Un spectacle où la réalité dépasse la fiction.
— À l'âge de 20 ans, Zoon chante l'anarchie. Un matin il décide de tout bazarder pour Charles Trenet. Comment passe-t-on de Punk is not dead à la Chance aux chansons ? Aujourd'hui, 30 ans plus tard, accompagné d'un acteur et d'un musicien, il se raconte, cherche là où tout a basculé, où il a changé de vie, envers et contre tout. Les trois comparses livrent cette histoire (véridique) dans un jardin extraordinaire, ou plutôt un studio d'enregistrement, et mélangent souvenirs, anecdotes, témoignages vidéo, accents rugueux et clarté méditerranéenne.
— Histoire vraie d'un punk converti à Trenet parle de choix de vie, du courage de tout plaquer, d'amour pour la musique, d'amour entre un beau-père chanteur et un beau-fils metteur en scène, créant des ponts entre différentes générations avec malice. Ce sont des histoires racontées en texte et en musique où l'on entend Trenet à la croisée de Bashung et Johnny Rotten.
CAFÉ CURIEUX : l'équipe de DSN vous accueille dès 10h avec café et viennoiseries.
« Un spectacle aux allures de road-movie autobiographique, bandes sonores et images d'archives à l'appui, qui chante et raconte les choix de vie d'un punk romantique avec autant d'humour que de tendresse, tout en nous faisant redécouvrir Trenet. » Télérama
Avec Zoon Besse, Pem Braye-Weppe, Guillaume Barbot. Lumières Denis Koransky.
Soutiens SPEDIDAM, Les Studios de Virecourt, Théâtre La Loge – Festival Brouillage.
© photo : Coup de Poker
Une création, théâtre musical, avec un acteur, un chanteur et un musicien, autour de l'histoire vraie et incroyable d'un jeune punk qui se convertit du jour au lendemain à Trenet.
Le tout dans un jardin extraordinaire, ou plutôt un studio d'enregistrement où poussent des fleurs artificielles à arroser chaque soir.
Un spectacle où le swing des années 50 laisse place à un soleil plus lancinant, une berceuse belge, une noirceur chaleureuse.
Un spectacle où la réalité dépasse la fiction…
GUILLAUME
Tout ce que nous allons vous raconter ce soir est vrai
Nous inventerons plus tard, une prochaine fois
Car comme le dit notre punk : la réalité dépasse toujours la fiction
Jingle radio
J'ai toujours cru grandir avec un rockeur
De mes douze à mes trente-deux ans, je l'ai écouté se raconter, et je l'ai cru,
Un tas d'histoires à répéter dans les cours d'école
Lui, c'était la prison pour un week-end, le basket sous cocaïne mais champion de district,
les bastons devant le Zénith de Paris entre bandes aux noms imprononçables
Lui, c'était le petit entouré de deux frangins plus fous que Gainsbarre dernière heure
Lui, c'était dix jours en camisole pour se faire réformer, des concerts de batterie avec
chanteur aphone, le collège abandonné avant même le jour de rentrée
Lui, c'était le rockeur, le vrai, avec qui j'ai vu mon premier film interdit aux moins de
douze ans – une main sur les yeux, les doigts à demi écartés
J'ai même écrit un spectacle sur ses légendes, sur sa légende
Il avait ressorti pour l'occasion son vieux Teddy d'origine
Oui, j'ai toujours cru grandir avec un rockeur, un punk fin 70, le plus grand caïd du sud
Seine et Marne
Mais… je n'avais pas vu ça…
Guillaume enclenche une vidéo d'une émission 'La chance aux chansons' des années 80 où Zoon chante du Trenet devant Pascal Sevran…
J'ai retrouvé cette VHS il y a quelques mois dans un carton de déménagement
J'ai du la regarder plus de cinquante fois en boucle. Et en apnée.
Le gangster de mon adolescence avait donc rencontré Pascal Sevran
Pire, à 22 ans il avait tout abandonné, tout bazardé, pour Charles Trenet.
