paris X où elle travaille aux côtés de Philippe Adrien, Michel Cerda, Judith Depaule, Philippe Quesne.
Par ailleurs, elle assiste le metteur en scène Jacques Descorde pour ses création Maman dans le vent et Combat de Gilles Granouillet.
Julien Frégé étudie l’ébénisterie à l’école Boule jusqu’en 2006 et décide ensuite de s’engager dans des études supérieures en qualité d’acteur. Il entre à l’École Supérieure d’Art Dramatique de Paris en 2008 pour une formation de trois ans où il obtient son DNSPC. Il travaille ensuite comme comédien entre 2011 et 2014 aux côtés de Célie Pauthe (Train de Nuit pour Bolina de Nilo Cruz) Jean-Pierre Vincent (Cançrelats de Sam Holcroft), Olivier Lettelier (La Scaphandrière de Daniel Danis) et mène avec le metteur en scène Yan Allegret deux projets mêlant les arts de la scène et les arts du combats auprès de détenus de la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis.
Parallèlement à son travail de création, il a une pratique assidue de la boxe anglaise qu’il exerce en compétition.
En octobre 2015, Nadège Cathelineau et Julien Frégé créent le Groupe Chiendent, compagnie de théâtre contemporain implantée à Rouen.
Leur première création 4.48 Psychose de Sarah Kane affronte, à travers une forme arrachée et multidisciplinaire, le désespoir existentiel et la maladie mentale. Le spectacle joue pour différents festivals notamment En attendant l’éclaircie à Caen, Art et Déchirure à Rouen et Itinéraires Singuliers à Semur-en-Auxois (Bourgogne).
En 2017, ils mettent en scène et jouent un acte de rébellion performatif jeune public Nasreddine, le fou, le sage, soutenu par le CDN Normandie-Rouen et représenté ensuite une soixantaine de fois dans la région Normande, en Île de France et en Bretagne, avec lequel ils participent au Chainon Manquant 2019 à Laval.
En 2018, parallèlement à leur travail de compagnie, ils jouent tous les deux dans le spectacle L’Éveil du printemps mis en scène par Armel Roussel créé au CDN de Normandie-Rouen puis en tournée au Théâtre National de Bruxelles et au Vaba Lava à Tallinn en Estonie. Le spectacle est programmé en février/mars
2020 pour vingt-huit représentations au Théâtre de la Tempête à Paris.
En novembre 2019, la nouvelle création du Groupe Chiendent, Inconsolable(s), voit le jour au CDN de Normandie-Rouen qui accompagne ce projet en production déléguée. Le spectacle est programmé la même année au Tangram Scène Nationale d’Évreux, à la Halle ô Grains de Bayeux, à la Maison de l’Université de Mont-Saint-Aignan, à l’Espace Culturel François Mitterrand de Canteleu, à L’Arsenal de Valde-Reuil ainsi qu’au Festival Mythos à Rennes.
En marge de ce travail de création, le Groupe Chiendent s’engage dans un travail de territoire assidu avec des publics variés et continue son champ d’expérimentation artistique à travers la rencontre et la transmission dans les hôpitaux, dans les prisons, dans les centres sociaux, dans la rue, et dans les établissements scolaires.
En 2021, le Groupe Chiendent travaille avec les acteurs de la Compagnie de l’Oiseau Mouche (Roubaix) et mène le projet de création Chantal, de l’autre côté du miroir, à l’occasion des Belles Sorties, appel à projet lancé par la Métropole Lilloise, et en tournée sur la saison 21-22.
A partir de la saison 20-21, Nadège Cathelineau et Julien Frégé sont artistes associés au CDN de Normandie-Rouen sous la direction de David Bobée, puis sous la direction des Anges au Plafond / Camille Trouvé et Brice Berthoud. Ils y développeront un projet d‘envergure autour de la jeunesse, du désir et de la sexualité.
Dans leur travail de compagnie, la question de l’écriture et de la construction du récit théâtral dans sa forme contemporaine reste, pour eux, une préoccupation vibrante.
SÉBASTIEN LEJEUNE (LOYA)
A la question « Comment classer la musique de Loya », on pourrait répondre que chercher à le faire est une erreur. Artiste à part dans la scène française, il n’est pourtant pas le premier multi-instrumentiste à explorer ses racines pour les passer au spectre de la musique synthétique. En revanche, son premier album « Eruption » le pose en unique représentant de l’électro maloya, rituel et post-industriel à la fois.
Multi-instrumentiste réunionnais passé par le jazz et les musiques africaines, Sébastien Lejeune découvre les musiques électroniques en métropole. Ce sont les grandes heures de l'Intelligent Dance Music des hérauts du label Warp Records qui le marqueront profondément, en particulier les mélodies naïves de Plaid et Boards of Canada. Lors d'un voyage à valeur quasi initiatique sur sa terre natale, Sébastien devient Loya. Et de son apprentissage des machines, il tire une musique à mi-chemin entre tradition et modernité.
Maloya réunionnais, séga mauricien et musiques tamoul se jouent à un tempo footwork, le roulèr du maloya traditionnel se confronte aux boîtes à rythme et les synthétiseurs harmonisent les voix habitées des chanteurs de ces îles perdues de l'Océan Indien.
Loya est lauréat du dispositif de la région Normandie Booster 2016 et accompagné par la SMAC le Cargö depuis mai 2016.
CYRIL LECLERC
Artiste visuel, sonore et créateur lumière, il conçoit des installations et des performances au sein desquelles la lumière est envisagée comme une matière plastique malléable et organique. Les pratiques liées aux thérapies pscyho-corporelles et à la méditation orientent son travail vers la création d’une oeuvre basée sur la notion de « cible mouvante » : c‘est-à-dire d’une même matière toujours présente mais qui n’est jamais immobile, impermanente et en constante altération. Il créé un duo avec la plasticienne Elizabeth Saint-Jalmes ou il co-signe plusieurs performances, installations et le groupe de musique pigeon pourri + bisou love. Il réalise aussi des créations lumière pour le théâtre et la danse contemporaine. Il a notamment collaboré avec Maxence Rey, Perrine Valli, Steven Cohen, Mathilde Monfreux, Christian Bourigault, Nicolas Maloufi, Perrine Mornay, Cédric Gourmelon, Oriane Varak, Philippe Ménard, Geisha Fontaine & Pierre Cottreau, Raphaëlle Delaunay, Leïla Gaudin, Sandra Abouav et le chef cuisinier Pierre Lefebvre.
ELIZABETH SAINT-JALMES
Artiste pluridisciplinaire, diplômée des Beaux-Arts en 2000, Elizabeth Saint-Jalmes pratique le dessin, la sculpture, la cuisine, la musique, la vidéo et la performance. Depuis 2011, elle cosigne performances, vidéos, projets internationaux, création musicale et installations avec Mathilde Monfreux, Jean-Luc Guionnet, Eric Cordier, Cyril Leclerc, Pigeon Pourri, Sébastien Roux, Unglee Izi, Laurent Pascal, Blandine Pinon, Pascal Pellan, Hélène Crouzillat et le collectif Adelaide&co.
Ses dessins, vidéos, sculptures, et performances puisent dans le chaos pour faire remonter les processus, pariant qu’ainsi une transformation de l’insaisissable en pensée puisse avoir lieu. Son travail est exposé et diffusé en galeries, théâtres, en centres d’art en France et à l’étranger.