Spectacle annulé
DSN - Dieppe Scène Nationale est fermée au public en application des mesures gouvernementales. Nous sommes contraints d'annuler la représentation de ce spectacle.
Jeu. 1er avril
Durée 1h35
Le Drakkar
Tarif A
THÉÂTRE | DÈS 12 ANS
Mise en scène Olivier Lopez, La Cité Théâtre
Coproduction DSN
L'arrivée des love-dolls dans nos sociétés, quand le réconfort inquiète et dérange autant qu'il séduit…
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Dans une petite ville de province touchée par la désindustrialisation, Nora et Thierry se préparent fébrilement à la naissance d'un enfant car l'usine de jouets qui les emploie est au bord de la faillite. Rachetée par un groupe japonais, Rabudôru Industry, l'usine diversifie son activité et lance la fabrication d'un nouveau type de produit : la rabudôru (ou poupée d'amour), version grandeur nature de la poupée Barbie à destination des adultes. La production de ces love-dolls n'est pas sans créer la division au sein des salarié.e.s, entre éthique et économie, le mouvement social gronde. D'aucuns s'inquiètent que l'intégration de ces femmes-objets dans les foyers bouleverse les équilibres sociétaux et rétrograde la condition des femmes. D'autres mettent en avant l'activité générée par ces poupées et les possibilités quasi thérapeutiques qu'elles laissent entrevoir…
Dans cette nouvelle création, Olivier Lopez nous livre une fable tragi-comique définitivement contemporaine. Par le prisme de l'intimité du couple et de la famille, Rabudôru, poupée d'amour questionne la place que nous laissons à l'éthique, à l'amour et à la famille dans le développement économique et la recherche de l'aisance financière. Une réflexion actuelle, drôle et intelligente sur les dérives possibles de l'anthropomorphisme.
Écriture et mise en scène Olivier Lopez. Avec Alexandre Chatelin, Laura Deforge, Didier de Neck et David Jonquières. Assistanat à la mise en scène et script stream Lisa-Marion McGlue. Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant. Création lumière et régie générale Louis Sady. Musique et régie son Nicolas Tritschler. Bande son et mixage stream Pierre Blin. Cadrage et réalisation vidéo Jonathan Perrut. Cadrage et régie plateau Simon Ottavi. Scénographie vidéo Olivier Poulard. Réalisation stream Emmanuel Pampuri. Scénographie Luis Enrique Gomez. Costumes Angela Séraline et Carmen Bagoé (Atelier Séraline). Coiffure et perruques Muriel Roussel. Photographies plateau Virginie Meigné, Alban van Wassenhove. Fabrication de la poupée 4woods.
Production La Cité Théâtre. Coproductions : Le Volcan – Scène nationale du Havre, la Saison culturelle de la Ville de Bayeux, le Théâtre des Halles à Avignon, l'Archipel – Scène conventionnée de Granville, DSN – Dieppe Scène Nationale, le Kinneksbond – centre culturel Mamer (Luxembourg), la Comédie de Caen – CDN de Normandie – Caen. Avec l'aide de la Drac Normandie, la Région Normandie, le Département du Calvados et la Ville de Caen. Avec le soutien de l'odIA Normandie. Olivier Lopez est artiste associé au Théâtre des Halles à Avignon et artiste accompagné par DSN – Dieppe Scène Nationale.
© photo : Julien Hélie, Virginie Meigné
Rabudôru, poupée d'amour est une fable écologique contemporaine, qui s'intéresse aux conséquences intimes et politiques de la dimension symbolique que nous accordons aux objets.
Le modèle capitaliste et sa société de consommation ont profondément bouleversé notre rapport aux objets. Nous fabriquons, achetons, utilisons, jetons selon les lois de l'obsolescence programmée. Nous consommons de manière déraisonnable et exponentielle. Ce comportement insatiable de vouloir s'approprier ce qui nous entoure nous conduit au désastre écologique et rien ne semble pouvoir véritablement nous ramener à la raison.
