DANSE | DÈS 9 ANS
Chorégraphie Kader Attou
Compagnie Accrorap
Danseurs du CCN de La Rochelle / Cie Accrorap Gaetan Alin, Khalil Chabouni, Hugo de Vathaire, Jackson Ntcham, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Sulian Rios, Maxime Vicente. Assistant Mehdi Ouachek, Dramaturgie Kader Attou, Scénographie Camille Duchemin en collaboration avec Kader Attou, Création des musiques originales Régis Baillet – Diaphane, Création lumière Fabrice Crouzet.
L'éblouissant langage des corps, quand la poésie se passe de mots.
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Allegria… un titre évocateur qui sonne comme une invitation à rejoindre, les yeux fermés, la danse de Kader Attou. Une danse joyeuse et engagée cherchant la poésie partout où elle se trouve, dans les corps des danseurs, dans le burlesque comme dans les désordres du monde. Pour aborder ce nouvel opus chorégraphique inspiré du roman graphique, du singspiel enchanté et du cinéma, Kader Attou choisit de parler du monde en le rêvant, tout en clarté et en contrastes, baigné par la seule magie des éclairages. Avec un humour qui lui est propre, le chorégraphe sème l'illusion en faisant appel à notre part d'enfance, cultivant l'absurde et l'impossible. Entouré de complices, mais aussi de nouveaux danseurs, Kader Attou démontre sa maitrise d'une écriture qui explore la composition de groupe tout en laissant éclater chaque individualité. Sa danse est fluide et énergique, portée par une extrême virtuosité révélant de magnifiques spirales sculptées. La musique de Régis Baillet, où alternent envolées lyriques et mélodies répétitives, souligne l'élégance de ce ballet hip hop transformé en un poème dansé.
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« Portée par huit interprètes et la pure énergie de la danse, Allegria, dernière création du chorégraphe Kader Attou, souffle un vent d'optimisme. Une pièce inventive et époustouflante, pour un hymne à la joie chorégraphique. » La Terrasse
ATELIER DÉCOUVERTE
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Découvrez l'univers d'Accrorap et d'Allegria grâce à un temps d'initiation à la danse hip hop avec Sulian Rios.
➔ Lun. 4 octobre | 18h30 | Studio dès 9 ans | Infos & résa
© Photo : Mirabel White.
Production : ccn de La Rochelle – Cie Accrorap, Direction Kader Attou Coprod : La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle.
Donner la parole aux corps pour sublimer une réalité.
Partir d'un minuscule geste du quotidien pour le faire s'envoler vers un subtil mouvement poétique. Confronter les objets aux corps, partir de l'existant pour le rendre improbable.
C'est à ce jeu-là que Kader Attou se frotte pour aborder sa nouvelle pièce chorégraphique. Avec un humour qui lui est propre, le chorégraphe entraîne ses danseurs dans une traversée onirique du monde qui nous entoure. Il en questionne les limites, les travers d'un enfermement sous la forme de variations, à l'instar d'un livre d'images animées. Mais il choisit de parler du monde en le rêvant, c'est sa façon à lui de le refaire.
De façon touchante et drôle, il sème l'illusion faisant appel à notre part d'enfance, cultivant l'absurde et l'impossible. Entouré de complices, mais aussi de nouveaux danseurs, Kader Attou livre un imaginaire ludique et sensible, légèrement mélancolique.
Allegria se veut avant tout une pièce joyeuse et tendre, comme un poème dansé à la vie.
« Avec Allegria, l'idée est de chercher la poésie partout où elle se trouve, dans les corps des danseurs, dans le burlesque mais aussi dans la violence du monde. J'aime raconter avec légèreté ce qui se passe de grave dans le monde »
EN PRÉAMBULE D'ALLEGRIA, TRANSDANSER CHAQUE JOUR
Ce texte marque un temps de maïeutique dans l'éclosion d'Allegria. Il résulte d'une rencontre avec Kader Attou à mi-chemin de son travail de création. Il ne s'agit donc ni d'une présentation du spectacle ni d'un propos à posteriori mais d'un moment-étape choisi par Kader Attou dans une pièce en devenir.
