Vendredi 10 et samedi 11 mai, DSN - Dieppe Scène Nationale s'installe au parc paysager de Neuville-lès-Dieppe sous le chapiteau des Saltimbanques de l'Impossible pour deux soirées festives exceptionnelles !
Sept groupes, régionaux et nationaux, aux couleurs musicales variées (du rap à la chanson française métissée en passant par le rock) vont se succéder vendredi dès 19h30 et samedi dès 18h30 dans une ambiance survoltée.
Deux soirées conviviales à partager autour d'un verre où les musiques vont faire résonner le parc de Neuville !
Vendredi
Djazia Satour
pop-folk aux vibrations orientales
Karpatt
chanson française, jazz manouche, rock aux rythmiques sud-américaines
Sein
rap délirant et électro dansante
Samedi
Lo-Fï
pop-rock et électro folk
Monkey Division
rock alternatif aux influences anglo-saxonnes
Les Tit'Nassels
chanson française sociale et poétique
Les Yeux D'La Tête
chansons festives, énergie swing et fièvre balkanique
Nous vous accueillons vendredi dès 19h et samedi dès 18h. Avant, pendant et après les concerts, rendez-vous à l'espace bar et restauration !
Parc Paysager de Neuville-lès-Dieppe
Chapiteau des Saltimbanques de l'Impossible Entrées : rue du Marché, rue du Dr Jean Mérault et rue Jacques Radou (via l'av. Claude Debussy). voir plan ci-dessous.
Les réservations par internet sont fermées.
Billetterie encore disponible directement à l'accueil de DSN.
* champs obligatoires
Djazia Satour
pop-folk aux vibrations orientales
Née en Algérie, Djazia Satour puise dans les racines musicales de sa terre natale et mélange le chaabi de l'Alger des années 50, les rythmes ancestraux des bendirs, les mélodies raffinées du banjo et du mandole avec les basses et les claviers analogiques d'une pop chaude et savoureuse. Le son est brut, presque palpable, tandis que les mélodies chantées en arabe d'une voix puissante, telles des hymnes, sonnent comme un appel irrésistible vers un autre monde. L'authenticité de cette artiste rafraichissante doit autant à l'invention qu'à la tradition.
Son dernier album, intitulé Aswât (des voix), explore, dans une veine subtile et personnelle, l'héritage musical algérien. On reconnaît dans ses compositions les influences les plus actuelles, teintées de folk et d'une pop acoustique et percutante. L'inspiration s'infléchit cependant de façon marquée vers les genres traditionnels.
Cette résurgence des modes musicaux et des rythmes algérois n'est pas seulement perceptible dans les accents mélodiques et l'interprétation, tout en touches de sensibilité. Elle s'affirme dans les phrasés et les contre-chants du banjo et du mandole qui font jaillir leurs étincelles sublimes. Porté par ces deux ailes virevoltantes du chaâbi et soutenu à son paroxysme par le bendir, le chant prend de l'altitude et se libère dans un souffle nouveau, rafraîchissant. Les textes évoquent sur un ton à la fois intuitif et distancié les thèmes de la dépossession, de l'exil et de l'errance en appelant à la mémoire et à l'amour qui avivent la nostalgie des lieux désertés et des gens disparus. Ce sont autant de voix qui répercutent le tumulte du monde, entrelaçant "les cris et les lamentations". Elles ne pouvaient donc mieux s'exprimer aujourd'hui qu'en arabe, langue d'écriture de toutes les chansons. Le retour aux sources musicales se nuance alors de ces affleurements du présent, comme si le réel s'immisçait pour une fois dans la nostalgie et le souvenir. C'est dire que, loin de céder aux tentations passéistes, ce nouvel album de Djazia Satour va chercher dans la tradition de nouvelles opportunités d'invention.
« Djazia Satour a trouvé sa voix, entre soul et chaâbi, pop-folk et arabo-andalou. Elle revient aujourd'hui avec Aswât, second album cent pour cent arabophone, taillé pour son feeling oriental un brin mélancolique et son phrasé cristallin qui fait ricocher les «r» en cascade. » Anne Berthod - Télérama sortir
chanson française, jazz manouche, rock aux rythmiques sud-américaines
Chanson française, jazz manouche, rock et aujourd'hui explorant les rythmiques sud-américaines, ajoutant des petites touches électro çà et là, il n'y a pas de frontières dans les musiques créées par Karpatt (le guitariste Gaëtan Lerat, le contrebassiste Hervé Jégousso et le chanteur Fred Rollat), qui compose au gré des envies, mais aussi au gré des voyages et des rencontres ayant ponctués la vie de ces musiciens curieux, guidés surtout par l'envie de partager des émotions, d'emmener l'auditeur ailleurs.