La notion même de raison semble être devenue totalement paradoxale, voire relative. Ce qui serait raisonnable pour le Président des États- Unis, Donald Trump, comme par exemple, développer la croissance sans considérer l'impact écologique, ne l'est (heureusement) pas pour un grand nombre de personnes qui pourrait même qualifier son action de totalement déraisonnable. Deux raisons semblent s'opposer.
Dans son article (1), le journaliste Francis Lecompte met en lumière un retour en force de l'anthropomorphisme dans nos sociétés contemporaines.
Longtemps considérée comme éloignée de la « raison », cette faculté de porter une compassion quasi humaine au devenir de notre environnement se développe en chacun·e de nous, comme une lueur, un espoir pour les générations futures.
La Terre et ses ressources sont vivantes et il nous revient d'en prendre soin. Toutes les initiatives méritent, sur ce point, notre attention. En Europe, les ressourceries proposent ainsi de valoriser les objets usagés pour leur donner « une nouvelle vie ». Les objets sont étonnamment assimilés au vivant. Cette anthropomorphisation trouverait plusieurs origines : écologique, car les matières premières nécessaires à leur conception ont été puisées au sein de ressources naturelles non renouvelables ; affective, car l'objet est la trace d'un souvenir, parce qu'il a appartenu à un·e proche, parce que nous en avons fait l'acquisition à un moment précis de notre histoire ; thérapeutique, à l'image des faux bébés utilisés pour stimuler des femmes atteintes de la maladie d'Alzheimer (2) ; fonctionnelle, car il joue un rôle indispensable à notre vie moderne comme le téléphone portable ou la voiture.
Pour ces motivations écologiques, affectives et fonctionnelles, nous sommes donc de plus en plus enclin·e·s à considérer certains des objets qui nous entourent comme des personnes à part entière.
Au Japon, cette exaltation symbolique de l'objet se caractérise tout particulièrement avec le développement aussi sulfureux que polémique des rabudôru. Ces poupées conçues dans un souci de réalisme parfait troublent les sens.
« Elles sont des princesses endormies qui portent sur le monde une mélancolie singulière. »
Ceux qui les possèdent ne les ont pas achetées, ils les ont littéralement épousées. Et si un jour ils décident de s'en séparer, ils pourront les renvoyer à leurs parents (à l'usine) afin qu'elles soient intégralement recyclées. Leurs adeptes sont, en général, sains d'esprit mais ils souhaitent s'émanciper d'un modèle de réussite basé sur le travail, la consommation et la famille. Ils se sentent trop fragiles pour gagner leur place dans ce monde libéral basé sur la concurrence et se réfugient alors dans un monde où la poupée est dotée d'une valeur symbolique. Anthropomorphisée, la love-doll est la petite amie parfaite qui ne leur reprochera rien de leurs supposées faiblesses. « À force d'amour, ces reproductions finissent par s'animer », écrit l'anthropologue Agnès Giard (3). La poupée permet l'expression de la compétence fictionnelle de l'individu, le développement de son aptitude au vertige et au ravissement.
Dans le même temps, ces femmes-objets déclenchent des tensions sociétales chez celles et ceux qui y voient une vision particulièrement rétrograde de la femme. À Houston, une entreprise a ainsi été interdite d'exercer par arrêté municipal : « vous ne pouvez pas avoir d'activité sexuelle avec un objet inanimé », a précisé le Maire, Sylvester Turner (4).
Certain·e·s chercheur·se·s s'inquiètent surtout de leur évolution, des progrès de leur robotisation future qui pourrait marquer la fin de notre civilisation.
Dans leur article Sex Robots – why we should be concerned (5), Florence Gildea et Kathleen Richardson, chercheuses en sociologie et en éthique, tentent de démontrer la dangerosité de ces objets qui pourraient à terme modifier en profondeur les attentes des hommes vis-à-vis des femmes.
« La rabudôru est à la fois un objet de contre-culture, une arme de contestation de la société de consommation mais aussi, pour certain·e·s, les prémices de la fin de notre civilisation. »
La pièce que nous écrivons s'intéresse à l'arrivée des love-dolls dans nos sociétés.
