DANSE & THÉÂTRE DE MOUSSE | DÈS 2 ANS
Mise en scène Johanny Bert
Théâtre de Romette
Collaboration artistique Yan Raballand. Jeu Rémy Bénard, Samuel Watts ou Manuel Gouffran Assistante chorégraphique Christine Caradec. Création lumière et régie générale Gilles Richard. Création sonore et régie Simon Muller. Régisseur lumière Bertrand Pallier. Régisseurs en tournée Armand Coutant, Marc De Frutos, Jean-Baptiste de Tonquedec, Frédéric Dutertre, Véronique Guidevaux, Emilie Tramier, Garance Perachon Monnier. Plasticienne Judith Dubois. Costumes Pétronille Salomé. Scénographie Aurélie Thomas. Construction décor Fabrice Coudert assisté de Eui-Suk Cho.
Vous ne regarderez plus jamais votre bain moussant de la même manière !
______
Serait-ce un bain moussant qui aurait débordé ou une montagne qui se serait transformée en colline de mousse ? Dans Le Petit Bain, les spectateurs se trouvent face à un énorme bloc de mousse aux reflets changeants. Cette matière ludique, mouvante et soyeuse devient un magnifique terrain de jeu pour un danseur vêtu d'un élégant costume de ville. Il se lance dans l'exploration de cette masse aussi concrète qu'abstraite. Tour à tour maçon, géologue, peintre, collectionneur, chercheur d'or ou dompteur d'animaux, il s'aventure avec agilité dans une cartographie imaginaire. Il en extrait des pépites de souvenirs, en découpe des volumes et sculpte comme un magicien qui crée des paysages éphémères pour mieux s'y enfouir… Toutes les métamorphoses y sont permises ! Ce bijou visuel et musical navigue délicatement entre théâtre d'objets et marionnette moderne pour laisser derrière lui de belles petites bulles de souvenirs.
______
« Le Petit Bain imaginé par Johanny Bert déploie un univers d'une poésie aussi légère, mouvante et merveilleuse que la mousse qui le compose. Un plaisir qui transporte les enfants et les parents. » La Terrasse
© Photo : Simon Gosselin.
Production Théâtre de Romette. Coprods : le Théâtre Nouvelle génération CND – Lyon, le Théâtre Paris Villette – Paris, Graines de spectacles – Clermont Ferrand, CND de Montluçon, La Cour des Trois Coquins – Clermont- Ferrand. Le Théâtre de Romette est implanté à Clermont-Ferrand, à La Cour des Trois Coquins – scène vivante et est associé à la Maison des Arts du Léman de Thonon-Evian-Publier. La Cie est conventionnée par la DRAC Auvergne-Rhône- Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville de Clermont-Ferrand. Johanny Bert est artiste compagnon au Bateau Feu, Scène Nationale de Dunkerque.
En tant que metteur en scène, Le Petit Bain est ma première création pour les très jeunes spectateurs (et les adultes qui les accompagnent). J'ai eu une belle expérience de jouer pour les tout-petits comme acteur. J'aime quand ils font la pluie (leurs applaudissements), quand ils font semblant ne pas regarder ou de ne pas écouter et qu'ils reviennent vers vous avec un grand sourire parce que quelque chose a attrapé leur attention, j'aime quand ils imitent les gestes qu'ils voient ou quand je sens que l'adulte accompagnateur soucieux devient petit à petit un spectateur accompagné.
Je ne sais pas si écrire un spectacle pour les très jeunes spectateurs est si différent que pour un autre public. Chaque création est pour moi l'occasion de chercher un nouveau rapport entre la matière et la dramaturgie, entre l'humain et les formes animées. L'exigence de recherche est la même. Pour cette création, je ressentais le besoin de retrouver une écriture plus sensitive, conscient de la responsabilité de m'adresser à un public qui vient au théâtre probablement pour la première fois. Je me souviens des premiers spectacles que j'ai vus. Je ne comprenais pas tout mais des sensations fortes demeurent encore aujourd'hui.
C'est un spectacle que j'ai conçu comme un dialogue puisque l'enfant est toujours accompagné d'un ou plusieurs adultes. Le regard de l'un vers l'autre est passionnant.
