Janvier pour vous plaire, en histoires fabuleuses de héros, de joie, de danses voraces…
un mois de comédie, un mois de radieuses rencontres !
Un seul en scène sous la forme d'une épopée-performance, une oeuvre onirique et poétique.
— Le spectacle raconte toute la vie d'Edmond, de sa naissance à sa mort. Son histoire s'inscrit dans celle du théâtre, à la passionnante époque de l'invention de la mise en scène. Nous le voyons assister, penaud, au montage de ses premières pièces, grandir face à la fabrication de ses propres spectacles qu'il finit par diriger entièrement. Nous assistons à ses séances de répétition, face aux immenses acteurs qu'il eut la chance de diriger : Sarah Bernhardt, Constant Coquelin, Lucien Guitry... Les scènes sont souvent l'occasion d'entendre les plus beaux passages de ses pièces à travers les personnages principaux : Cyrano, l'Aiglon, les animaux de Chantecler…
— Philippe Car, accompagné d'un musicien koriste, interprète l'auteur et tous les autres personnages. À travers de nombreuses formes scéniques – marionnettes, théâtre d'ombres, mime, envol de pages, textes enregistrés, images projetées, archives cinéma et sonores – cohabitent quarante personnages dont les corps et les voix apparaissent comme par magie sur les planches. Un mélange de moments très émouvants, des scènes passionnantes, très comiques… et beaucoup de suspens !
« La virtuosité de Philippe Car relève de l'artisanat de haut vol : techniques vocale et physique, maîtrise du geste symbolique et de l'espace, humour instantané lorsque d'inévitables accrocs surviennent, et, surtout, une poésie douce parfois qui illumine son regard. » Zibeline
Une pièce de Philippe Car et Yves Fravega. Avec Philippe Car, accompagné en musique par Nicolas Paradis et en coulisses par Fabrice Rougier Composition musicale Vincent Trouble. Ambiances sonores Pascale Stevens. Création et régie son Christophe Cartier. Scénographie et lumière Julo Etievant. Assistanat création lumière Brendan Royer. Accessoires Bruno Montlahuc, Yann Norry. Costumes Christian Burle. Assistanat mise en scène Laurence Bournet, Laura Sceaux, Soizic de la Chapelle. Régie lumière Jean-Yves Pillone Avec la complicité de Valérie Bournet.
Production : Agence de Voyages Imaginaires, Cie Philippe Car. Coproductions : Les Théâtres – Marseille, Théâtre de Grasse, Espace Nova – Velaux, Théâtre Jean Le Bleu – Manosque, Le Cratère – Scène nationale d'Alès, Maison des Arts du Léman – Thonon, Bonlieu Scène nationale Annecy. Avec le soutien de la SPEDIDAM et la participation artistique de l'ENSATT. L'Heure Bleue-Ville de Saint-Martin-d'Hères Scène-régionale Auvergne-Rhône- Alpes finance l'ensemble de la matière première nécessaire à la confection des costumes et des postiches. Agence de Voyages Imaginaires est conventionnée par le Ministère de la Culture DRAC PACA et la Ville de Marseille, subventionnée par la Région PACA et le Département des Bouches-du-Rhône.
© photo : E.Bachini2018
LA NÉCESSITÉ DU THÉÂTRE
Au-delà du projet artistique d'Edmond Rostand, il y a un véritable projet humain. À travers son amour des mots, la prodigalité de ses images, son lyrisme, sa truculence, sa verve, son ingéniosité, l'auteur fabrique un théâtre qui s'adresse à tous. Peu importe que l'on soit riche ou pauvre, sa grande vertu c'est l'enthousiasme. Les héros d'Edmond Rostand nous montrent que le bonheur doit s'édifier en nous. Et que ce qui nous grandit, qui décuple nos forces, ce n'est pas de l'atteindre, de le posséder… c'est de le poursuivre tout au long de notre existence. Donner un sens à sa vie. Cet idéal moral que le poète exalte, élève le drame de la vie et nous permet de vivre avec ce brin de panache, ce rêve de travailler au bien-être de l'humanité et ce, jusque dans les tâches les plus modestes que nous accomplissons. Philippe Car
PS : Je suis seul en scène, enfin presque… accompagné par un musicien joueur de kora. Et un manipulateur, qui fait apparaître et disparaître accessoires et éléments de décors.
CE SPECTACLE EST UN BIOPIC
J'interprète plus de 50 personnages (en comptant les animaux…) dont les corps et les voix apparaissent comme par magie sur les planches. Celui d'Edmond y existe intensément, avec sa passion pour l'écriture et les doutes qui l'habitent… Beaucoup d'émotion, des scènes passionnantes, très comiques… et beaucoup de suspens !
Le découpage est très "cinéma" : séquences très courtes, longues scènes, "fondus-enchainés". À travers de nombreuses formes scéniques : marionnettes, ombre, mime, texte enregistrés, images projetées, archives cinéma et sonores… La musique est omni présente, kora, contre-calebasse, flutes, percussions et voix, Nicolas Paradis forme un véritable orchestre à lui tout seul. Et un décor sonore plonge les spectateurs dans un espace réel et irréel.
