Ma folle otarie
(dans la ville de D.)

TEXTE ET MISE EN SCÈNE PIERRE NOTTE
COMPAGNIE LES GENS QUI TOMBENT
CRÉATION / COPRODUCTION DSN

« C’est la vie d’un homme dont la première histoire de fesses concernera les siennes. » BRICE HILLAIRET

Ecrit au cours de son année de résidence en la ville de D. par Pierre Notte, auteur associé à DSN la saison passée, ce monologue fantastique relate la transformation d’un petit gars sans couleur, au quotidien tiède et mou, dont le postérieur va mystérieusement et irrémédiablement s’agrandir, grossir, enfler, gonfler, jusqu’à mesurer la taille d’un demi cachalot. Que faire alors qu’il ne peut même plus s’asseoir sans faire craquer slips, pantalons et fauteuils ? Sans comprendre, sans savoir, il fuira la ville, le monde, et rencontrera une otarie au milieu de l'océan qui le sauvera peut-être de sa situation cocasse mais pas que. 
Ce texte qui évoque la démesure a été écrit pour devenir une petite forme, parfaitement taillée pour un nombre restreint de spectateurs avides d’histoires nouvelles et d’envolées dramatiques. Avis aux amateurs de joyeuse inventivité et de burlesque poétique !

Ce spectacle est destiné à être joué en dehors des théâtres, dans un salon, dans une maison ou un appartement :

ATTENTION JAUGE RÉDUITE !



Il s'agit du portrait d'un homme qui n'aura jamais dit ni oui ni non à rien, qui n'aura jamais encore rien vécu, ni aimé vraiment, ni refusé quoique ce soit, ni connu l'indignation ni la révolte, ni l'enthousiasme ni la passion, un homme en deuil de sa propre vie, et qui se retrouve soudain sans comprendre pourquoi à grossir des fesses, à grossir encore jusqu'à atteindre des proportions monstrueuses. Sans comprendre, sans savoir, il fuira la ville, le monde, et rencontrera une otarie au milieu de l'océan qui le sauvera peut-être de sa situation cocasse mais pas que.
PIERRE NOTTE

LA FORME

MA FOLLE OTARIE s’adresse à tous les publics à partir de 13 ans. Il s’agit d’une petite forme, espace restreint, petite salle ou salon privé, théâtre d’appartement pour spectateurs avides d’histoires nouvelles et d’envolées dramatiques. Un seul comédien. Et avec lui un costume pour raconter la monstruosité, la métamorphose physique. Un monologue formé de 22 tableaux et d’autant d’espaces et de lieux que seuls le comédien et l’imaginaire du spectateur devront faire exister

MA FOLLE OTARIE, c’est avant tout l’histoire d’un homme sans folie.
Un homme ordinaire pourrait-on dire.
Sans histoire, on dit ça.
Sans aucune histoire d’aucune sorte.
C’est l’histoire d’un homme qui n’en a jamais connue, ni bouts d’histoires, ni tranches de vie, ou plutôt l’histoire d’un homme qui n’a jamais connu qu’Esméralda, un amour inabouti, un amour sans fin ni même début.
La belle a terminé son vol du bout du monde, qui allait les réunir pour la première fois, au fond de l’océan atlantique.
Les jours sont gris depuis pour ce petit gars sans couleur employé comme agent de voyage dans un tour-opérateur spécialisé longs courriers, quelle ironie.
Arrive le jour où la nature s’en mêle.
Le bonhomme ne peut plus ni enfiler son slip sans en casser l’élastique, ni même s’assoir sans détruire pantalons et fauteuils de bureau. Du jour au lendemain, son postérieur va s’agrandir, grossir, enfler, gonfler jusqu’à mesurer, peut-être, la taille d’un demi cachalot.
C’est la vie d’un homme dont la première histoire de fesses concernera les siennes principalement et la taille exponentielle qu’elles atteindront, jour après jour, sans explication médicale ni remède miraculeux.
C’est un voyage entre Paris et Dieppe, un périple sur la Seine et sous les lumières des phares.
C’est la transformation d’un type au quotidien tiède et mou en une créature qui attire tous les regards et les railleries, le destin d’un humain à l’envie monstre de devenir quelqu’un et de vivre peut-être enfin quelque chose.
BRICE HILLAIRET