L'écriture du spectacle est liée à une divagation assumée, une rêverie à partir d'une matière esthétique et aussi ludique : la mousse de bain. C'est un élément à la fois concret et reconnaissable pour l'enfant, et qui peut devenir une abstraction, un terrain de jeu pour l'imaginaire. C'est une matière fascinante qui peut créer des volumes, et des espaces de jeu éphémères, des masses fragiles et transformables que j'imagine comme terrain de jeu pour un corps en mouvement, un corps qui se confronte à la matière, ou encore une grande marionnette transformable, à la fois personnage et paysage.
Voilà plusieurs années que je travaille avec des auteurs contemporains : Marion Aubert, Pauline Sales, Magali Mougel, Sabine Revillet, Guillaume Poix, Thomas Gornet, Stéphane Jaubertie... Pour ce projet, j'ai senti que le principe d'écriture devait être différent, que le rapport entre les mots et l'image devait être nouveau.
J'ai imaginé une pièce visuelle, sans texte, à partir d'une matière et d'un corps en mouvement. L'écriture de ce spectacle est donc intuitive, reliée à la matière (et aux variables de la matière), aux mouvements et à l'espace.
C'est une expérimentation que je souhaite proposer aux spectateurs en deux temps : le temps de la représentation, puis le temps après la représentation. J'ai passé commande à trois auteurs (Alexandra Lazarescou, Marie Nimier, Thomas Gornet) afin qu'ils écrivent chacun une histoire à partir des éléments du spectacle. Ces textes sont publiés dans un petit livret remis aux adultes en sortant de la représentation. Trois histoires comme trois points de vue de spectateurs, trois imaginaires qui ont bouillonnés chacun dans leurs coins, pour donner le signe qu'au théâtre chaque spectateur n'a peut-être pas vu ou compris la même chose, et s'est raconté son histoire en fonction de son propre vécu. C'est ce que je trouve passionnant. Ces textes permettront, je l'espère, de créer un dialogue entre l'adulte et l'enfant, entre les mots et les souvenirs du spectacle, à l'âge où l'on raconte des histoires aux petits après le bain.
Pour cette création, j'ai proposé à Yan Raballand, chorégraphe, de m'accompagner. Nous l'avons écrit avec envie, curiosité, comme un plongeon dans le bain de notre enfance, en évitant la nostalgie. Nous avons essayé, je crois de rester exigeants et fidèles à nos sensations pour pouvoir les partager avec ce jeune public si précieux, et peut-être tenter de fonder en eux des sentiments nouveaux, des bulles de souvenirs qu'ils garderont ou qui peut-être disparaitront mais qui laisseront je l'espère, une couleur, une lumière, un mouvement, ou une sensation.
Johanny Bert
Croquis du décor. Scénographie Aurélie Thomas © DR
Bulles de tendresse
Un homme, vêtu d'un élégant costume de ville, se lance dans l'exploration d'une carrière de mousse : il en extrait des pépites de souvenirs, y découpe des volumes et sculpte des paysages éphémères. Tour à tour maçon, géologue, peintre, collectionneur, chercheur d'or ou dompteur d'animaux, il s'aventure avec agilité dans une cartographie imaginaire. Toutes les métamorphoses y sont permises !
Imaginé pour les tous jeunes spectateurs et les plus grands qui les accompagnent, Le Petit Bain est une aventure autour d'une matière fascinante : la mousse de bain. Légère et malléable, divisée et ressoudée à loisir, la mousse devient terrain de jeu pour l'imaginaire. Tout en délicatesse et sans parole, le danseur nous emmène dans son igloo, ou au coeur d'une bataille de polochons, ou bien encore à la découverte de son coffre à trésor... La mousse prend vie lorsqu'elle devient partenaire de danse, et chacun peut se raconter sa propre histoire, bercé par la musique baroque.
Dompter la matière
Pour la première fois, Johanny Bert, fondateur du Théâtre de Romette en 2000, se lance dans le spectacle pour le très jeune public, pour lequel il s'agit souvent de la première expérience théâtrale. Conscient de cette responsabilité, Johanny Bert plonge dans un imaginaire qui exige un autre rythme, une autre dramaturgie. Fort de son expérience d'acteur et de marionnettiste, il s'associe à Yan Raballand, interprète et chorégraphe au parcours éclectique. Ensemble, ils lancent des expériences autour de ce matériau aux sculptures éphémères, la mousse, et le rapport qu'elle offre avec le corps de l'artiste, qui devient tantôt sculpteur, dompteur ou danseur.