Un désir que l'on ressent également à travers la plume de Fred Rollat. Toujours sincères, ses histoires nous touchent, qu'il s'agisse de textes intimistes ou d'observation d'un monde qui part à vau-l'eau. Tel un peintre en sentiments, ce fin observateur trouve toujours les mots pour nous faire sourire, avec parfois un soupçon de nostalgie. La portée de ses histoires souvent vécues, ses mots simples et ses refrains entêtants sont universels.
Déjà vingt ans que Karpatt sème ses chansons, dans les bars et salles de France mais aussi à travers le monde. Le sixième album s'appelle Angora, titre hautement symbolique pour le trio. L'Angora, c'est le nom du lieu parisien où les chansons de ce disque sont nées. Angora aussi parce que Karpatt, c'est avant tout de la chanson populaire.
Depuis les "chansons roots" de l'album À l'Ombre du Ficus et l'inoubliable titre Big Bossa, Karpatt aura fait un sacré chemin, de bars en salles de concerts, de Paris à l'Amérique Centrale en passant par l'Europe de l'est et l'Indonésie. Une route ponctuée de titres devenus cultes pour son public fidèle. Soulève ta jupe, Fan de maman, Le fil, Léon, Lino ou plus récemment Palais Royal, dédié à Mano Solo. Autant de refrains qui ont marqué quelques milliers d'esprits ces vingt dernières années. Avec légèreté et simplicité, avec des émotions sur le fil ou avec humour, Karpatt a construit une relation complice avec un public qui a suivi le trio dans toutes ses aventures, dans toutes ses orientations musicales.
« Artistes emblématiques d'une chanson française qui manie la prose de l'asphalte du titi universel... Karpatt aime chanter les gros bras qui ne pleurent pas, les égratignures des anti-héros, avec un hommage pied de nez à Mano Solo, l'un de leurs parrains de musique et de tournées. » Vanessa Fara - La Terrasse
« Cette attention à ce que la scène soit un lieu vivant, ouvert à la surprise, est aussi l'une des qualités de Karpatt. » Sylvain Ciclier - Le Monde
« La chanson que cultive Karpatt inocule de l'ironie à son ire et de l'humour à ses hymnes d'amour. Salutaire bol d'air. » Fara C - L'Humanité
Balthazar et Joseph se rencontrent en 2015 au lycée dans le 11ème arrondissement de Paris en cours d'allemand. Respectivement guitariste et pianiste, ils décident rapidement de fonder le groupe SEIN (« Sein » signifie « être » en allemand, à moins que leur nom ne désigne autre chose...). En juin 2016, ils élaborent leur premier morceaux autour d'un mac et d'une vieille carte dans leur chambre. Ils balancent ainsi quelques morceaux en ligne, dévoilant un style déjà bien singulier, à la frontière entre une électro dansante et un rap délirant, fruit des influences diverses des deux parisiens : Just Jack, Mac DeMarco, Kaytranada, Veence Hanao... Plans dragues, fiestas gargantuesques, plaisirs simples et questions existentielles de leur génération, les textes oscillent entre humour et humeur, amour et amer, absolu et absurde.
Fin 2017, ils sortent deux clips, Rouge et Légal qui annoncent la sortie de leur premier E.P. officiel Sein La Vie, reconnu par les médias et les blogs spécialistes : cinq titres qui s'ouvrent comme des bouteilles de champagne, frais et pétillants d'idées, avec des effets électros cosmiques insérés entre les lignes de basse, une réverbe digne d'un bon vieux Lee Perry sur l'un des refrains, une rythmique punk détonante sur le suivant… Toute cette énergie créative est traversée par les flows indéfectibles du duo de 18 et 19 ans. Voici une autre différence à propos de Sein : leur style n'est ni de la trap formatée comme il s'en produit au kilomètre aujourd'hui, ni du « boom bap » nostalgique de la golden age hip-hop, mais les deux jeunes complices savent rapper avec plus de panache que n'importe quel rappeur confirmé.
