Attention, style urbain survolté !
— L'électro est la danse d'une génération. Inventée dans les années 2000 en région parisienne, elle n'a depuis cessé d'évoluer, d'affûter et d'enrichir sa gestuelle. Caractérisée par ses mouvements de bras décoiffants, la danse électro se vit par décharges, entre explosivité et précision.
— Avec Elektrik, Blanca Li se joue de nos perceptions sonores et visuelles et nous invite à redécouvrir cette danse au gré de musiques électros aux influences baroques et industrielles, signées Tao Gutierrez. On se laisse emporter par les facéties et les illusions d'optiques créées par les jeux de bras kaléidoscopiques des huit danseurs, passionnés par ce style depuis leurs années lycée, devenus aujourd'hui des références mondiales de la culture électro. Qu'ils dansent tous ensemble ou en solo, leur énergie est contagieuse. Le résultat est réjouissant, drôle, coloré et à découvrir en famille !
« L'électro emballe sec. Une gestuelle frénétique des bras qui se tordent et tournoient dans tous les sens, entre graphisme et fluidité. D'une vélocité de plus en plus folle, au point de donner des illusions d'optique, elle flirte avec la désarticulation féroce du flexing hip-hop, mais à très grande vitesse. » Rosita Boisseau, Le Monde
« Huit gars surgaulés qui font des trucs dingues avec leurs bras. Et pour diriger tout ça, Blanca Li, l'une des chorégraphes les plus populaires de France ». Erick Grisel, Glamour
Chorégraphie, direction artistique Blanca Li. Assistants à la chorégraphie Glyslein Lefever et Rafael Linares. Lumières Jean Kalman et Elsa Ejchenrand. Musique Tao Gutierrez. Costumes Laurent Mercier. Danseurs Khaled Abdulahi alias Cerizz, Mamadou Bathily alias BATS, Roger Bepet alias BIG JAY, Taylor Château alias Taylor, Jérôme Fidelin alias Goku, Slate Hemedi alias Crazy, Romain Guillermic alias Skips, Adrien Larrazet alias Vexus, Alou Sidibe alias KYRRA. Régie plateau Enrique Gutierrez, Jean-Christophe Désert. Régie générale José Martins. Régie lumière José Martins, Sylvie Debare.
Production Compagnie Blanca Li, soutenue par Access Industries. Coproduction MA scène Nationale Pays de Montbéliard, la Maison des Arts de Créteil. Studio de répétitions Calentito134.
© photo : Laurent Philippe, Ali Mahdavi
Blanca Li est chorégraphe, réalisatrice de films, danseuse et comédienne. Que ce soit pour sa compagnie, des événements, une mise en scène d'opéra, un film long métrage ou une installation muséographique, elle invente et réalise une multitude de projets : « J'aime donner vie à tout ce que j'ai en tête. » Adepte de nouveauté, de métissages, et en constant renouvellement, elle prend ses sources d'inspiration dans une large palette d'expressions, depuis le flamenco au ballet classique en passant par les danses urbaines. Avec Blanca Li, tout débute et se termine dans l'énergie du mouvement et de la danse.
Née à Grenade (Espagne), elle devient gymnaste (GRS) dans l'équipe nationale à douze ans. À dix-sept ans, elle part à New York où elle étudie pendant cinq ans à l'école de Martha Graham, tout en fréquentant les écoles d'Alvin Ailey, de Paul Sanasardo ou encore le Clark Center. Habitant Spanish Harlem, elle vit au quotidien la naissance du hip-hop, créant au passage un groupe de flamenco-rap, las Xoxonees. De retour en Espagne, elle crée à Madrid sa première compagnie de danse contemporaine, laquelle est sélectionnée pour le programme de l'Exposition universelle de Séville.
Établie en France depuis 1992, Blanca Li fonde en 1993 sa compagnie à Paris, inscrivant depuis de nombreuses créations à son répertoire. Dès 1998, elle ouvre ses propres studios de danse à Paris (les studios Calentito). La fusion entre les disciplines et les genres est fréquente dans ses créations, ainsi qu'un sens de l'humour très latin (Alarme, Stress, Salomé). Macadam Macadam, spectacle chorégraphique hip-hop, ouvre en 1999 le Festival Suresnes Cités Danses. D'Avignon aux USA en passant par l'Opéra-Comique de Paris, ce spectacle devient la référence du genre et reçoit le Globe de Cristal 2007 dans la catégorie Meilleur opéra/ballet. Son one-woman show Zap ! Zap ! Zap ! (1999) est présenté notamment à Chaillot, puis à New York dans le cadre du festival France Moves. Elle aborde avec sa compagnie des thèmes très variés, depuis les cérémonies de transe des Gnawa de Marrakech (Nana et Lila, 1993), en passant par l'art grec ancien (Le Songe du Minotaure, 1998), la folie du monde contemporain dans le contexte des attentats du 11 septembre 2001 (Borderline, 2002), les poèmes de Federico Garcia Lorca (Poeta en Nueva York, 2007) ou l'oeuvre de Jérôme Bosch avec Le Jardin des délices, (2009) en ouverture du Festival Montpellier Danse. Corazón Loco (2007) mêle aux danseurs de la compagnie les chanteurs lyriques de l'Ensemble vocal Sequenza 9.3, sur une création musicale contemporaine et fait l'objet de son second film au cinéma. Elektro Kif (2010) met sur scène pour la première fois le style électro, une nouvelle danse urbaine née en banlieue parisienne dans les années 2000 et qui conquiert le monde avec sa gestuelle ultra rapide et sophistiquée. ROBOT, créé pour le Festival Montpellier Danse 2013 en collaboration avec les artistes japonais du collectif Maywa Denki et les robots NAO d'Aldebaran Robotics, triomphe partout dans le monde depuis 2013 à l'instar de Déesses & Démones, dans laquelle elle partage la scène avec l'étoile du ballet Bolchoï Maria Alexandrova.
En 2017, la Compagnie Blanca Li s'installe dans un nouveau studio de travail à Paris (le Studio Calentito 134) et présente Solstice, une création habitée et puissante sur la nature et les éléments au Théâtre National de Chaillot.
Elektrik est sa dernière création, pour huit virtuoses de la danse électro
Ils étaient jeunes lycéens qui s'inventaient une identité à travers la danse, ils sont devenus des artistes complets et méritent ce coup de chapeau. Elektrik, qui s'intitulait originellement Elektrik Masters, risque de joliment secouer. Télérama
Des bad boys en costard blancs, pris dans une tourmente à la Quentin Tarantino. Le Temps
L'électro est la danse d'une génération. (...) En 2018, Blanca Li se joue des perceptions sonores et visuelles et invite à redécouvrir cette danse au gré de musiques électros aux influences baroques et industrielles. L'oeil est transporté dans l'univers graphique des artistes complets, créant des illusions d'optique, sublimées dans une chorégraphie aérienne et lumineuse signée par une des grands maîtres de la danse urbaine. Entourée d'une équipe artistique de haut vol, Blanca Li livre ici sa troisième production autour de ce style urbain survolté. Le Mouv