S'il était possible de danser tout à la fois la gaîté, la transe joyeuse, la félicité ; de chorégraphier le geste ordinaire, usuel, usé, et tout après celui du rêve surréaliste ; d'inventer une danse dégagée de ses engagements, qu'en ferait-il, là et maintenant, Kader Attou ?
D'abord, il tracerait un mot d'entrée, une manière de postulat, exquise contrainte offerte à la page blanche qui au fond - et jusqu'au fond de scène - conservera cette blancheur première. Avec un peu de l'italien que chacun sait, avec un peu de la joie que chacun tient en soi, il écrirait Allegria.
Un mot-décret, un appel à le rejoindre entendu comme dans un singspiel enchanté, lyrique et sémillant : soyons gais, soyons-le tous ensemble !
Bondissant du conditionnel à l'in- conditionnel, Kader Attou, de ce substantif-là, a composé la seizième pièce de sa carrière. Allegria.
Attention, virage.
Il sort de la droite ligne qui traversait ses précédents spectacles. Le sujet de sa danse, c'était la danse ; le propos du ballet, c'était le ballet. Pure énergie des corps, virtuosité en tour de clé, et voilà ! Or voici qu'il n'est plus tout à fait question de cela. Le vocabulaire Attou est toujours en place : l'humanité dansante dont il s'est fait le poète, le langage corporel qui est le sien, cette façon de scruter l'identité hip hop de chaque élément du ballet pour en déduire ses matières au sol ou aériennes, en tirer ses propres couleurs… A présent il veut en extraire les sucs d'une certaine légèreté, en filtrer les émotions, y creuser quelque chose de doux, offrir une épaule où reposer sa tête, et surtout transcender – transdanser - la vie de chaque jour.
« Je n'ai pas écrit ce spectacle pour faire oublier la misère du monde, ni pour la mettre en avant », dit-il.
Kader Attou s'est posé juste au milieu de cela, entre deux misères en somme. Si l'on peut retrouver le sourire, ce doit être ici, le lieu de l'allégresse. Un espace qui ressemble à ce que la scénographe Camille Duchemin en a dessiné de diaphane, tout en clarté et fragilité, puisqu'ainsi va le bonheur, toujours un peu flou et cassant.
De très simples cadres blancs structurent une suite de plans – on pensera à cet art du roman graphique que cite souvent le chorégraphe -, rythment le plateau de théâtre et circonscrivent un no man's land appelé à se peupler.
« Un endroit pour que les êtres se rencontrent, par envie ou par hasard, avec des choses qui arrivent puis disparaissent, comme cela se passe dans un rêve ».
Ainsi sont posées les limites du monde tandis que sa relecture onirique les fera voler. Dans son 16e opus, Kader Attou a pris ce parti du rêve. Lui qui vous tire par la manche – le rêve, disant – Allez viens, toi, le réel, avec ton bazar matériel et tes certitudes, je t'emmène en poésie, parce que l'absurde est une possibilité d'exister, et nous allons même en rire.
Pour le dire aussi, il y a la musique de Régis Baillet. Elle s'étend de même sur le registre des choses légères qui savent parler des choses graves, boucles élégantes, silhouettes instrumentales sous nappes ambient, dubstep impatient propre à décliquer la véhémence des corps. Parce qu'il faut bien là encore surligner que s'il y a allégresse, elle surgit des 8 individualités dansantes de ce ballet. Kader Attou les presse de donner le meilleur – lui y inclus, exprimant le manque d'être en scène et l'ivresse de s'y retrouver.
« Tous ont une corporalité différente, j'écris avec ce qu'est chacun parce que ce qu'ils sont physiquement ouvre dans la pièce autant de petites fenêtres ».
Fenêtre sur corps-technique où bat le cœur-interprète, cet organe - que le chorégraphe stimule parce qu'en lui s'incarne sa chorégraphie : il faut qu'il y ait du jeu, pour avoir de la joie.
« J'aimerais que les gens ressortent heureux, que le titre s'inscrive dans le corps du public à sa sortie. J'aimerais avoir créé le spectacle qui fait du bien ».