Le clip de Villa montre le bordel et la (très) bonne ambiance qui transcendent les foules à leurs concerts, en écoutant ceux qui sont peut-être déjà le plus turbulent duo de cette nouvelle génération rap curieuse et décomplexée. Après des passages remarqués à Rock en Seine et aux Nuits Zébrées de Radio Nova, leurs potes Thérapie Taxi s'invitent sur le très pop Illy : punchlines bien senties, mélodie entêtante, clip fun et coloré au rendez-vous.
« Quelques mois après la sortie de leur premier ep (Sein la vie), le duo parisien Sein (Balthazar et Joseph, 18 et 19 ans) sort une nouvelle vidéo qui va faire couler quelques hectolitres de sueur ces jours-ci. Filmé lors d'un concert au Nouveau Casino en mars, Villa impose le duo comme un antidote au rap qui traîne les pieds. Ici, le rythme bastonne et les gimmicks mélodiques rapprochent Sein de l'électro la plus énergique et libératrice. C'est sûr, bientôt Sein sera énorme. » Stéphane Deschamps - Les Inrocks
Originaire de Dieppe, Lo-Fï s'inspire de Bashung, Beck, Portishead, DEUS, Ghinzu, Radio Head, Nick Cave, écrit ses chansons et arrange celles des autres ! Entre l'accoustique et l'électrique aux couleurs pop folk, Lo-Fï jongle avec samples et effets sonores, entre trip hop et psychédélisme, entre hardnew-wave et chanson française...
Composé de Jean-Jacques Martial à la guitare et au chant, Éric Thominette à la guitare, Alain Le Gall à la basse et Anthony Lesueur à la batterie et aux samples, Lo-Fï présente un rock crépusculaire tantôt incisif tantôt poétique, toujours optimiste. Les guitares acoustiques saturées et les ambiances électro sont pilonnées par une rythmique redoutable.
En 2006, Lo-Fï enregistre un album de compositions intitulé Comme hier, un mélange de folk-rock qui lui confère une couleur authentique. Le groupe a joué sur plusieurs scènes régionales, des Terrasses du jeudi à Rouen au festival Musik K'Fé à Dieppe, en passant par les fêtes de la musique en Haute et Basse Normandie. Lo-Fï a également participé aux émissions télévisées de France 3 Normandie Samedi sur canapé et Zoom Zoom.
Jean-Jacques Martial, le leader du groupe, travaille également pour le théâtre. Pour Roland Shön et le Théâtrenciel il a composé les musiques de Où, Circulaires du service des instruments de mesure et aussi Gyromances dont il joue la musique en live. Pour le Collectif 13, à l'occasion du printemps des poètes, il a participé à la création live de Dégueuloir de poèmes.
« Poétique, métissée et mélodique, leur musique est du miel pour les oreilles ! »Paris Normandie
Monkey Division, c'est d'abord un trio rock formé en 2013 par Jérôme à la basse, Yann à la batterie et Cédric à la guitare/chant. Les trois artistes se focalisent sur l'exercice de la composition et se produisent à plusieurs reprises dans leur fief normand jusqu'en 2015.
Cherchant à mettre plus de couleurs dans leurs morceaux, le trio est vite rejoint par Jean-Baptiste (clavier et chant) en 2016. Les compositions, arrangements et premières expériences de scène de la nouvelle formation s'enchainent alors jusqu'à la sortie d'un premier E.P. (Move On - 2017). Les inspirations du quatuor les amènent très vite à enregistrer un album un an plus tard (Dive - 2018) et à participer à des tremplins locaux.
Dans la lignée des groupes rocks alternatifs actuels, les Monkey Division disposent d'une trentaine de compositions émanant du mélange de leurs influences individuelles variées telles que Radiohead, King of Leon, Deep Purple ou encore Toto. Les quatre compères entendent bien réveiller la scène rock normande, en mariant rock 70's et pop contemporaine sur fond de textes anglais retranscrivant par petites touches leurs expériences de vie. Plébiscité sur la scène du tremplin des Musiques Actuelles de Dieppe début 2018, le quatuor compte désormais gagner encore en efficacité en se produisant lors de nombreuses dates en 2019, tout en continuant de travailler encore et toujours de nouvelles compositions en vue de sortir un nouvel album courant 2019.
Monkey Division a remporté en 2018 le Premier Prix du Tremplin MAD (Musiques Actuelles de Dieppe) organisé par le Conservatoire Camille-Saint-Saëns de Dieppe.