Dans une entreprise en crise de croissance, la direction propose à ses employé·e·s de se diversifier et de s'engager dans la production de poupées de réconfort pour adulte. Des salarié·e·s se mobilisent et contestent cette perspective. Les inquiétudes légitimes se posent quant à la possibilité que ces femmes-objets bouleversent les équilibres sociétaux et rétrogradent la condition des femmes. D'autres mettent en avant l'activité générée par ces poupées et les possibilités quasi thérapeutiques qu'elles laissent entrevoir.
La pièce explore, par le prisme de l'intimité du couple et de la famille, les conséquences émotionnelles et politiques de notre capacité à porter une dimension affective aux objets qui nous entourent. »
Olivier Lopez
(1) Francis Lecompte, « La revanche de l'anthropomorphisme », dans CNRS Journal, paru le 28.01.2016.
(2) Anaïs Morvan, « Maladie d'Alzheimer : faux bébés, vraies questions », dans Libération, paru le 25.02.2018.
(3) Agnès Giard, Un désir d'humain : les love doll au Japon, Paris, Les Belles Lettres, 2016.
(4) Paule Véronique, « Une ville américaine bloque l'ouverture d'une « maison close de robots » », sur RTL.
(5) Florence Gildea, Kathleen Richardson, Sex Robots – why we should be concerned, in Sociedade portuguesa de sexologia clinica, May 5th 2017.
CELA M'INQUIÈTE
Nora : [...] cela m'inquiète profondément en tant que femme, en tant que future maman. Oui, je vous le dis, je considère que ces poupées sont dangereuses. Je ne pense pas que nous devrions accepter de les fabriquer.
(S'adressant à un spectateur) Non, s'il-vous-plaît, pardon mais laissez-moi au moins terminer… J'ai le sentiment qu'avec elles, des hommes, des femmes s'apprêtent à renoncer à vivre ensemble... à s'aimer. Je suis angoissée par ça, je suis angoissée quand je regarde ces objets. Quelque chose d'intime me met en garde. Je le sais. Je le ressens, je ressens un danger que j'ai du mal à exprimer : j'ai l'impression que la poupée a été quelque part conçue pour me remplacer, pour nous remplacer, nous les femmes.
(au même spectateur) Pardon – excusez-moi – Michel mais c'est très sérieux ce que je cherche à dire là, et il me semble que si vous vous moquez sans arrêt, nous n'allons pas progresser.
Des hommes ont inventé ces poupées parce qu'ils pensent pouvoir résoudre un problème qui s'appelle « la femme ». Moi, je suis une femme, je ne considère pas que je sois un problème.
Nous avons mis des siècles à ne plus être la chose des hommes. Ces femmes-objets nous renvoient une image de la femme totalement soumise au seul désir des hommes. Nous n'avons pas lutté des siècles pour nous émanciper, avoir le droit de travailler et maintenant accepter de collaborer à la fabrication de ces objets !
Nous n'allons pas contribuer à anéantir notre image, notre place dans la société... Ce n'est pas possible de nous demander ça !
DU TRAVAIL
[…]
Thierry : Il faut que je te parle. J'ai accepté la proposition qu'ils m'ont faite. Au sujet du…
Nora : Je ne comprends pas.
Thierry : J'ai…
Nora : Nous devions, nous devions en reparler.
Thierry : Oui, je suis désolé, j'ai paniqué, j'ai eu peur de laisser passer cette chance. Quand la personne chargée du recrutement m'a contacté, je n'ai pas réfléchi, j'ai dit oui, oui bien-sûr que je suis intéressé par le poste… Je dis oui comme ça j'ai la place et puis on prend le temps d'en discuter, tu vois… Bon, et puis, on n'a pas vraiment d'alternative de toute façon.
Nora : J'organise des réunions publiques pour convaincre les salariés qu'il faut se mobiliser, pour obliger la direction à trouver d'autres solutions et pendant ce temps, toi, tu acceptes un emploi de cadre pour vendre ces saloperies.