Nous sommes prêts à danser que c'est fait.
Allegria !
Élian Monteiro
Directeur du CCN de La Rochelle, directeur artistique, danseur et chorégraphe de la cie Accrorap
Kader Attou est l'un des représentant majeur de la danse française hip hop. Sa compagnie Accrorap est devenue emblématique depuis sa création en 1989. La création hip hop d'aujourd'hui, danse d'auteurs et nouvelle scène de danse, porte l'image de la culture française dans le monde entier. Kader Attou chorégraphie une danse de son temps où la rencontre, l'échange et le partage sont des sources créatrices. Son travail s'inscrit dans une contemporanéité, un mélange des cultures et un engagement humaniste.
Dès 1989, dans la fièvre de la découverte de la breakdance et avec les premiers spectacles d'Accrorap, naît le désir d'approfondir la question du sens et de développer une démarche artistique. Athina, en 1994, marque les grands débuts d'Accrorap sur la scène de la Biennale de la danse de Lyon. Créée en 1996 Kelkemo, hommage aux enfants de réfugiés bosniaques et croates, est le fruit d'une expérience très forte dans des camps à Zagreb en 1994 et 1995. Prière pour un fou (1999), pièce charnière dans l'univers chorégraphique de Kader Attou, tente de renouer le dialogue que le drame algérien rend à cette période de plus en plus douloureusement improbable. La cie Accrorap se donne alors la liberté d'inventer une danse riche et humaine avec Anokha (2000), au croise- ment du hip hop et de la danse indienne, de l'Orient et de l'Occident. Composée de saynètes où se côtoient performance, émotion, musicalité, Pourquoi pas (2002), aborde un univers fait de poésie et de légèreté. Douar (2004), conçu dans le cadre de l'année de l'Algérie en France, interroge les problématiques de l'exil, de l'ennui, écho des pré- occupations de la jeunesse des quartiers de France et d'Algérie. Les corps étrangers (2006), pro- jet international - France, Inde, Brésil, Algérie, Côte d'Ivoire - évoque la condition humaine et cherche les points de rencontres possibles entre cultures et es- thétiques, pour construire avec la danse un espace de dialogue qui puisse questionner l'avenir. Petites histoires.com (2008), succès critique et public, raconte une France populaire à partir de saynètes burlesques, tout en gardant un propos engagé et sensible.
En 2008, Kader Attou est nommé directeur du CCN de La Rochelle et du Poitou-Charentes, devenant ainsi le premier chorégraphe hip hop à la tête d'une telle institution.
Trio (?) (2010) renoue avec l'uni- vers du cirque. Symfonia Piésni Załosnych (2010) s'attache à l'intégralité de la Symphonie n°3 dite des Chants plaintifs, du compositeur polonais Henryk Mikołaj Górecki. Cette création en explore l'ensemble des aspects compositionnels, se laisse transporter par la voix, traverser par la force mélodique et s'unit au message d'espoir.
En 2013, Kader Attou revient aux sources du hip hop, à ses premières sensations : The Roots. La pièce est une aventure humaine, un voyage, un grand plongeon dans son univers poétique. Onze danseurs hip hop d'excellence en sont les interprètes. Créée en août 2014 pour la 10ème édition des Nuits Romanes en Poitou-Charentes, Un break à Mozart, née de la rencontre du CCN de La Rochelle et de l'Orchestre des Champs-Elysées, se pose en véritable dialogue entre danse d'aujourd'hui et la musique des Lumières. En septembre 2014 à l'occasion de la Biennale de Lyon, Kader Attou crée OPUS 14 pour seize danseurs, hommes et femmes, qui allient puissance, altérité, engagement, poétique des corps en une pièce fondamentalement hip hop.
Sur le socle d'Un break à Mozart, Un break à Mozart 1.1 - création pour 10 danseurs et 10 musiciens de l'Orchestre des Champs-Elysées - est donnée en première en novembre 2016 à La Coursive La Rochelle dans le cadre de la première édition du Festival Shake La Rochelle !
L'année suivante et pour la deuxième édition du Festival Allegria, sa dernière création pour 8 danseurs est présentée en première à La Coursive où Kader Attou cherche la poésie partout où elle se trouve.
