DANSE | DÈS 10 ANS
Chorégraphie Sarah Crépin & Etienne Cuppens
Compagnie La BaZooKa
Coproduction DSN
Conception et Réalisation La BaZooKa (Etienne Cuppens & Sarah Crépin). Avec Théo Aucremanne, Alek Boff, Nicolas Chaigneau, Sarah Crépin, Laure Mathis, Maï Ogawa & Taya Skorokhodova. Musique originale Alek et les Japonaises . Réalisation costumes Marion Egner assistée de Nathalie Bréault. Lumières Christophe Olivier. Musiques Additionnelles Da Hool I met her at the love Parade , The Mills Brothers Chinatown. Production/Diffusion Emilie Podevin. Administration Diane Ribouillard. Communication Louise Lorieux.
Sur un plateau nu où tout évoque une forêt, neuf interprètes nous convient à un voyage dans le temps à travers les souvenirs et vers un avenir fait de fantasmes mais surtout de désirs. Tels des archéologues de l'intime, armés de leur brin de folie, ils plongent dans notre mémoire collective avec des souvenirs personnels. Ils dansent comme ils ont dansé dans leurs souvenirs, chantent et racontent des histoires. Des histoires vraies. Lâchetés, larmes, catastrophes, fous rires et crèches de Noël se nouent et s'entrechoquent. Ils dansent, chantent, célèbrent tous les moments de la vie. Ensemble, ils tricotent quelque chose qui devient vrai parce qu'un souvenir intime, une fois ravivé et partagé, devient une sorte de ciment émotionnel, un socle rassurant et stimulant pour un nouveau départ. À travers Nos Rituels, La BaZooKa nous emmène dans un voyage temporel qui compose un portrait ludique et sensible de notre humanité et tente d'apporter à notre époque tourmentée une once de relativité.
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Note d'intention
« Si vous deviez raconter un souvenir, sans réfléchir, lequel viendrait en premier ? »
« Les sept interprètes de Nos Rituels ont répondu à cette question. Tels des explorateurs de l'intime, ils capturent les « histoires vraies » qui remontent à la surface. Petit à petit, se révèlent les éléments d'une mémoire collective à partager. Catastrophes, lâchetés, fous rires et crèches de Noël se nouent et s'entrechoquent. Et alors ils dansent, chantent pour célébrer le bouillonnement du vivant qui surgit de la présence des hommes, des femmes et des biches… »
SCÈNE OUVERTE
avant le spectacle
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Par les élèves du Conservatoire à Rayonnement Départemental Camille Saint-Saëns.
➔ 19h | Bar de DSN Entrée libre | + d'infos
© Photo DR.
Production : La BaZooKa. Coproductions : Le Volcan - Scène nationale du Havre, Dieppe Scène Nationale, Le Phare - Centre chorégraphique national du Havre Normandie, direction Emmanuelle Vo-Dinh, Les 2 Angles - Relais Culturel Régional de Flers. Soutien logistique : Le Siroco - Saint Romain-de-Colbosc, Théâtre des Bains Douches – Le Havre. La BaZooKa est conventionnée pour l'ensemble de son projet artistique par la Ville du Havre, la Région Normandie, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Normandie). Elle bénéficie du soutien régulier du Département de Seine-Maritime.
La BaZooKa est née en 2002, au Havre, de l'association de Sarah Crépin et Étienne Cuppens. Ensemble, ils conjuguent leurs imaginaires respectifs pour créer des projets à caractère chorégraphique : des spectacles et des installations plastiques. Leur fascination commune pour les effets d'optique les amène à inventer des dispositifs qui redistribuent la place du spectateur. Celui-ci se retrouve dans des situations inédites, son regard est sollicité d'une manière active et ludique.
Sarah et Étienne puisent dans leurs souvenirs d'enfance, réels ou fantasmés, pour inventer des personnages qui résonnent avec l'inconscient collectif et auxquels la danse donne de multiples dimensions. La confrontation est au cœur du processus de création. L'attirance pour l'abstraction d'un côté et un goût pour la dramaturgie de l'autre s'additionnent. Ils travaillent en utilisant la "libre association d'idées". Ainsi, ils entrechoquent des éléments qui n'ont, a priori, rien à faire ensemble mais dont l'assemblage devient source de sens et d'émotion. Ce procédé débride l'imaginaire, élargit le champ des possibles et permet aux spectateurs adultes ainsi qu'aux enfants d'avoir le choix entre plusieurs lectures.
Cette liberté d'offrir différentes hypothèses de sens est fondamentalement revendiquée par La BaZooKa. Faire confiance à la sensibilité, s'adresser à l'imaginaire, à la capacité d'abstraction, de réception et d'invention nourrit l'écriture. La BaZooKa dans sa démarche artistique revendique les directions suivantes : Naviguer entre fiction et abstraction. Utiliser des figures comme autant de personnages à suivre. Provoquer l'imaginaire du spectateur. Osciller entre le visible et l'invisible. Questionner les effets de communauté. Rechercher la légèreté.