Thierry : C'est un travail intéressant, avec des responsabilités… et mieux, beaucoup mieux rémunéré. On va avoir un bébé ! Tu veux qu'on achète une maison ! C'est important, ça aussi ! Oui, j'ai envie de progresser dans la vie. Je ne vais pas rester toute ma vie responsable d'atelier. On me propose d'intégrer la team marketing là, ok ? D'apprendre des choses nouvelles, de valoriser mes compétences…
Nora : Tu ne comprends même pas qu'ils nous manipulent, qu'ils te proposent ce poste pour que je me taise ! Mais bordel, mais c'est pas vrai, mais c'est pas vrai, mais c'est pas juste, tu ne peux pas aussi penser à moi… Je ne pourrai plus retourner à ces réunions, je vais devoir me cacher, si des gens qui m'ont fait confiance apprennent ce que tu as fait, ils ne me le pardonneront pas.
Thierry : Tu exagères un peu… J'irai leur parler. J'irai leur dire que j'ai pris cette initiative sans t'en parler.
Nora : Qu'est-ce que cela changera selon toi ? Ils vont penser que je les ai manipulés pour que tu obtiennes ce poste. Je vais démissionner.
Thierry : Mais non, mais non, arrête un peu de délirer, je vais leur dire ce qu'il s'est passé.
Nora : Ce qu'il s'est passé, c'est que la direction t'a proposé un poste pour me dé-crédibiliser auprès de mes camarades …
Thierry : Tes camarades ?
Nora : ... et que tu l'as accepté. Ce qu'il s'est passé, c'est que tu considères cela moins grave parce que je suis une femme. Et tu te dis que si toi, tu vas parler au syndicat, tout sera réglé ? Tu crois que je suis une incapable, que parce que tu es un homme, tu peux venir à ces réunions et dire « excusez-moi, ma femme est un peu conne, elle n'avait rien compris » …
LE DÉBALLAGE
Louis : C'est quoi ça ?
Thierry : C'est une poupée.
Louis : Une poupée ?
Thierry : Une poupée, oui, une poupée de réconfort. (à Nora) C'est pour mon père ! (à son père) C'est pour toi, Papa, c'est pour te tenir compagnie.
Louis : Qu'est-ce que tu veux que je foute avec ce truc. Je ne veux pas de ça à la maison. Si ta mère voyait ça… t'es complètement cinglé.
Nora : Tu n'étais pas obligé de faire ça.
Thierry : Il faut vivre avec son temps. C'est une compagne pour le soir, la télé je veux dire.
Louis : Je sais que je suis malade mais je ne suis pas un pervers. Docteur, ne me dites pas que c'est votre idée ? Le docteur : Je suis plutôt là en tant qu'observateur.
Thierry : Tu n'es pas obligé d'avoir des relations intimes avec la poupée. Elle est là pour t'accompagner. C'est une présence. Le docteur : C'est stupéfiant ! On dirait qu'elle nous regarde. Elle a l'air toute effrayée.
Thierry : Oui, elle très expressive, n'est pas ? et encore, fermez-les yeux, pensez à quelque chose de très joyeux, faites-moi confiance fermez les yeux, pensez à quelque chose que vous aimez plus que tout : ouvrez … Le docteur : C'est incroyable !
Thierry : C'est le « modular expressiveness » : l'expressivité de la love-doll se module en fonction des attentes de l'utilisateur. Le docteur : (avec plusieurs intentions) Bonjour, vous allez bien ? Bonjour, vous allez bien ? Bonjour, vous allez bien ?... C'est rigolo quand même. Je vous présente Louis et son fils Thierry.
Louis : Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Remporte-la pour le moment.
Nora : Je préfère qu'elle reste chez vous. Si vous n'en voulez pas, on peut la ranger dans ce placard. Le docteur : Non mais ça ne va pas ! Elle va se sentir à l'étroit là-dedans ! On ne va pas faire n'importe quoi !
AUTEUR, METTEUR EN SCÈNE
Olivier Lopez quitte ses études d'ingénieur en bâtiment en 1997, pour se lancer dans le théâtre. Installé en Normandie, il fait la rencontre de Jean-Pierre Dupuy (compagnie Actea) et de René Pareja (Nord-Ouest Théâtre) auprès desquels il s'initie au jeu d'acteur. Intéressé par le jeu masqué, le théâtre gestuel et les écritures classiques et contemporaines, il cumule de nombreuses expériences et poursuit sa formation en France et en Europe auprès de Gilles Defacque, Levent Beskardes, Carlo Boso, Antonio Fava ou encore, Shiro Daïmon.