Tout est une question de point de vue
L'aventure se poursuit après le spectacle par la distribution d'un livret de trois histoires, trois regards sur la pièce, pour s'y replonger encore et encore. Johanny Bert a commandé trois courts récits à trois auteurs, trois points de vue sur la pièce. Chacun s'est raconté une histoire en fonction de ce qu'il a ressenti, de son interprétation, de son imaginaire. Alexandra Lazarescou (traductrice et dramaturge), Marie Nimier (auteur de romans, chansons et albums jeunesse) et Thomas Gornet (comédien, auteur de romans et pièces pour enfants et adolescents) se sont prêtés au jeu.
A la maison, les adultes pourront lire ces histoires aux enfants comme un prolongement du spectacle, comme trois points de vue, trois regards de spectateurs. Ces histoires sont réunies dans un livret (fourni par la compagnie) et qui fait partie intégrante du spectacle.
Créateur, metteur en scène
Johanny Bert a pu élaborer au fur et à mesure de ses rencontres et des créations un langage théâtral singulier, une confrontation entre l'acteur, l'objet et la forme marionnettique. A vingt et un ans, il crée son premier spectacle dans lequel le langage est une partition visuelle, Le petit bonhomme à modeler (tournée de 2002-2008) puis il crée au Festival À Suivre à la scène nationale de Clermont-Ferrand Les Pieds dans les nuages (tournée de 2004 à 2012), création inspirée du photographe plasticien Robert ParkeHarrison.
Son projet se dirige alors vers la relation aux auteurs et aux écritures (commandes, textes inédits issus de comités de lecture ou textes du répertoire). Histoires Post-it / On est bien peu de chose quand même ! (2005), Krafff (2007) en collaboration avec le chorégraphe Yan Raballand (inspiré d'un texte de Heinrich Von Kleist), L'Opéra de Quat'sous (2007) de B.Brecht/K.Weill, Les Orphelines (2009) sur une commande d'écriture à Marion Aubert avec Le Préau, CDR de Vire, L'Opéra du Dragon (2010) de Heiner Müller, traduction Maurice Taszman.
En 2012, il prend la direction du Centre Dramatique National de Montluçon-Le Fracas avec une équipe d'acteurs permanents. C'est avec cette équipe qu'il va créer Le Goret (2012) de Patrick McCabe traduction de Séverine Magois, L'Emission (2012) de Sabine Revillet (création en appartement), L'âge en bandoulière (2013) de Thomas Gornet (création pour adolescents en salle de classe) et De Passage (2014) de Stéphane Jaubertie en coproduction avec Les Tréteaux de France – CDN. Même si ce premier mandat au CDN est reconnu positif, il choisit de poursuivre son parcours de créateur en compagnie à partir de janvier 2016.
De 2016 à 2018, il est artiste associé à la scène nationale de Clermont-Ferrand. Pour le festival Effervescences 2017 de Clermont-Ferrand, il crée une performance d'après le texte de Marc-Emmanuel Soriano Un qui veut traverser, avec Norah Krief et Cécile Vitrant.
Durant cette période, il crée aussi Elle pas princesse / Lui pas héros (2016) sur un texte inédit de Magali Mougel en coproduction avec le Théâtre Sartrouville Yvelines CDN, Waste (2016) de Guillaume Poix au Théâtre Poche de Genève, Le Petit Bain (2017) au Théâtre Nouvelle Génération - CDN de Lyon et Dévaste-Moi (2017) avec Emmanuelle Laborit en coproduction avec IVT - International Visual Theatre.
Johanny Bert poursuit son travail avec d'autres équipes artistiques. Il va créer en janvier 2020 pour le Théâtre Sartrouville Yvelines CDN / Festival Odyssées en Yvelines Frissons, nouveau texte de Magali Mougel. Il fera la mise en scène de La Princesse qui n'aimait pas… pour la comédienne Caroline Guyot (Barbarque Cie) et Les Sea Girls au pouvoir, spectacle musical déjanté.
Il prépare pour 2020 la création d'une Épopée contemporaine jeune-public, création à voir en famille qui invite les spectateurs une journée au théâtre.L'aventure se poursuit après le spectacle par la distribution d'un livret de trois histoires, trois regards sur la pièce, pour s'y replonger encore et encore.