En 2018, Kader Attou retrouve Mourad Merzouki pour une création commune et pièce pour 8 danseurs marocains : Danser Casa, donnée en première à Casablanca en avril de cette année. En 2018 également, Triple Bill, projet de coopération franco-japonaise autour de la danse hip hop, est créé : un triptyque réunissant Jann Gallois avec Reverse, les japonais de Tokyo Gegegay et Kader Attou qui crée YOSO (Élements), pièce pour 5 danseurs japonais. Une version Double Bill tournera en 2019 avec les créations de Jann Gallois et de Kader Attou.
2018 marque aussi le renouvellement de Kader Attou à la direction du CCN de La Rochelle pour trois années supplémentaires.
Kader Attou est promu au rang de chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en janvier 2013 puis au nouvel an 2015, il est nommé chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur.
LA CIE ACCRORAP
En 1989 à Saint-Priest, Kader Attou, Eric Mezino, Chaouki Saïd, Mourad Merzouki et Lionel Frédoc fondaient la compagnie Accrorap. C'était il y a 30 ans en 2019.
Du collectif d'artistes des débuts à l'émergence de chorégraphes singuliers, la cie Accrorap se caractérise par une grande ouverture : ouverture au monde grâce à des voyages conçus comme autant de moments de partage, ouverture vers d'autres formes artistiques, vers d'autres courants. Kader Attou a nourri sa danse dans l'alchimie du hip hop, des arts du cirque, de la danse contemporaine et des arts de l'image.
La danse de la cie Accrorap et de Kader Attou est généreuse, cherche à briser les barrières, à traverser les frontières et où l'aventure collective internationale et la notion de rencontre sont au centre de la réflexion artistique.
PROPOS RECUEILLIS PAR AGNÈS LANOELLE, SUD OUEST
Agnès Lanoelle : Un spectacle qui s'appelle Allegria, c'est plutôt prometteur. Y aura-t-il de la joie ?
Kader Attou : J'espère ! L'idée c'est de chercher la poésie partout où elle se trouve, dans les corps des danseurs, dans le burlesque mais aussi dans la violence du monde. J'aime raconter avec légèreté ce qui se passe de grave dans le monde.
Pourquoi avoir eu envie de plus de légèreté dans ce nouveau spectacle ? Cela correspond- il à un moment particulier de votre vie ?
Je venais de faire deux créations très denses – Un Break à Mozart 1.1 et OPUS 14 – qui étaient deux pièces de ballet où je m'interrogeais sur l'écriture chorégraphique. J'ai eu envie de revenir à ce que je suis moi, le Lyonnais qui a grandi dans une famille nombreuse, qui a découvert le monde, enfant, à travers la télévision, qui a appris à aimer la poésie à l'école. J'ai eu envie de faire du bien et de ne pas être dans un ballet intello et de toucher à quelque chose de plus universel. Je n'ai jamais créé pour séduire. Je n'ai jamais cherché à être dans une tendance. C'est aussi une pièce qui gomme moins les individualités des danseurs que les précédents. J'avais envie de retrouver des personnalités et de partir de ce que sont les danseurs.
Justement, quatre des huit danseurs sont des petits nouveaux avec lesquels vous travaillez pour la première fois.
C'est vrai, depuis longtemps maintenant, j'ai une famille artistique qui gravite autour de moi. Je les ai choisis parce qu'ils sont de bons danseurs mais aussi de bons interprètes. Un bon danseur doit être force de proposition dans un travail de recherche. Je construis avec eux. La création n'a pas de méthode. Je n'invente pas le mouvement. J'écris à partir de leurs mouvements, de ce que leurs corps me proposent. C'est, je pense, la seule façon pour qu'ils se sentent à l'aise et qu'ils s'accaparent ce que j'ai dans la tête.
Cette fois encore vous ne dansez pas. À 43 ans, avez- vous renoncé à monter sur scène ?