Objets, mobilier et décor apparaissent et disparaissent comme par magie : un théâtre à roulette avec rideau rouge et écran, une table de loge avec des têtes coiffées de grands chapeaux, de perruques et de faux nez et des tas d'accessoires…
UN UNIVERS SONORE OMNIPRÉSENT
Après avoir demandé à Nicolas de m'accompagner dans l'aventure de ce spectacle, je me suis dit : Nicolas est un homme formidable, mais pourquoi ai-je choisi la kora… ?? Quel lien avec Edmond Rostand ??? Et ce n'est qu'une fois le spectacle quasi-fini, que j'ai compris pourquoi m'était venue cette intuition. La kora est traditionnellement l'instrument du griot, celui qui conte, qui rapporte les faits. Elle amène la poésie dans le réel… C'est exactement ce rôle qu'elle joue dans le spectacle, transposer cette histoire du monde réel duquel elle est issue vers un monde poétique qui pourrait être imaginaire.
Par contre, quand j'ai demandé à Pascale de fabriquer autour de moi un décor sonore, je n'avais aucun doute. Je savais la force d'évocation de ses univers, et qu'ils feraient exploser les murs du théâtre et décoller le public vers un monde magique…
Et, bien sûr, le son de ce spectacle ne serait pas ce qu'il est sans Vincent et ses merveilleuses compositions musicales et sans l'inspiration de Christophe à l'ingénierie sonore, et à la régie. Merci à vous quatre pour tout vos talents. Philippe Car
PHILIPPE CAR
Formé à l'école du geste, Philippe Car partage la direction artistique de la compagnie avec Valérie Bournet. La troupe assemblée autour d'eux fabrique un théâtre visuel, esthétique et lumineux, proche de la féérie. Le sens donné au texte y est prolongé par des images, l'importance donnée à l'engagement du corps laissant une large place à l'humour. L'écriture scénique tend vers un art total, visant à transporter le public dans un univers imaginaire à coloration foraine. Les textes classiques, ainsi redécouverts, sont rendus immédiatement accessibles à tous. Chaque acteur a pour objectif catégorique de « ne jamais perdre le spectateur », quel que soit son âge, sa condition, sa culture et ses origines, afin de lui permettre de s'approprier l'oeuvre d'une façon singulière. L'objectif est d'amener le public à cette forme d'enthousiasme collectif, celui que recherchait Vilar quand il écrivait : « L'art du théâtre ne prend toute sa signification que lorsqu'il parvient à assembler et à unir »
AGENCE DE VOYAGES IMAGINAIRES
Depuis prés de 40 ans, la troupe de Philippe Car, d'une compagnie à l'autre, a poli son savoir faire au fil de multiples tournées et de 25 créations. Ses classiques revisités (Feydeau, Corneille, Sophocle, Molière, Shakespeare...) proposent un théâtre populaire et exigeant, s'adressant aux spectateurs aguerris comme occasionnels, pour les emmener dans une fantaisie contagieuse. Dans un souci constant de l'accueil et de l'adresse au public, la compagnie cherche à créer les meilleures conditions de réception et d'écoute du texte. Convivialité est le maître mot : rassembler, accueillir le public en amont du spectacle et l'accompagner en aval, jusqu'aux plaisirs d'un repas concocté par le cuisinier de la troupe et partagé en musique.
« La générosité, la verve, l'emphase et la tendresse, l'idéalisme, l'entêtement et la modestie, le perfectionnisme populaire de l'auteur de Cyrano ont quelque chose à voir avec le talent atypique de ce comédien hors de l'air du temps. Nicolas Paradis et sa kora, impressionnant de talent et de présence muette. La virtuosité de Philippe Car relève de l'artisanat de haut vol. Maitrise du geste et de la voix, improvisations d'un humour instantané, et surtout une poésie douce qui illumine son regard. Il parvient par la démesure de son exploit solitaire à réveiller ce que le théâtre doit à Rostand : l'art du théâtre populaire. » Zibeline
Edmond Rostand plus vrai que nature. Un spectacle lumineux, un hymne au théâtre, d'une force poétique rare. On en ressort totalement bouleversés, tant Philippe Car, prodigieux comédien, éclaire l'ensemble avec la même générosité et humilité que celles montrées par l'auteur durant son parcours atypique. Destimed
Philippe Car a le panache d'Edmond Rostand. Sans doute l'un des hommages les plus personnels et les plus réussis parmi ceux rendus cette année à l'auteur de Cyrano. La Provence
Une épopée performance. Un amour fou du théâtre… I/O Gazette
Philippe Car se démultiplie, ne perd jamais le spectateur en route et surtout joue pour lui, et non pour lui-même. Pas d'ego mal placé chez ce passeur de théâtre qui depuis quarante ans de carrière propose des spectacles populaires et exigeants. L'esprit de Jean Vilar en somme, avec l'humour en plus. Cela s'appelle la grâce, et forte de ses costumes festifs signés Christian Burle, de l'apport de sa musique que l'on doit à Vincent Trouble, de ses accessoires confectionnés par Bruno Montlahuc et Yann Nory, sa pièce coécrite et co-mise en scène avec Yves Fravega réjouit, rend heureux, émeut aux larmes notamment sur la fin où Philippe Car mentionne le combat d'Edmond Rostand contre la maladie et la guerre meurtrière de 1914. C'est aérien et inoubliable, et si l'on devait conclure d'un mot tiré de Cyrano on dirait de Philippe Car qu'il a ici du « Panache ». Destimed