Johanny Bert a commandé trois courts récits à trois auteurs, trois points de vue sur la pièce. Chacun s'est raconté une histoire en fonction de ce qu'il a ressenti, de son interprétation, de son imaginaire.
Alexandra Lazarescou est autrice, dramaturge et traductrice.
Suite à l'obtention d'un Master 2 en philosophie de l'art à la Sorbonne, elle intègre le département d'écriture dramatique de l'E.N.S.A.T.T.
Elle a été assistante à la dramaturgie au T.N.P sur Par-dessus bord de Michel Vinaver, mise en scène par Christian Schiaretti, puis elle a travaillé avec le réalisateur français Jean-Jacques Beineix pour des projets de film documentaire et de théâtre.
En 2012, son texte Bec Kosmos reçoit les « Encouragements » du Centre national du Théâtre.
En 2013, sa traduction d'Antidote de Nicoleta Esinencu reçoit l'Aide à la création du Centre national du Théâtre.
Elle a déjà traduit Mihaela Michailov, Nicoleta Esinencu et Gianina Cărbunariu, textes publiés aux éditions des Solitaires Intempestifs et Actes Sud-Papiers.
Marie Nimier est un écrivain sédentaire qui bouge beaucoup. Auteur de treize romans, dont La Reine du Silence (Prix Médicis 2004) et La Plage (janvier 2016), et de chansons (pour Jean Guidoni, Juliette Gréco, Artmengo, Clarika, Maurane, Enzo Enzo, Eddy Mitchell…).
Pour la scène, elle signe À quoi tu penses ? avec le chorégraphe Dominique Boivin (Chaillot 2007), elle créée avec Karelle Prugnaud Pour en finir avec Blanche Neige, trois performances jouées successivement dans une Halle aux poissons, un parking souterrain, les sous-sols d'un grand magasin, ainsi que ses premières pièces, La confusion et Noël revient tous les ans (Théâtre du Rond-Point, Paris).
Ses textes de théâtre sont publiés aux éditions Actes Sud Papier, et tous ses romans chez Gallimard.
Elle écrit également des pièces et albums pour la jeunesse, dont Les trois sœurs casseroles, La Kangouroute, et en 2016 Au bonheur des Lapins (Albin Michel Jeunesse).
Après une formation à l'Académie Théâtrale de l'Union, séquence 2 (1999-2001), Thomas Gornet est comédien et/ou assistant metteur en scène.
De août 2012 à décembre 2015, il a fait partie de la troupe des comédiens permanents du Fracas- CDN de Montluçon/Auvergne dirigé par Johanny Bert. Il y interprète l'un des deux Boys de "Music- Hall" de J.-L. Lagarce, spectacle mis en scène par Johanny Bert pour l'itinérance, il joue dans "B.I.M.E.", une boum existentielle (Emmanuel Darley, Marie Nimier, Elsa Carayon) mis en scène par Rachel Dufour, dans l'épisode 3 de "Dr Camiski ou l'esprit du sexe" de Pauline Sales et Fabrice Melquiot mis en scène par Guy-Pierre Couleau, dans "Peer Gynt", premier voyage de Ibsen mis en scène par Johanny Bert.
Il écrit et joue également dans L'âge en bandoulière, texte sur l'adolescence présenté dans les classes des établissements scolaires de la région Auvergne et mis en scène par Johanny Bert. Il écrit "Le pire est à venir", forme en classe inspiré de "Peer Gynt" mis en scène par Marie Blondel. Il est assistant à la mise en scène sur trois mises en scène de Johanny Bert : "Le Goret" de Patrick McCabe, "De passage" de Stéphane Jaubertie, "Patoussalafoi" !
Il écrit des romans jeunesse à l'Ecole des Loisirs ("Qui suis-je ?" 2006, "Je n'ai plus dix ans" 2008, "L'amour me fuit" 2010) et au Rouergue ("Mercredi c'est sport !" 2011, "A bas les bisous !" 2012, "Je porte la culotte" avec "Le jour du slip" de Anne Percin- 2013, "Sept jours à l'envers" 2013, "Qui suis-je ?" 2018). Il est lauréat de l'aide à la création du CnT en juin 2013 pour la pièce "Chercher le garçon". En juin 2017, il écrit le livret de l'opéra "De cendre et d'or" (musique de Sally Galet), commande de l'Opéra de Limoges.