J'ai beaucoup dansé. Un danseur de l'opéra part à la retraite à 33 ans. Certains de mes danseurs ont plus de 35 ans. Les corps s'usent. Techniquement, je suis sûr que je ne tournerai plus sur la tête ! Mais je ne renonce pas à monter sur scène. Je le ferai différemment. Aujourd'hui je danse par procuration. C'est une joie pour moi de les voir s'accaparer ce dont j'ai rêvé. Depuis que je fais ce métier, je ne me suis jamais considéré comme un danseur, je le suis devenu par hasard. Je n'ai jamais cherché à être un grand danseur mais à créer du rêve. C'est comme un projet de vie.
Et il n'y a toujours pas de filles dans vos chorégraphies. Pourquoi les danseuses sont-elles si absentes chez vous ?
C'est vrai, je n'ai jamais caché que j'ai beaucoup de mal avec les danseuses de hip hop. À une époque, elles ont dû faire un hip hop viril pour s'imposer face aux garçons. Je les trouvais trop masculines. Mais, depuis dix ans, ça change, elles trouvent leur place. Je renoue avec l'idée de femmes dans le hip hop. On me dit que je ne sais chorégraphier que les hommes. C'est pour cela qu'un jour je ferai un spectacle de filles. C'est peut-être ça mon prochain challenge !
Comment vous sentez-vous à une semaine de la première ?
Je sais que les danseurs seront prêts et j'attends cette magie quand le rideau se lève. Je mesure la chance que j'ai de faire ce métier. Je suis en direct avec l'humain, le public. L'idée de l'art, c'est que le public sorte différent qu'il ait aimé ou pas.
Novembre 2017
« Kader Attou fait surgir d'une seule valise toute une dramaturgie qui nous emporte aux confins du rêve et du réel, où les récits ébauchés sont toujours prêts à partir vers d'autres aventures, à réinventer un nouveau monde. Cette dramaturgie parfaitement maîtrisée va irriguer d'une narrativité aussi diffuse que subtile toute la chorégraphie. Allegria est une pièce surréaliste qui parle de notre monde avec finesse et intelligence, sans jamais s'appesantir, mais sans jamais rien manquer non plus. Une réussite. » Danser canal historique
« Que de la joie, du plaisir, de l'excitation! Avec Allegria, la saveur est annoncée : gaieté et bonne humeur. Enraciné dans le quotidien et sa beauté modeste mais précieuse, ainsi que dans un travail affirmé entre les corps et des accessoires, ce spectacle trace sa route entre attention à l'autre et écriture virtuose. » Télérama
« Avec Allegria, le chorégraphe trouve une alliance brillante entre la puissance du hip hop et la légèreté de la poésie. Une bulle d'énergie communicative, antidote parfait à l'automne approchant. Le public se laisse emporter par la précision des gestes, l'énergie des courses, l'enchaînement de sauts, saltos et autres pirouettes spectaculaires au sol, sur un bras, une épaule, ou encore cette figure d'un jeune danseur replié sur luimême tournoyant sur son crâne au rythme de la musique. » La Croix
« Kader Attou donne libre cours à la virtuosité des danseurs, pour la plupart tout jeunes, qu'il vient d'engager. Souplesse, rebond, élan sur la terre comme dans les airs, ils sont prodigieux. Le mouvement part de gestes simples, transcendés par un rythme, une spirale, une manière de heurter le sol. Avec Kader Attou, le quotidien n'est jamais loin des étoiles. L'humour se lit dans la manière dont le chorégraphe organise les envolées et les retours sur terre. Et il n'en manque pas. En 1 h10, l'exultation monte comme une fièvre. Et quand Kader Attou entre sur la scène pour saluer, on crie au ciel que le bonheur existe. » Le Figaro
« Un simple haussement d'épaules déclenche une chorégraphie élaborée, vivace, magnifiée par des airs d'opéra ou d'accordéon mêlés à de l'électro. Il y a du burlesque, du Chaplin, dans Allegria, spectacle hypnotique où les corps bavardent, se bousculent. A la Tête du Centre Chorégraphique Nationale de la Rochelle depuis 2008, Kader Attou, accompagné de la troupe Accrorap, prouve que le hip hop ne cesse de se réinventer. » Glamour