« Monkey Division fait l'unanimité. » Paris Normandie
On a le sentiment de grandir en même temps que les Tit' Nassels, qui s'apprêtent à fêter leurs vingt ans d'existence. Le titre de leur neuvième album résume à merveille les frissons qui, à son écoute, parcourent notre échine : En plein cœur. En plein cœur car leur verve sensible et humaniste n'a fait que se renforcer avec le temps. En plein cœur, là où ils savent nous toucher par des récits ciselés, tournés vers nos petites vies et le monde entier. « On écrit pour faire mouche » préviennent Axl et Sophie, le duo fondateur. Car, derrière la vitrine, Axl et Sophie n'oublient pas d'être des auteurs, des vrais, des poètes avec des messages à faire passer, une vision du monde à défendre quitte à taper là où ça fait mal, mais avec le sourire.
Depuis 1998, après dix albums studio et plus d'un millier de concerts, Axl et Sophie continuent d'offrir au public leurs chansons naviguant entre humour acerbe, mélancolie et commentaire social percutant. En 2013, les deux compagnons de route se payaient le luxe de transformer le duo en quatuor lors de la tournée Soyons fous. La réussite de cette « recette » musicale se confirme en 2016 avec la sortie de leur nouvel album En Plein Cœur.
Amours savourées ou contrariées, folies planétaires, petits et grands regrets toujours traversés de lueurs d'espoir, Les Tit' Nassels évitent toujours l'écueil de la mièvrerie. Énergique et habile dans les mots comme dans la musique, le quatuor avec Axl à la guitare, Romain à la basse et David à la batterie passe sur ce dernier album de la dentelle mélodique de Ma Licorne à la puissance de T'aurais pu prévenir avec le même bonheur. On en ressort le coeur gonflé à bloc.
Aujourd'hui, le quatuor prend à nouveau la route pour fêter dignement ses 20 ans de carrière, avec un programme « spécial vingt ans », en revisitant un large panel de leurs chansons, des plus anciennes aux plus récentes.
« Bien sûr, l'éternel thème de l'amour court dans leurs vers mais autre chose les animent. Ces citoyens-chanteurs ont bien plus de choses encore à dire. Et ne s'en privent pas. Chaque livraison d'un nouvel album est pour eux, pour nous, l'occasion de prendre le pouls de notre société, de compter nos maux, de prendre date. Sous des dehors apparemment pas farouches, eux se permettent de faire chroniques de notre monde. Et, ma foi, ils visent bien. » Michel Kemper - Nos Enchanteurs
chansons festives, énergie swing et fièvre balkanique
Imprégnés de chanson française et de swing, de Brassens à Sanseverino, de musiques de l'est, de Kusturica à Shantel, Les Yeux d'la Tête entrelacent habilement gouaille parisienne, mélodies accrocheuses, énergie rock et fièvre balkanique.
Sur leur troisième album plane un air de voyage, d'authenticité, de partage et d'indépendance. Liberté Chérie caractérise à merveille l'esprit et la musique des Yeux d'la Tête : un hymne à la vie, une douce mélancolie, un appel à la résistance festive. Composé en tournée, les 16 titres de ce nouvel album ont été enregistrés en live à Paris durant l'automne 2015, dans les mythiques studios La Seine puis Davout, par Laurent Jais. Liberté Chérie est un métissage musical tout en finesse et en énergie, porté par des textes engagés pleins d'humour, d'espoir et de poésie. Un opus généreux, puissant, sensuel et dansant d'où jaillit une bonne humeur communicative.
Entre « chansons dancefloor » et ballades envoûtantes, Les Yeux d'la Tête savent enivrer les scènes. De Paris à Berlin, de Londres à Budapest, forts de plus de 500 concerts dans pas moins de 10 pays, la bande de Montmartre poursuit son chemin avec talent et générosité, en se produisant lors d'une grande tournée française et internationale (DE, BE, CH, UK) à partir de février 2016 avec ce troisième album vivant, vibrant, rafraîchissant et débordant de liberté… chérie.
« Voilà près de dix ans que Les Yeux d'la Tête nous font danser au son de leurs rythmes endiablés. Liberté chérie est le troisième opus des Parisiens qui se placent aujourd'hui en tête de file de la scène festive française. (...) On apprécie toujours aussi cette petite part de réflexion, sous-entendue par le titre de l'album et la chanson éponyme, mais aussi des titres tels que J'crois plus en l'homme, ou Sois belle et tais-toi, chanson féministe. Un album jubilatoire ! » Stéphanie Berrebi - FrancoFans