« "Cest énorme l", s'exclamerait-on en employant le langage branché de l'époque. Mais pour donner une image plus parlante de ce "Petit bain", on dira plutôt que voilà un spectacle "m(a)ousse" ! Et pour cause. L'interprète-danseur, en une demi-heure de véritable poésie visuelle, réussit à prouver qu'on peut réaliser une œuvre chorégraphique s'adressant à toutes les générations en évoluant dans 25m3 de mousse. Un tour de force qu'on doit à l'auteur-acteur Johanny Bert et au danseur Yan Raballand, concepteurs d'un spectacle singulier créé à l'automne dernier. Présenté à la Maison du théâtre pour enfants, "Le petit bain", pièce muette, est accessible des 2 ans. Mais il suffit d'observer le brillant dans les yeux des parents, éberlués devant de tant de grâce, pour s'apercevoir que la magie de I 'instant ratisse bien plus large... A l'issue d'un spectacle où on se pose aussi des questions techniques (et notamment sur les qualités physiques d'une mousse qui se permettant de tenue dans son duo complice avec l'interprète-sculpteur), on se prend à parier qu'iI vous viendra des ambitions esthétiques inédites quand vous ferez couler votre prochain bain moussant. » La Provence
« Le Petit bain, spectacle pour tout-petits, est un enchantement. Telle une montagne vaporeuse et éphémère, de la mousse de bain se dresse au beau milieu d'un plateau de théâtre, s'offrant aux regards éberlués des enfants et des grands. Si cette mousse évoque un moment agréable et ludique dans sa salle de bain, elle devient sur scène un élément central, une matière fascinante, aux reflets changeants, au volume inattendu. Sur une belle création sonore, Un personnage en mouvement se confronte à un immense cube de mousse: il plonge, explore, sculpte... » Télérama
« L'élément volatil et ludique devient pierre scintillante, cristaux, ouate, nuages, banquise, bouée, flocons de neige, peinture, plumes, ou encore se transforme en intérieur d'un igloo. A chaque fois modelée, réinventée, la structure mousse est le jouet de ce spectacle drôle et onirique qui sollicite I'imaginaire : à chacun de voir ce qu'il veut dans les sculptures de mousse, d'inventer son histoire (un livret est remis aux adultes après la représentation où trois auteurs, Alexandra Lazarescou, Marie Nimier et Thomas Gornet, disent ce qu'ils ont vu). La prouesse technique (la mousse est fabriquée au dernier moment avant la représentation) s'oublie derrière les métamorphoses de la matière, la magie des formes, l'inventivité et la poésie des images créées, en gestes délicats, par Samuel Watts. Ecrit pour les tout petits (à partir de 2 ans), le spectacle fait aussi rêver les grands. » Le Journal du Dimanche
« Le Petit Bain, architecture de mousse blanche qui va et vient, océan qui finit en miettes, nuages qui s'éparpillent, tout un univers de fantasmagorie qui impressionne un peu les plus petits mais enchante jusqu'aux adultes. » L'Avant-scène
« «Le Petit Bain» est un grand spectacle. De ceux dont on se souviendra longtemps. Car Johanny Bert et son collaborateur Yan Raballand ont réussi un tour de force : créer une pièce pour tout petits spectateurs aussi bien que pour les grands, avec ou sans enfants. Pour ce faire, pas de texte qui risquerait d'être à la fois trop compliqué pour les plus jeunes et trop simplistes pour les plus âgés, mais un accessoire Trans générationnel : la mousse de bain. Impossible, à la vue de cette montagne de mousse disposée sur le plateau, de réprimer les souvenirs des chapeaux et barbes confectionnés en bain moussant durant l'enfance. On voudrait y plonger, et si l'on ne peut pas c'est Rémy Bénard ou Samuel Watts, qui se partagent l'affiche, qui le fera pour nous. Hymne à l'enfance, à la poésie du quotidien, «Le Petit Bain» invite à ralentir et à contempler. On a bien essayé de se refréner, de trouver des défauts, mais notre cœur s'y refuse. «Le Petit Bain» est un coup de cœur. Prenons le pari que ses petits spectateurs qui le recevront comme cadeau de bienvenue dans le monde du théâtre deviendront des théâtreux assidus. » I/O Gazette