Pour les oiseaux, la joie, la mer, le Yang Tsé Kiang, le soleil, les booms, les coeurs, et la
douce France
C'est quoi cette histoire de débit de l'eau ? C'est quoi cette conversion bouddhique ?
Un punk devenu papillon ? Elle est où l'arnaque ?
Alors, nous voilà.
Revenir en arrière. Ou plutôt reprendre le fil de l'histoire. Chercher là où tout a basculé.
Là où il a toujours cru bon se taire. Là où il va maintenant devoir se raconter.
Il me fallait une explication. Il fallait que je comprenne.
Trenet ?? Il a bien dit Trenet ?
En chanson…
La mer
Petit oiseau
Le soleil et la lune
Il pleut dans ma chambre
Débit de l'eau débit de lait
L'âme des poètes
J'ai ta main
Vous êtes jolie
Au grand café
N'y pensez pas trop
Le jardin extraordinaire
Boummm
Je chante
La folle complainte
Coin de rue
En poésie…
Le revenant
Les sanglots longs (Verlaine)
On vous surnomme le VRP du bonheur, mais dans votre « mer qu'on voit danser »,
certains ont déceler une invitation à se noyer ?
Quelle connerie ! Pourquoi aurait-on envie de se jeter dans de la beauté ?
Dans la beauté on ne se jette pas. En revanche, elle vous éjecte.
Entre souvenirs d'époque du chanteur-comédien, qui campe son propre rôle, et répertoire du fou chantant revisité du côté rock, Zoon Besse et ses complices Guillaume Barbot et Pierre-Marie Braye-Weppe, l'un à la mise en scène, l'autre au violon électrique six cordes et aux samples, réussissent un joli tour de passe : faire renaître la gravité et la profondeur des textes de Trenet, dont le swing guilleret a marqué la mémoire collective au détriment de sa poésie. Un spectacle aux allures de road-movie autobiographique, bandes sonores et images d'archives à l'appui, qui chante et raconte les choix de vie d'un punk romantique avec autant d'humour que de tendresse, tout en nous faisant redécouvrir son idole. Télérama
Ça swingue, ça rock, ça blues, ça balance ! La Mer se fait entendre en une demi-douzaine de langues. De même que La folle complainte, Il pleut dans ma chambre, Débit de l'eau débit de lait joyeusement et savamment revisités… Dans un décor de studio d'enregistrement, Zoon Besse (acteur chanteur), Pierre-Marie Braye-Weppe au violon électrique et Guillaume Barbot, qui signe aussi la mise en scène, fêtent le « fou chantant » à travers cette improbable « histoire d'un punk converti à Trenet ». Mené tambour battant, ce spectacle n'a rien à voir avec un simple récital. Souvenirs, anecdotes, archives, témoignages vidéo (Cabu !) sont de la partie. L'humour et la passion au rendezvous. Rarement on a ouï avec une telle vigueur la force des textes du poète à l'âme jamais disparue. La Croix
Un punk s'amourache de l'oeuvre de Trenet. Curieux, me direz-vous, et pourtant, tout est parti d'une histoire vraie. En revisitant les textes et la musique du fou chantant, la compagnie Coup de Poker crée une oeuvre collective en nous offrant une relecture moderne et pop sans effet sacrilège. Zoon Besse est le chanteur ; généreux, touchant, il est parfait dans son rôle de rebelle au coeur tendre. Pierre Marie Braye-Weppe, véritable Paganini électronique, joue de l'archet et des effets. L'indispensable Guillaume Barbot donne la réplique après avoir signé une mise en scène éclatante dans un décor soigné, jardin extraordinaire où l'on passe d'une interprétation sonorisée qui balance à une récréation acoustique charmeuse. Les amoureux de Trenet s'y retrouvent et se régalent, les jeunes qui seraient passé à côté du géant découvrent l'intemporalité de son oeuvre. Un son excellent, quelques artifices clin d'oeil (comme ce karaoké international sur "La mer") ou cet hommage final rendu à Cabu (autre inconditionnel de Trenet), merci ! Radio Albatros