Le vol suspendu
(Une pièce acrobatique autour de Faust)

DE ET AVEC ÉMILIE PLOUZENNEC ET MAXIM PERVAKOV
COMPAGNIE ESTOUEST

Deux acrobates, un voltigeur aérien et un violoncelliste interrogent la condition humaine et notre rapport aux autres.

C’est en marge de la tournée du spectacle Le Grand C de la compagnie XY (reçue à DSN en décembre 2011) que les deux acrobates Émilie Plouzennec et Maxim Pervakov ont choisi de fonder la compagnie EstOuest, réunis autour de la même envie d’explorer de nouvelles pistes artistiques et humaines.
Inspirée par le mythe de Faust et en particulier par le texte de Pouchkine, leur première création interroge les incohérences de la condition humaine en mêlant habilement portés acrobatiques, sangles aériennes et musique grâce à la présence d’un violoncelliste sur la plateau. Entre complicité et rapports de forces, les quatre corps peignent la violence des jeux de pouvoir, au sol comme dans les airs. Une acrobatie musicale pleine de poésie et de douceur qui conjuge parfaitement émerveillement et réflexion.



VIDÉO

 

LA COMPAGNIE

La compagnie EstOuest est née, en 2011, du désir d’un duo d’acrobates, Émilie Plouzennec et Maxim Pervakov, de défendre la rigueur technique des portés acrobatiques et de se confronter à de nouvelles prises de risques.

Elle :
Émilie Plouzennec, acrobate-voltigeuse. Formée à l’école de Rosny-sous-Bois et au CNAC, avant d’entreprendre, à Lomme, une formation de voltigeuse auprès de Nordine Allal, Abdeliazide Senhadji et Mahmoud Louertani, elle intègre, en 2007, les compagnies du Fardeau et XY, pour une reprise de rôle dans Laissez-Porter. Investie dans la transmission, au sein de l’école de cirque Balles à Fond de Quimper, avant sa formation professionnelle, Émilie reprend, aux côtés de Maxim, le chemin de l’enseignement et forme des acteurs de l’Académie-École supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin.

Lui :
Maxim Pervakov, acrobate-porteur. Formé à l’école de cirque de Moscou, puis au CNAC, il participe à la création du spectacle Voir plus haut mis en scène par Jacques Rebotier. De 1998 à 2001, il est interprète pour le cirque Baroque dans les pièces Frankenstein et Ningen. De 2001 à 2006, il crée, avec le cirque Désaccordé, Les Oiseaux le bord du monde, mis en scène par François Cervantes, et Après La Pluie puis Sang et Or, avec le cirque Zanzibar. Parallèlement à sa carrière artistique, Maxim transmet, depuis 2005, les portés acrobatiques de la filiation Geza Trager à l’École du Cirque de Lomme et intervient, ponctuellement, à l’Acapa de Tilburg et au Centre de Perfectionnement aux Arts du Cirque d’Amiens. Maxim a joué, au sein de la compagnie Rasposo, le rôle de regard acrobatique, pour le Chant du Dindon.

Ensemble, en 2008, Émilie et Maxim participent au projet chorégraphique de Fabienne Donnio La Pièce. En 2009, ils créent collectivement Le Grand C au sein de la Compagnie XY, et font partie du projet Bulles de rêves, mis en scène et chorégraphié par Nordine Allal et Salem Hammadi.
En 2011, en marge de la tournée du Grand C, ils créent la compagnie EstOuest, afin de défendre un engagement commun dans leur filiation technique et leurs recherches artistiques et humaines.

 

PROPOS ARTISTIQUE

Inspirés par le mythe de Faust et en particulier par le texte de Pouchkine, Émilie Plouzennec et Maxim Pervakov interrogent les incohérences de la condition humaine, écartelée entre plaisirs immédiats et aspirations profondes.
Afin de nourrir leur recherche, ils ont invité, sur l’espace scénique, un musicien et un acrobate aérien qui leur offrent la possibilité de créer d’autres risques, d’autres espaces, d’autres rapports de force et d’autres complicités, que ceux ou celles inhérents au duo.
S’appuyant sur les personnages de Faust, Méphistophélès et Marguerite-Gretchen, le quatuor va tenter de peindre la violence des jeux de pouvoir qui s’exercent sur les corps en proie à la révolte et au désir.
Quatre corps, quatre âmes, quatre disciplines qui vont tenter d’apporter des réponses contemporaines à différentes questions :
— Qu’est-ce qui pousse l’Homme vers le chemin de la destruction et du crime ?
— Quels jeux de pouvoir, quelles manipulations met-on en oeuvre pour assouvir nos désirs ?
— Que nous reste-t-il comme échappatoire ? Quels autres choix pouvons-nous faire ?