Très vite, Olivier Lopez s'intéresse à la mise en scène. En 2000, il reprend la direction de la compagnie Actea, devenue depuis La Cité Théâtre, et crée son premier spectacle en 2001 : Ferdinand l'impossible, de Julie Douard. Il s'entoure d'acteur ·trice·s qu'il retrouvera tout au long de son parcours.
Olivier Lopez crée des spectacles à la forme joyeuse et lumineuse, et traite de sujets révélateurs de nos angoisses les plus profondes. Depuis 2001, il a créé une dizaine de spectacles où l'acteur·trice et l'écriture plateau sont au coeur de sa démarche. Dans ses histoires, le rire est souvent un outil au service de la création d'un espace de résistance à l'isolement, à la violence et à l'absurdité de notre époque. Actuellement, ses spectacles Bienvenue en Corée du Nord et 14 Juillet sont en tournée en France et à l'étranger et rencontrent un succès public et critique. Sa nouvelle création Rabudôru, poupée d'amour, porte sur l'arrivée des love-dolls dans notre société.
Acteur de sa propre formation, Olivier Lopez rêve d'une école ouverte à toutes les formes théâtrales pour penser et renouveler une pratique contemporaine de l'acteur. En 2000, il invente le dispositif de formation « les comédiens-stagiaires », soutenu par la Région Normandie. En 2011, il implante sa compagnie et ce projet de formation dans un théâtre à Caen.
En 2014, il est artiste associé au Théâtre de la Chapelle Saint-Louis (L'étincelle), à Rouen. Depuis 2019, il est artiste associé au Théâtre des Halles à Avignon et artiste accompagné par DSN / Scène nationale de Dieppe.
La Cité Théâtre est une compagnie qui défend un théâtre engagé et exigeant où l'acteur-créateur, l'actrice-créatrice, sont au centre du processus de recherche et de création.
Olivier Lopez s'intéresse à notre époque, en explore les aspérités. Soucieux d'inscrire sa démarche en dehors du consensus et de l'attendu, il propose des spectacles joyeux et détonants, où le rire devient l'outil de la raison, où il est possible de penser notre monde autrement. Rabudôru, poupée d'amour est le premier volet du diptyque « l'argent, source de bonheur ou de malheur au sein de la cellule intime et familiale », qu'une mise en scène de L'Avare complètera en 2021.
La compagnie travaille également sur deux nouvelles formes, en portant à la scène Augustin Mal n'est pas un assassin de Julie Douard et avec la co-écriture du Procès Uber (titre provisoire) avec Julie Lerat-Gersant.
Implantée depuis 2011 dans un théâtre, au 28 rue de Bretagne à Caen, la compagnie y développe un projet singulier, un lieu de passages convivial et atypique. Elle partage « le 28 » avec un groupe de jeunes acteur·trice·s, « les comédiens-stagiaires », ainsi qu'avec des équipes du territoire, des spectateur ·trice·s et des amateur·trice·s.
Depuis la saison 2016-2017, La Cité Théâtre a également été soutenue et accueillie par les scènes conventionnées d'Eu / Théâtre du Château, de Briançon / Théâtre du Briançonnais, de Brétigny-sur-Orge / Théâtre Brétigny, d'Amiens / La Comédie de Picardie, de Grasse / Théâtre de Grasse ; les centres dramatiques nationaux de Normandie-Caen / La Comédie de Caen, d'Occitanie- Toulouse / Théâtre de La Cité ; à Paris au Théâtre du Rond-Point ; en Belgique au Théâtre de Liège et au Théâtre des Martyrs de Bruxelles ; au Luxembourg à Esch sur Azette ; en Suisse au Théâtre du Crochetan de Monthey : en Roumanie au Théâtre Tony Bulandra de Târgoviște